Étude sur les
inuits Sujet: La relativité des préjugés On peut y lire: Les Inuits obèse, sédentaires et qui consomment du poisson fortement contaminé au mercure... vont très bien! «Métaboliquement, ils ne sont pas censés être en santé! s'étonne la chercheuse Marie-Claire Bélanger. Elle a analysé un groupe du Nunavik afin de compléter son doctorat à l'Université Laval. La surprise a été grande. Des études finlandaises démontrent un lien entre le mercure et les problèmes cardiaques. Mme Bélanger pouvait donc s'attendre à trouver un taux de maladies cardio-vasculaires élevé à Salluit. Mais l'hypothèse de la porte-parole de la Fondation des maladies du coeur ne s'est pas confirmée. Loin de là. Son échantillon de 117 Inuits est âgé en en moyenne de 23 ans, a un surplus de poids et est peu actif. En plus, les poissons ou phoques qu'il consomme regorgent de mercure, de BPC. «Ils sont vraiment contaminés. » Pourtant, point de cholestérol ou de mal à la patate. Les marqueurs qui permettent aux chercheurs de déceler ces problèmes « sont plus faibles que chez les gens en santé ». D'ailleurs, le taux de mortalité lié aux maladies cardio-vasculaires des résidants du Nunavik est la moitié de la moyenne québécoise, note-t-elle. Que se passe-t-il au nord ? Mme Bélanger pense que l'alimentation traditionnelle est la cause de ces bienfaits. Que la consommation de poissons, phoques ou baleines, même contaminés, est bénéfique. Oméga-3 D'abord, il est reconnu que ces produits de la mer contiennent beaucoup de gras oméga-3. Celui-ci abaisse le taux de cholestérol sanguin. En plus, les eaux du Nunavik sont pleines de sélénium, un nutriment minéral ayant des propriétés antioxydantes et qui protège contre les effets du mercure. D'où le faible taux de maladies cardio-vasculaires, pense-t-elle. Mme Bélanger espère que les Inuits ne poursuivront pas leur glissade vers la nourriture « occidentale », source d'obésité. Qu'ils reprendront confiance en leur alimentation traditionnel. Des études plus approfondies seront toutefois nécessaires afin d'identifier les causes exactes de la bonne santé des Inuits. Peut-être des facteurs génétiques. Mon commentaire J'aimerais avant de commencer mon commentaire de spécifier que je commente toujours les sujets de l'actualité en rapport avec les préjugés. Comme je vous le répète souvent, nous avons tous et toutes des préjugés sur tout dans la vie y compris les scientifiques les plus compétents. Puis, un scientifique, qui n'admet pas que ses hypothèses de recherches et l'interprétation des résultats qu'il en fait sont influencées par ses préjugés, n'est pas un scientifique compétent et crédible. Cette constatation fait par cette Mme Bélanger nous faire ressortir à quel point les scientifiques qui étudient l'obésité ou l'embonpoint sont corrompus par leurs préjugés. C'est pour cette raison que je les appelle des « intégristes anti-obésité ».
Les intégristes anti-obésité essaient de nous faire croire que l'embonpoint est une maladie. Ils en parlent même en termes d'épidémie d'obésité. Ils font des pressions sur les gouvernements pour qu'ils fassent des lois pour contrôler ce que les gens mangent. Ils ont réussi à mettre le doute dans l'opinion des gens. Il y a même des personnes qui les croient durs comme fer et portent le flambeau de la lutte anti-obésité. Ainsi, quand une telle personne rencontre une personne qui est bien portante, elle désire devenir sa conseillère personnelle pour l'aider à perdre du poids. Elle insiste sans même vérifier si celle-ci désire perdre du poids ou pas. Elle répète à toutes les personnes qu'elle rencontre « tu devrais perdre du poids.» Elle se scandalise à chaque fois qu'elle voit une personne qui fait de l'embonpoint. Tout ceci constitue un comportement antisocial. C'est un manque de respect et un manque de savoir-vivre tolérés à cause du contexte anti-rondeurs féminines. L'embonpoint n'est pas une maladie. Car les gens qui en font ne souffrent pas nécessairement d'une maladie. S'ils en ont une maladie, ce n'est pas nécessairement reliée à leur embonpoint. Mais en écoutant parler les intégristes anti-obésité, on a l'impression que quand ils voient une personne ronde passer devant eux, ils la voient comme une personne très malade, comme si elle souffrait de la lèpre. Elle est en phase terminale d'une maladie chronique. Pour eux, les personnes qui font de l'embonpoint sont en perditions. Il faut tout faire pour les sauver en essayant de les arrêter de manger. Le discours anti-obésité est psychotique. Suite à cette recherche faite sur les Inuits. Il faudrait faire des recherches sur les facteurs qui fait qu'une personnes est en santé sans tenir compte des préjugés anti-gros, sans tenir compte du poids corporel. Parce qu'il n'y pas de lien direct entre l'embonpoint l'apparition de telle ou telle maladie. Par contre, les régimes et les diètes affaiblissent le corps et le rendent plus vulnérable aux maladies. C'est la préoccupation par rapport au poids corporel qui est nuisible plus que le poids en lui-même. La maxime se confirme une fois de plus ici : « Être en santé est une question de bonnes habitudes alimentaires et de vie et non une question de poids corporel. » Commentaire fait par José Breton
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