Délaisser la malbouffe et bouger
Journal de Québec 20 septembre 2006 page 31

Sujet: Une école pro-anorexique

On peut y lire :

Amener une gang d'ados à délaisser la malbouffe et à bouger davantage, voilà le défi que s'est donné, il y a trois ans, le directeur de l'école secondaire De Rochebelle, à Sainte-Foy, Guy Dumais. 

Le pari n'est pas encore gagné, mais les progrès sont tangibles. De fait, les stratégies mises de l'avant dans cette école de 2100 élèves ont servi de modèle au plan d'action santé qu'à adopté, au début de l'année 2006, la commission scolaire des Découvreurs pour l'ensemble des écoles de son territoire. 

«C'est étonnant comme les adolescents «tripent» sur les bars à salades. Les jeunes aiment composer leur repas. Tous les menus à la cafétéria sont validés par une équipe de la Chaire sur l'obésité de l'université Laval, avec qui nous travaillons depuis trois.» 

«Nous avons une sandwicherie, avec des aliments de bonne qualité, sans charcuterie. Un contrat de trois ans a été conclu avec Cafétérias Monchâteau (fournisseur exclusif pour toute la commission scolaire), tant pour les machines distributrices que la cafétéria. Toutes les boissons gazeuses et friandises sont interdites, depuis l'an dernier. On y est allé progressivement, avec l'appui du Conseil des élèves», explique M. Dumais.

Mon commentaire

Sortir les aliments dits de malbouffe des écoles est une grave erreur. Je dirais même plus, cela n'aura que des effets néfastes. Les intégristes anti-obésité/malbouffe de l'université Laval de prendre en otage les étudiantes de cette polyvalente pour vérifier l'imposabilité de leurs préceptes religieux. 

Définir la malbouffe, dans le sens de mauvais aliments, cela serait des aliments avariés ou contaminés par des bactéries dangereuses. Autrement, il n'existe pas de mauvais aliments. Par contre, pour les intégristes anti-obésité, ils se servent de ce terme diabolique pour décrire les aliments qui sont riches et sucrés. En d'autres mots, ceux qui font supposément engraisser.

Quel objectif une anorexique poursuit-elle ? Elle recherche à ingérer le moins possible de calories. Elle évite tout ce qui est gras et sucré ou, en d'autres mots, elle évite la malbouffe. 

La décision de retirer la malbouffe aura comme seul résultat de glorifier les privations et le contrôle alimentaire chez les adolescentes. Il y aura donc plus d'étudiantes qui développeront un désordre alimentaire. 

La majorité des adolescentes sont plus ou moins bien dans leur peau à cause du contexte culturel. Elles croient dur comme fer, que pour plaire aux garçons, il faut être mince. En mangeant de la malbouuffe, elles vont engraisser et devenir repoussantes. Par association d'idées, avoir des rondeurs, en plus d'être laid, c'est mauvais pour la santé. On leur donne une raison de plus de haïr leurs rondeurs.

Par conséquent, cette décision du directeur de l'école secondaire De Rochebelle à Sainte-Foy, Guy Dumais, vient indirectement légitimer l'anorexie comme un comportement sain. Pour lui, les désordres alimentaires sont valables et souhaitables. Mieux vaut, des étudiantes affamées et mal dans leur peau, que de déplaire aux discours des intégristes anti-obésité. Malheureusement, l'école secondaire De Rochebelle a pris la décision d'encourager ses étudiantes à haïr leurs rondeurs.   

Le conseil étudiant a été forcé d'accepter cette décision inconséquente et dangereuse pour la santé des étudiantes. Si cette école avait eu une politique pour prévenir les désordres alimentaires, elle n'aurait jamais embarqué dans l'absurdité inutile de la lutte anti-obésté/malbouffe. 

Commentaire fait par José Breton

Complément d'informations :

L'histoire

Dur combat contre la malbouffe

Manger santé à l’école

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Durant la semaine de relâche - Gare aux calories!

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La malbouffe pourrait être interdite dans les écoles

La contre partie

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Manifestation pro-malbouffe à l'école secondaire De Rochebelle

Le contrecoup du discours anti-obésité

Non aux repas équilibré à la cantine!  

Obésité : la malbouffe à l'école accusée injustement?

Malade à force de faire attention

L'anorexie et la boulimie frappent de plus en plus jeune

"Banning Junk Food Accomplishes Nothing."

Banning Junk Food Accomplishes Nothing

The researchers reported no relation between intake of snack foods and subsequent changes in bodyweight among the 6, 774 boys and an inverse relation (meaning snack food intake was associated with lower weight gain) among the 8,203 girls.

War on Junk Food


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