La mauvaise foi de Radio-Canada
la suite

Voici la réponse qu'ils m'ont fait parvenir, suite à la lettre d'insatisfaction ci-dessous, que je leur ai fait parvenir. Lettre, qu'ils m'ont fait parvenir par poste prioritaire pour m'impressionner je suppose.

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Je leur ai fait un commentaire de fond. Un commentaire fait en général en relation avec leur choix de politique éditoriale commune. Ils sont revenus bêtement, à me donner une justification en relation précise avec les deux émissions, sur lesquelles j'avais fais une plainte. L'intelligence ne semble pas être un critère d'embauche à Radio-Canada. 

La seule chose que j'ai demandée, c'est de savoir si le directeur général pense qu'il existe deux opinions concernant l'obésité/malbouffe. Je ne leur ai pas demandé d'entrevue dans une de leur prochaine émission. Ne pas répondre à cette question, c'est y répondre indirectement par la négative. Donc, les employés de Radio-Canada ont choisi d'exclure toutes les informations et les opinions qui contredisent leurs croyances.

Pourtant:

Il y a la position de la communauté internationale des intégristes anti-obésité dont la chaire de l'obésité de l'université Laval fait partie.

Et les autres qui ont une opinion qui différente.

Glenn Gaesser

Paul Campos

Catherine Bégin


1re plainte

« Plainte envers l'émission simondurivage.com http://radio-canada.ca/actualite/simondurivage/  du 26 novembre 12h30 qui avait pour titre *Les enfants: cibles du marketing alimentaire?

Un traitement moraliste et extrémiste qui diabolisait la nourriture et l'industrie alimentaire. Dans le contexte actuel de rectitude alimentaire, associé à la lutte contre l'obésité et la malbouffe. C'est
inacceptable.

Je leur ai envoyé un courriel pour dire mon opinion, ils ne l'ont pas choisi de le lire. Ils ont choisi seulement de faire parler et lire les courriels qui allaient dans le sens de leur opinion extrémiste.

Bel exemple que radio-canada ne tient compte que d'une seule opinion. C'est une tentative de manipuler l'opinion des gens. On n'a pas encore solliciter mon opinion malgré votre promesse de le faire.

José Breton
Belles Rondeurs

Leur réponse:

Monsieur,

Le vendredi 26 novembre, vous avez fait parvenir un courriel à l'émission simondurivage.com diffusée en milieu de journée à l'antenne principale de la Télévision de Radio-Canada. Les responsables de cette émission n'ont pas mis en ondes le contenu d'un courriel que vous leur avez fait parvenir, décision qui vous a déplu. En après-midi, vous avez écrit à M. l'ombudsman Renaud Gilbert le courriel qui suit :

Merci d'avoir pris le temps de nous écouter et de nous écrire. Nous avons visionné attentivement l'émission du vendredi 26 novembre et nous avons fait parvenir votre plainte à la direction de l'émission simondurivage.com.

Notons que le mandat de cette émission est de rediffuser en partie des reportages en provenance de nos émissions d'affaires publiques et de poursuivre la discussion en direct afin de permettre à plusieurs téléspectateurs d'exprimer leurs points de vue. M. Durivage recevait comme invitées ce jour-là deux personnes présentes dans le reportage de l'émission L'Épicerie, soit la nutritionniste de l'Université de Montréal, Mme Marie Marquis, et la présidente de l'entreprise Youthopia à Toronto, Mme Pascale LeBlanc.

Notons que le reportage de L'Épicerie portait sur les enfants, cibles du marketing alimentaire. Il ne portait pas spécifiquement sur la qualité des aliments variés présentés à l'écran. Bien sûr, nous avons tous compris que tous les aliments n'ont pas une valeur nutritionnelle identique. Le reportage de L'Épicerie (que nous n'avions pas vu) nous a étonné, car nous ne fréquentons plus les produits pour enfants depuis quelques années. Or, quelle surprise que de constater à quel point les entreprises de la vidéo et celles des produits alimentaires ont procédé à une convergence évidente. Nous ne critiquons pas ce fait; nous le constatons, tout simplement. Comme cela a été dit au cours de l'émission, les enfants sont influencés par ce rapprochement entre les produits alimentaires et leurs « vedettes » préférées. L'exemple de Spiderman a été présent tout au long de l'émission.

