Témoignage, dénonciation et
avertissement Témoignage Voici les courriels reçus d'une personne qui désir garder l'anonymat que je nommerai Fabi. 1er courriel reçu le 27 décembre 2003 Bonjour,Je vis un drame depuis 1 an. 2e courriel reçu le 29 décembre 2003 Bonjour, Je vous remercie pour votre prompte réponse.J'ai subi une liposuccion le 25 octobre 02. Je désirais améliorer une petite culotte de cheval. Je n'étais pas du tout complexée, au contraire, j'étais très fière de moi. On me faisais très souvent des compliments sur ma ligne, en fait, j'étais + que très bien habillée, je portais tout ce que je voulais.C'est seulement nue que ce petit élargissement latéral me gênait ( un peu!). J'ai consulté 2 ou 3 chirurgiens en 2 ou 3 années de délai ( ce n'était vraiment pas un problème pour moi) Ces chirurgiens semblaient penser que c'était une bonne indication dans mon cas, puisque très localisé. Je mesure 1m71 pour 55 kg. Je n'aurais voulu prendre aucun risque pour si peu de chose et n'ayant jamais été anesthésiée, je ne voulais pas prendre le moindre risque d'allergie ou autre. Donc, je me disais qu'il serait toujours temps d'y repenser le jour où je devrai être opérée pour une raison médicale. Puis, des mois plus tard, une copine m'apprends qu'elle a subit une liposuccion avec une simple anesthésie locale. Vraiment pour moi, me dis-je! Je suis allée voir ce dermatologue; il ne m'a pas dit que l'anesthésie locale comportait des risques aussi. En fait, il ne m'a rien dit du tout, cela semblait très anodin comme intervention puisque c'était vraiment infime ce que je désirais comme correction. Petit entretien de moins de 20 minutes, il m'a juste demandé si je prenais des médicaments: j'ai répondu non. J'ai laissé passé l'été, puis fin septembre, j'ai retéléphoné à ce dermatologue. Intervention prévue pour le 25 octobre , je peux venir seule, je pourrai reprendre ma voiture directement après l'intervention. Vraiment rien ne me fait prendre conscience de ce qui m'attends! Quand j'y pense, j'étais si naïve, je voyais les médecins comme des bons pères, soucieux avant tout de la santé, raisonnables et responsables. Je me sens si ridicule à présent!!! Toute confiante a ce moment là, j'ai fait de mon mieux pour supporter cette intervention, je ne me sentais pas bien du tout et je me concentrais afin de ne pas me laisser submerger par mon stress. J'ai reçu un petit sédatif en cours d'intervention. Ensuite, de retour chez moi, n'abusant jamais d'aucun médicament, j'ai juste pris 2X 1/2 dafalgan. J'ai porté ma gaine plus longtemps que prévu par prudence, je ne ressentais aucune crainte, je n'attendais aucun changement important. Le 17 Février, je m'habille comme chaque matin et d'un coup je ressens de vives douleurs dans les plis fessiers. Je m'affole, je vais regarder dans le miroir et j'essaie de comprendre ce qui se passe! Mon pantalon rentre de plus de 3 cm sous mes fesses, je suis tiraillée de partout. J'ai commencé cette réponse dès que j'ai reçu votre message, depuis j'ai du mal à poursuivre et ça m'ennuie parce que j'y pense tout le temps, je suppose que ça me blesse terriblement de raconter cette horreur. D'autant que je suis en train de perdre espoir. Et pourtant j'ai tellement besoin d'aide. Je ne voudrais pas que vous ayez l'impression qu'il s'agit de x ou z, c'est pourquoi je vous envoie dès maintenant cette 1° partie. Je m'y remet dès que possible. Encore merci de m'avoir répondu. Ce que lui est répondu J'ai lu avec attention votre la premier partie de votre histoire en
attente de la deuxième partie. 3e courriel reçu le 16 janvier 2003 Suite...J'ai appelé le dermatologue et l'ai revu en urgence, il m'a dit " les femmes aiment les plis dans leur pantalon après une liposuccion! Mettez votre pantalon dans l'eau bouillante et n'y pensez plus!!" J'ai consulté de nombreux chirurgiens: mal sculptée, trop aspiré, faites vous faire des pantalons sur mesure, vos douleurs sont psychologique, vous devrez prendre des anti douleurs à vie, etc, etc;;;- Je ne trouve pas l'aide dont j'ai besoin. Je suis allée m'inscrire dans 2 associations dont je suis très déçue également. Je sens que je m'enfonce, au lieu de diminuer les douleurs augmentent; j'ai beaucoup de mal à sortir de chez moi pour aller travailler ou tout simplement pour faire mes courses tant je suis gênée physiquement. Je n'ai pas peur du regard des autres, personne ne voit rien, mais j'ai mal. Y a t'il des examens qui pourraient mettre en évidence des lésions des tissus musculaire et autres? Sur le conseil d'un avocat, je suis allée chez un neuro psychiatre, il m'a fait subir des tests et à sa surprise (pas à la mienne) il s'avère que ces tests ne montrent aucun signe de névrose, psychosomatisation etc;;; Il me croit enfin! Mais rien de plus. Avez vous des conseils à me donner, je veux d'abord retrouver le confort et puis je veux être dédommagée de tous ces frais de visite chez les médecins, je voudrais aussi attaquer en justice ce dermatologue mais ça semble bien difficile. Ce que lui est répondu Bonjour, Fabi. 4e courriel reçu le 16 janvier 2003 Je vous envoie une lettre que j'ai écrite dans les premiers mois qui ont suivi l'apparition des douleurs, je voulais envoyer cette lettre aux médecins consultés et qui n'ont guère prêté attention à ma souffrance.« Alors je vous le demande, comment peut-on se permettre de ne pas entendre que je me trouvais très bien. Comment a-t-on pu m'aspirer comme une grosse femme? J'étais mince et pourtant un beau "
pet" bien rond. Comprenez-vous mon drame? Voyez-vous ce que j'ai perdu ? Je n'avais aucune idée des risques, j'ai fait en sorte d'éviter celui de l'anesthésie totale car je n'ai jamais été opérée auparavant. J'ai dit au Dr M. que c'est pour cette raison que je le choisissais, il ne m'a pas dit que l'anesthésie locale comportait autant de risques que la totale et il ne m'a pas avertie de tous les autres risques alors que je lui ai bien dit que je ne voulais en prendre aucun pour si peu de chose. Je suis prête à tous les efforts pour récupérer quelque chose d'acceptable, je vous supplie de m'en donner les moyens.
