Pour aller voir l'intégrale de l'émission

1
1Pour avoir répéter mot à mot les allégations, non fondées ou contestables, des extrémistes anti-obésité/malbouffe concernant leur prétendue épidémie d'obésité. Ce qui va à l'encontre de la mission de cette émission de radio qui est de faire des reportages basées sur l'analyse de l'actualité. Ce qui implique un effort de recherche pour comprendre les tenants et les aboutissant de ce sujet traité.

Ce qui revient à dire que Dimanche magazine a utilisé les ondes de l'état canadien pour diffuser la propagande des extrémistes anti-obésité/malbouffe.

Explication

Voici les deux allégations constestables dites lors de la diffusion de ce pseudo reportage:

1- Depuis le milieu des années 2000, l'OMS et de nombreux experts sonnent l'alarme et nous rappellent que l'obésité des enfants est l'un des plus grands défis pour la santé publique au 21e siècle. L'augmentation de l'obésité est si rapide et si étendue qu'on parle d'une véritable épidémie.

2- Au Canada, l'obésité a triplé chez les adolescents. Des chercheurs estiment maintenant que l'espérance de vie des jeunes pourrait être réduite de 2 à 5 ans d'ici un demi-siècle, si la tendance se maintient. Qui sont ces jeunes obèses? Comment enrayer ce fléau?

Y a-t-il vraiment une augmentation de l'obésité chez les enfants ?

Y a-t-il vraiment eu des changements dans les habitudes de vie des gens qui expliqueraient l'augmentation de l'obésité chez les enfants ?

Est-il raisonnable ou honnête d'affirmer que l'espérance de vie des jeunes pourrait être réduite de 2 à 5 ans d'ici un demi-siècle ?

N'est-ce pas une tentative de faire peur aux gens pour tenter de les influencer à adopter un certain comportement ?

Il y a des spécialistes de la question qui possèdent des opinions différentes, pourquoi ne pas en tenir compte?

Ne pas en tenir compte, c'est de croire au discours de ceux qui ont adopté la position extrémistes anti-obésité, parce ceux-ci auraient l'ultime vérité. Les journalistes de l'émission Dimanche Magazine n'ont pas agi en en fonction des règles journalistiques mais en fonction d'un dogme imposé par des groupes de pressions.

Si je me plains, ce n'ait pas pour rien. Les journalistes de radio-canada se doivent de considérer l'existence d'un autre coté de la médaille. Les exagérations des intégristes anti-obésité/malbouffe contribuent à maintenir les femmes dans l'obsessions de la minceur. Pourquoi cette insensibilité de la salle des nouvelles de radio-canada face à cette souffrance féminine.

Troubles de l'alimentation - Effets pervers

Les régimes contre l'obésité sont inefficaces

Malade à force de faire attention

Le contrecoup du discours anti-obésité

L'anorexie frappe au primaire

End the War on Obesity: Make Peace With Your Patients

Le poids corporel pour les femmes est plus important que l'amour

Devenir plus mince ne rend pas plus heureux

Si l'entreprise commerciale Weight Watchers se dit qu'elle contribue à la réduction de l'épidémie d'obésité, il y a un problème là.

Weight Watchers est une méthode d'amaigrissement recommandée par le conseil du statut de la femme et par le fonds pour la promotion des saines habitudes de vie

Les bons points de l'embonpoint

Cher Monsieur,

Je réponds brièvement à la plainte que vous avez transmise à l'ombudsman de Radio-Canada au sujet de l'émission Dimanche magazine du 16 janvier dernier. Vous y critiquez en particulier le contenu du reportage sur l'obésité. Je vous assure que l'équipe n'a eu recours qu'à des sources crédibles et vérifiées et qu'en aucun temps elle n'a fait le jeu de ceux que vous appelez les «extrémistes anti-obésité/malbouffe».

J'affirme aussi qu'elle est parvenue à traiter de cet enjeu de santé publique dans le respect de tous les gens concernés, sans sombrer dans ce que vous nommez «l'obsession de la minceur».

Je vous remercie de nous avoir transmis votre opinion sur la question.
Luc Simard
Directeur des affaires publiques radio
Radio-Canada

Qu'est-ce que je devrais comprendre de votre réponse et surtout quand vous me dites que «l'équipe n'a eu recours qu'à des sources crédibles et vérifiées» à la lumière de l'énoncé de ma plainte ?

Qu'est-ce que pour vous une source crédible ?

Comme dans votre reportage vous n'avez tenu compte que d'une seule opinion, d'une seule vision ou d'une seule façon de voir les choses (intégriste anti-obésité/malbouffe), je me permets de penser que pour vous ceux qui pensent différemment de vous n'ont pas de crédibilité. En d'autres mots, ceux qui pensent différemment de vous sont des fous furieux qui ne se savent ce qu'ils disent.

À travers les liens internet que j'ai joint à ma plainte je vous ai démontré que c'est un fait qu'il y a des spécialistes qui n'ont pas adopté la position extrémiste des intégristes anti-obésité. Ce n'est pas tout le monde qui sont d'accord d'exagérer pour faire peur aux gens pour avoir l'impression de se sentir utile.

Sont-ils fous ceux qui disent que lutte anti-obésité contribue au développement des désordres alimentaires?

Est-ce que le Dr David Rosen est un fou quand il dit que «comme les effets pervers des campagnes de lutte contre l'obésité qui accentueraient, chez des candidats vulnérables, les tendances aux troubles alimentaires. L'hypothèse est déconcertante, mais crédible. Serions-nous en train d'encourager un problème en tentant d'en éradiquer un autre?»

Est-ce que le psychiatre Gérard Apfeldorfer est un fou quand il dit que: «Pourtant, l'Afssa conclut en recommandant à tous de suivre les préceptes du PNNS : manger moins gras. Que de contorsions, pour protéger ce programme dont les slogans, à force de se vouloir universels, finissent par se révéler faux et culpabilisateurs.»

Est-ce que le Dr Wilkins est un fou quand il dit que : «De plus en plus d'enfants se font lessiver les oreilles avec l'obésité. Ce discours est omniprésent dans les écoles, où on va même jusqu'à calculer l'indice de masse corporelle [IMC] dans les classes. Je vois des ados un peu rondelets, gênés par ce discours, qui se font vomir parce qu'on leur a dit qu'ils étaient trop gros»

Est-ce que Linda Bacon, MA, PhD est un folle quand elle dit que : «Regardless of one's willingness to challenge assumptions, I expect that many are in agreement with the most damning criticism against the "war on obesity": It just isn't working.»

Quand vous parler d'obésité, si vous ne n'osez pas traiter de toutes les opinions existant sur ce sujet, c'est que vous n'êtes pas neutre et que vous voulez ainsi éviter de diluer le message des intégristes anti-obésité pour ne mettre un doute dans l'esprit des gens. Ce qui est journalistiquement inacceptable.