Cela dit, citons deux paragraphes en provenance du réalisateur de l'émission, M. Patrice Pouliot, commentaire envoyé à la suite de la lecture de votre texte :

« L'émission de 12 h 30 (HE) a une durée d'une heure. Au cours de cette heure (le vendredi 26 novembre), nous avons pris 6 appels et diffusé 7 courriels sur les 55 que nous avons reçus. Voici le libellé du texte qui se trouve sur notre site Internet et qui invite les gens à nous écrire :

Vous voulez nous faire connaître vos réflexions, vos interrogations sur ce que vous avez vu et entendu à l'émission aujourd'hui? Faites faire de l'exercice à votre clavier et écrivez-nous! Qui sait, Simon aura peut-être le plaisir de vous lire sur nos ondes! »

Le rédacteur en chef de simondurivage.com, M. Mychel St-Louis, nous a rappelé qu'il est impossible de diffuser tous les commentaires des Internautes et des gens au téléphone. Il s'efforce de faire un choix judicieux en respectant la variété des propos, la provenance, l'âge et le sexe des personnes, ainsi de suite. Bien sûr, nous sommes dépendants des commentaires qui nous sont soumis. Le 26 novembre, nous avons diffusé des réactions en provenance de Montréal, Longueuil, Ottawa, Sainte-Julienne, Blainville, Jonquière, Memramcook (N.B.), Victoriaville, Gatineau, et Vaudreuil-Dorion. Nous estimons qu'en une heure, ce n'est pas si mal. Mais répétons-le, nous ne pouvons pas diffuser tous les commentaires qui nous sont acheminés.

D'autre part, nous n'acceptons pas vos propos lorsque vous soutenez que nous avons « diabolisé la nourriture et l'industrie alimentaire ». Nous avons abordé le sujet du marketing qui vise les enfants. Nous n'avons pas fait un inventaire de tous les produits alimentaires destinés aux enfants, en les classant selon une méthode scientifique. Cela n'était pas l'objet du reportage de L'Épicerie et de l'émission simondurivage.com.

Enfin, permettez-nous de vous écrire que nous souscrivons au principe de l'équité inscrit dans notre code de déontologie. Donc, il est faux d'écrire que « Radio-Canada ne tient compte que d'une seule opinion ». La présence de Mme LeBlanc à l'émission témoigne de notre respect. Cette dame conseille les entreprises qui produisent des aliments destinés aux enfants. Elle a longuement exprimé son point de vue, parlant de sains dosages et de la responsabilité des parents.

Nous vous rappelons que vous pouvez faire part à nouveau de votre point de vue à M. l'ombudsman si vous n'acceptez pas notre réponse. Il relève directement du président-directeur général et il a le pouvoir de faire enquête au nom des téléspectateurs. Vous pouvez toujours le joindre à l'adresse électronique : ombudsman@radio-Canada.ca

Recevez, Monsieur Breton, nos salutations les plus sincères.

Guy Filion
Adjoint au directeur général des programmes (SRC-RDI)
Information-Télévision française
Société Radio-Canada

c.c.-ombudsman

 

2e plainte

Plainte envers l'émission les Années Lumières et de leur Bar des sciences diffusée le 19 décembre 2004, sur le sujet de la malbouffe.

http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/anneeslumiere/

Encore une émission dirigée dans un seul sens. Dans le sens de la dramatisation et de l'exagération du discours concernant le sujet de l'obésité/malbouffe.

Pourquoi, on ne m'a pas contacté ou invité à cette émission pour avoir une personne qui donne un autre son de cloche sur ce sujet. Cela aurait été facile à faire du fait que j'habite la ville de Québec et que cette émission fut enregistré à Québec?

José Breton
Belles Rondeurs

Leur réponse:

Montréal, le lundi 10 janvier 2005 
M. José Breton
 
Monsieur,
 
Je viens de lire votre lettre à propos de l'émission les Années-lumières du 19 décembre dernier et je vous en remercie.
 
Je dois vous dire que je ne comprends pas très bien le sens de votre plainte. Cette émission portait simplement sur l'alimentation et la santé. Il ne m'a pas semblé que le ton y était exagéré. Comme vous l'a déjà écrit, l'an dernier, mon collègue de la télévision Guy Filion, la très grande majorité des études scientifiques établissent un rapport direct entre une saine alimentation et un bon état de santé. Il est donc normal que les sujets sur la saine alimentation aient une bonne place dans nos émissions.
 
Cela ne signifie d'aucune manière que nous soyons en campagne pour ou contre certaines catégories de personnes ou certains critères esthétiques. Rien dans nos politiques journalistiques ne nous commande donc d'interviewer un partisan de la rondeur, chaque fois que nous abordons un sujet alimentaire.
 
Le simple fait de tenir un site Internet, ou de manifester son intérêt pour un sujet, ne donne pas non plus un accès automatique aux médias.
 
Cela dit, soyez assuré que les équipes concernées pourront lire votre message. Nous sommes toujours intéressés à connaître les réactions de nos auditeurs et vous pouvez  écrire à nouveau l'Ombudsman de Radio-Canada, si vous le jugez nécessaire.
 
Je vous souhaite une bonne année 2005 et vous prie d'accepter mes meilleures salutations.
 