Suis-je responsable ? Cela me paraissait si peu de chose, j'étais si certaine d'être heureuse de cette amélioration. C'était nue et en
maillot que cette petite culotte de cheval me gênait, elle ne se voyait
pas et j'étais » plus que bien » lorsque j'étais habillée. Ce médecin a-t-il le
droit d'ignorer ma demande et d'agir comme bon lui semble ? J'ai besoin de votre aide ; m'auriez vous sculptée comme il l'a fait ? Je vous en prie, j'ai besoin qu'un spécialiste donne son avis par écrit. J'ai besoin de soins car j'ai mal. Il faudra certainement me réopérer pour corriger l'asymétrie qui me gêne tant et je prie pour que l'on puisse améliorer mon apparence quand je suis habillée. Je n'ai pas les moyens financiers pour pallier tout cela et je pense d'ailleurs que ce n'est pas à moi de supporter tous ces frais supplémentaires. L'opération était déjà très chère, moi qui croyais me faire un beau cadeau !
5e courriel reçu le 23 janvier 2003 Pouvez vous me donner d'autres conseils, connaissez vous des personnes qui ont le même problème que moi?Les médecins que j'ai consultés depuis semblent ne pas comprendre mes douleurs ou alors refusent ils d'admettre. Les explications que j'ai lues sur votre site telles que: certains tissus adipeux seraient essentiels à la santé de la femme.etcc;;; Est ce que certains médecins ont déjà étudier cela? En fait, je voudrais savoir comment faire reconnaître la vérité de ce que je ressens. Puis je m'appuyer sur des études qui auraient été réalisée? Pourriez vous me conseiller de rencontrer quelqu'un digne de confiance? En réponse à ces questions: Oui, les médecins ont appris que le tissus adipeux joue un rôle essentiel pour la santé de l'être humain et surtout pour les femmes. Ce rôle est bien décrit dans les livres de physiologie. La culotte de cheval est une région du corps où le tissus adipeux est intimement lié avec le système endocrinien, production d'œstrogène pour optimaliser la fertilité de la femme. Toucher à cette partie du corps de la femme est aussi ridicule que de vouloir arracher une partie du poumon. Pour faire reconnaître la vérité de ce que tu ressens. Il faut faire des recherches dans les livres de physiologies pour connaître le système énergétique et endocrinien et d'anatomie pour connaître les nerfs (les corpuscules lamellaires de Vater Pacini et les corpuscules tactiles de Meissner) et les vaisseaux sanguins qui se trouvent dans le tissus adipeux. Pour passer devant la cour dans le but de poursuivre ce Dr M., il faut que tu te trouves un spécialiste, genre professeur de physiologie dans une université. Pour expliquer les dommages que tu as subis. Un tel prof d'université serait une personne de confiance parce qu'il n'a pas d'intérêt à protéger des médecins. Pour les recherches, elles sont surtout faites en anglais. Sur internet, il possible d'en trouver. Si vous avez des questions à lui poser ou des conseils à lui donner. Je vais lui faire parvenir sur son courriel. Mon Courriel Liens sur la liposuccion en Belgique Clinique
de l'Observatoire | www.clinique-observatoire.be Liste alphabétique des membres de Société Belge de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique. L'adresse du cabinet du Dr P. M. X3 rue L. LIEGE Belgique Liens sur la liposuccion: Dans l'actualité PUBLICITÉ INACCEPTABLE SUR LA LIPOSUCCION Liposuccion 300 dollars de rabais : 20 questions sur... - La liposuccion Beauté - À l'attaque des bourrelets indésirables La santé en question... - La liposuccion Opération remodelage Les dangers parfois mortels de la liposuccion Dans la théorie Le poids adéquat: la masse adipeuse, les menstruations et la fertilité Modèle théorique de l'homme et de la femme de référence selon Behnke Vue d'ensemble des fonctions du tissu adipeux chez la femme Sur le web en général Endocrine functions of the adipose tissue Article: The Nervous System and Adipose Tissue Mon commentaire La liposuccion doit être interdite le plus rapidement possible. Copyright © 2004, Les Éditions de la femme Tous droits réservés. |