La mauvaise foi de Radio-Canada
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Monsieur, Merci
d'avoir pris le temps de nous écouter et de nous écrire. Nous avons
visionné attentivement l'émission du vendredi 26 novembre et nous
avons fait parvenir votre plainte à la direction de l'émission
simondurivage.com.
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2e plainte
Plainte
envers l'émission les Années Lumières et de leur Bar des sciences
diffusée le 19 décembre 2004, sur le sujet de la malbouffe.
http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/anneeslumiere/
Encore une émission dirigée dans un seul sens. Dans le sens de la
dramatisation et de l'exagération du discours concernant le sujet de
l'obésité/malbouffe.
Pourquoi, on ne m'a pas contacté ou invité à cette émission pour
avoir une personne qui donne un autre son de cloche sur ce sujet. Cela
aurait été facile à faire du fait que j'habite la ville de Québec et
que cette émission fut enregistré à Québec?
José
Breton
Belles Rondeurs
Leur réponse:
Montréal, le lundi 10 janvier 2005 M. José Breton Monsieur, Je viens de lire votre lettre à propos de l'émission les Années-lumières du 19 décembre dernier et je vous en remercie. Je dois vous dire que je ne comprends pas très bien le sens de votre plainte. Cette émission portait simplement sur l'alimentation et la santé. Il ne m'a pas semblé que le ton y était exagéré. Comme vous l'a déjà écrit, l'an dernier, mon collègue de la télévision Guy Filion, la très grande majorité des études scientifiques établissent un rapport direct entre une saine alimentation et un bon état de santé. Il est donc normal que les sujets sur la saine alimentation aient une bonne place dans nos émissions. Cela ne signifie d'aucune manière que nous soyons en campagne pour ou contre certaines catégories de personnes ou certains critères esthétiques. Rien dans nos politiques journalistiques ne nous commande donc d'interviewer un partisan de la rondeur, chaque fois que nous abordons un sujet alimentaire. Le simple fait de tenir un site Internet, ou de manifester son intérêt pour un sujet, ne donne pas non plus un accès automatique aux médias. Cela dit, soyez assuré que les équipes concernées pourront lire votre message. Nous sommes toujours intéressés à connaître les réactions de nos auditeurs et vous pouvez écrire à nouveau l'Ombudsman de Radio-Canada, si vous le jugez nécessaire. Je vous souhaite une bonne année 2005 et vous prie d'accepter mes meilleures salutations. Geneviève Guay Directrice du développement professionnel, De la formation et des affaires générales Information radio |
Ma réaction envoyée à l'ombudsman :
L'émission simondurivage.com a commenté le reportage sur le marketing des aliments destinés aux enfants dans l'optique de la guerre à l'obésité/malbouffe. L'industrie alimentaire serait responsable de l'augmentation des cas d'obésité (absurde). Cette émission n'a pas dérogé de la politique éditoriale de Radio-Canada sur le sujet. Une politique fidèle au discours dogmatique des intégristes anti-obésité.
S'en prendre au marketing d'aliments destinés aux enfants, c'est le comble de l'exagération. Tous les produits alimentaires sont vendus avec une belle étiquette. C'est logique et ça va de soi dans une stratégie commerciale. Si la nourriture serait gratuite, cela ne serait pas nécessaire.
Donc de toute évidence, les employés de Radio-Canada ont adopté l'opinion d'un groupe de pression soutenu, d'après moi, par l'industrie de l'amaigrissement. Pour ce groupe de pression (chaire de recherche sur l'obésité de l'université Laval) la santé de la population, ce n'est pas le plus important, c'est l'argent qu'il l'est.
Dans toutes les émissions de radio-canada sans exception, l'exagération entourant la situation de l'obésité/malbouffe, à force de loi. Ce choix de politique éditoriale va à l'encontre des principes journalistiques et de la liberté d'expression. En effet, radio-canada, prend l'opinion des intégristes anti-obésité comme une vérité incontestable. En la réalité, il n'y a pas de consensus dans le milieux scientifique concernant ce sujet.
En fait de compte, je pense qu'on ne tient pas compte de mon opinion, parce qu'il pense que je suis le seul à penser ce que je pense, que je suis un excentrique, que je suis un imbécile et un fou furieux.
Ainsi, dans la réponse de Madame Geneviève Guay, elle exprime bien le choix de politique éditorial que Radio-Canada a fait. Elle s'est permis de m'insulter grâce à elle.
Cette émission de radio a été enregistrée dans la ville où j'habite sous la forme d'un forum où plusieurs personnes pouvaient exprimer leur opinion, ils n'ont même pas pensé à m'inviter.
À l'écoute de cette émission, tous les intervenants allaient dans le même sens. Aucune divergence d'opinion. "La malbouffe est le pire fléau que l'humanité est eue à subir." Cela a comme conséquence de distorsionner la réalité.
Tout cela, prouve que Radio-canada refuse d'entendre une opinion divergente sur ce sujet. Ne pas considérer les gens qui sont contre la dramatisation de l'embonpoint, c'est inconcevable. Rendu à ce niveau, on ne parle plus de journalisme, mais d'une forme d'endoctrinement pour diriger l'opinion publique. En diffusant qu'une seule opinion, on ne permet pas aux gens de faire un choix.
Donc, j'accuse radio-canada à nier l'existence d'une opinion divergente concernant le sujet de l'obésité/malbouffe.
Cette politique éditoriale a des conséquences. Ainsi, la couverture très fréquente et moraliste concernant l'obésité/malbouffe est très nuisible à l'estime des jeunes femmes, à cause de la situation actuelle de l'obsession de la minceur. L'obsession des journalistes, de parler de ce sujet très fréquemment, en encourage les jeunes femmes à verser dans les restrictions caloriques et le contrôle de soi. Ce comportement amène à l'anorexie et aux désordres alimentaires.
Quand madame, Geneviève Guay, me dit:
"Rien dans nos politiques journalistiques ne nous commande donc d'interviewer un partisan de la rondeur, chaque fois que nous abordons un sujet alimentaire"
Prouve qu'elle n'a jamais consulté mon site web, qu'elle n'a jamais essayé de comprendre le travail que je fais, qu'elle ne s'est jamais intéressé à l'opinion du "fat acceptance" et des personnes qui viennent en aide aux anorexiques.
Les deux experts sont davantage outrés par l'effet des campagnes contre l'obésité. «Ça, j'en ai complètement marre, vocifère le Dr Wilkins. [ Anorexie une question de poids - Journal le Soleil du mardi 16 décembre 2003 page B1] http://www.chez.com/affection/dec03a.htm
Sa politique journalistique semble, celle de l'autruche. Une politique journaliste de choisir l'opinion de son choix et de ridiculiser ceux qui ont une opinion différente.
Comme unique réponse à cette plainte, j'aimerais obtenir du président-directeur général de Radio-Canada qu'il me dise ce qu'il en pense. Est-ce possible qu'il existe des gens, comme moi, qui a une opinion diamétralement opposée à celle choisie par vos employés, concernant l'obésité/malbouffe?
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