Geneviève Guay
Directrice du développement professionnel,
De la formation et des affaires générales
Information radio

Ma réaction envoyée à l'ombudsman : 

L'émission simondurivage.com a commenté le reportage sur le marketing des aliments destinés aux enfants dans l'optique de la guerre à l'obésité/malbouffe. L'industrie alimentaire serait responsable de l'augmentation des cas d'obésité (absurde). Cette émission n'a pas dérogé de la politique éditoriale de Radio-Canada sur le sujet.  Une politique fidèle au discours dogmatique des intégristes anti-obésité.  

S'en prendre au marketing d'aliments destinés aux enfants, c'est le comble de l'exagération. Tous les produits alimentaires sont vendus avec une belle étiquette. C'est logique et ça va de soi dans une stratégie commerciale. Si la nourriture serait gratuite, cela ne serait pas nécessaire.

Donc de toute évidence, les employés de Radio-Canada ont adopté l'opinion d'un groupe de pression soutenu, d'après moi, par l'industrie de l'amaigrissement. Pour ce groupe de pression (chaire de recherche sur l'obésité de l'université Laval) la santé de la population, ce n'est pas le plus important, c'est l'argent qu'il l'est. 

Dans toutes les émissions de radio-canada sans exception, l'exagération entourant la situation de l'obésité/malbouffe, à force de loi. Ce choix de politique éditoriale va à l'encontre des principes journalistiques et de la liberté d'expression. En effet, radio-canada, prend l'opinion des intégristes anti-obésité comme une vérité incontestable. En la réalité, il n'y a pas de consensus dans le milieux scientifique concernant ce sujet.

En fait de compte, je pense qu'on ne tient pas compte de mon opinion, parce qu'il pense que je suis le seul à penser ce que je pense, que je suis un excentrique, que je suis un imbécile et un fou furieux. 

Ainsi, dans la réponse de Madame Geneviève Guay, elle exprime bien le choix de politique éditorial que Radio-Canada a fait. Elle s'est permis de m'insulter grâce à elle. 

Cette émission de radio a été enregistrée dans la ville où j'habite sous la forme d'un forum où plusieurs personnes pouvaient exprimer leur opinion, ils n'ont même pas pensé à m'inviter.

À l'écoute de cette émission, tous les intervenants allaient dans le même sens. Aucune divergence d'opinion. "La malbouffe est le pire fléau que l'humanité est eue à subir." Cela a comme conséquence de distorsionner la réalité.

Tout cela, prouve que Radio-canada refuse d'entendre une opinion divergente sur ce sujet. Ne pas considérer les gens qui sont contre la dramatisation de l'embonpoint, c'est inconcevable. Rendu à ce niveau, on ne parle plus de journalisme, mais d'une forme d'endoctrinement pour diriger l'opinion publique. En diffusant qu'une seule opinion, on ne permet pas aux gens de faire un choix. 

Donc, j'accuse radio-canada à nier l'existence d'une opinion divergente concernant le sujet de l'obésité/malbouffe. 

Cette politique éditoriale a des conséquences.  Ainsi, la couverture très fréquente et moraliste concernant l'obésité/malbouffe est très nuisible à l'estime des jeunes femmes, à cause de la situation actuelle de  l'obsession de la minceur. L'obsession des journalistes, de parler de ce sujet très fréquemment, en encourage les jeunes femmes à verser dans les restrictions caloriques et le contrôle de soi. Ce comportement amène à l'anorexie et aux désordres alimentaires. 

Quand madame, Geneviève Guay,  me dit:

"Rien dans nos politiques journalistiques ne nous commande donc d'interviewer un partisan de la rondeur, chaque fois que nous abordons un sujet alimentaire"

Prouve qu'elle n'a jamais consulté mon site web, qu'elle n'a jamais essayé de comprendre le travail que je fais, qu'elle ne s'est jamais intéressé à l'opinion du "fat acceptance" et des personnes qui viennent en aide aux anorexiques.

Les deux experts sont davantage outrés par l'effet des campagnes contre l'obésité. «Ça, j'en ai complètement marre, vocifère le Dr Wilkins. [ Anorexie une question de poids -  Journal le Soleil du mardi 16 décembre 2003 page B1] http://www.chez.com/affection/dec03a.htm

Sa politique journalistique semble, celle de l'autruche. Une politique journaliste de choisir l'opinion de son choix et de ridiculiser ceux qui ont une opinion différente.

Comme unique réponse à cette plainte, j'aimerais obtenir du président-directeur général de Radio-Canada qu'il me dise ce qu'il en pense. Est-ce possible qu'il existe des gens, comme moi, qui a une opinion diamétralement opposée à celle choisie par vos employés, concernant l'obésité/malbouffe?


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