SPÉCIAL MINCEUR
Voici un texte paru dans la revue Québec Science de septembre
1998, page 7
Quand nos poignées d'amour parlent à notre cerveau
Tout comme notre température corporelle est maintenue à 37
degrés Celcius, notre masse adipeuse serait, elle aussi,
activement régulée. En effet, que nous soyons maigres, bien
enveloppés ou entre les deux, notre poids à l'âge adulte
demeure, pour la plupart d'entre nous, relativement stable. Ainsi,
il a déjà été calculé (1) qu'une femme mange plus de 20
tonnes de nourriture entre l'âge de 20 ans et celui de 65 ans.
Malgré cette gargantuesque quantité d'aliments consommés, elle
ne gagne en moyenne qu'un maigre 11 kg au cours des 45 années. Ce
gain de poids correspond à environ 350 mg de nourriture absorbés
en trop par jour, soit seulement 0.1 g de nourriture par repas. La
stabilité relative du poids est d'autant plus étonnante qu'elle
s'opère habituellement sans contrôle conscient de la
consommation de nourriture ou de la dépense énergétique.
D'ailleurs, quand ils sont soumis à une suralimentation ou à une
sous-alimentation expérimentale, la majorité des individus
retrouvent leur poids corporel initial lorsqu'ils reprennent une
alimentation normale.
Le lipostat règle le poids
Ainsi, tout se passe comme si notre corps était " réglé
" pour maintenir une masse corporelle donnée. Comment
expliquer ce phénomène ? Depuis près d'un siècle, la
communauté scientifique se tâte, s'interroge. En 1953, G. C.
Kennedy, un physiologiste britannique, émit l'hypothèse assez
farfelue que nos réserves de graisse corporelle "
communiquent " avec notre cerveau par l'intermédiaire d'un
" messager " circulant dans notre sang (2). C'est
l'hypothèse lipostatique. Peut-être un peu trop avant-gardiste
pour l'époque, elle sombra dans l'oubli pendant plus de quarante
ans. Récemment, les résultats de deux chercheurs de
l'Université Laval, Michel Cabanac et Denis et Denis Richard (3),
ainsi que la découverte aux États-Unis d'une hormone appelée
leptine, ont redonné vie à la théorie de Kennedy. Depuis, des
laboratoires aux quatre coins du monde ont entrepris d'importantes
recherches qui visent à déchiffrer le langage qu'entretiennent
nos chères rondeurs et notre cerveau.
Un nombre croissant de chercheurs avancent que, de la même
façon que la température d'une pièce est réglée par un
thermostat, notre masse corporelle ou plis précisément notre
masse adipeuse, serait réglée par un mécanisme, qu'on appel le
lipostat. Notre corps cherche par l'intermédiaire de ce
mécanisme à conserver une quantité stable de graisse. En effet,
ces réserves adipeuses sont nécessaires à des fonctions telles
la production de chaleur par le corps, le maintien d'une glycémie
normale en période de jeûne et la reproduction. Intrigués par
cette puissante et précise régulation biologique, Michel Cabanac
et Denis Richard ont tenté de comprendre le fonctionnement du
lipostat. Pour expliquer, les deux chercheurs ont emprunté un
modèle à l'ingénierie. C'est le système de régulation "
avec consigne ", dont l'analogie le plus fréquemment
utilisée est celle du thermostat.
Lorsque nous voulons que la température ambiante d'une chambre
soit 21 degrés Celcius, nous réglons le thermostat à cette
valeur. Cette consigne est imposée au système et le thermostat
mettra en route la réponse correctrice pour ramener l'équilibre.
Dans ce cas-ci, il réactivera le système de chauffage. Cette
réponse sera en marche tant et aussi longtemps que la
température ambiante n'aura pas rejoint celle de la consigne.
Dans le lipostat, la consigne du système est une masse
corporelle donnée. Ainsi, notre organisme a un " poids de
consigne " qu'il cherche à maintenir. Si nous prenons du
poids, cette déviation de la consigne est transmise à des "
messagers " véhiculés par le sang jusqu'au cerveau. Rendus
à destinations, les messagers sont ensuite détectés par de
minuscules récepteurs. Ces récepteurs sont comme des "
oreilles " qui permettent au cerveau de capter le message en
provenance des réserves de graisse.
De mystérieux messagers
Quelle est la nature de message provenant de notre tissu
adipeux ? Pour les chercheurs, il est de plus en plus clair que ce
signal serait de nature hormonale. Ainsi, notre cerveau serait
informé de la taille de nos réserves de gras, via des "
messagers hormonaux " transportés par la circulation
sanguine. L'identification de ces messagers suscite une curiosité
grandissante auprès des spécialistes du lipostat. Dans le
laboratoire de l'Université Laval comme ailleurs, c'est la
fouille, le tâtonnement, l'exploration. D'innombrables hormones
circulent dans notre sang en direction du cerveau. Il faut
découvrir celles qui participent au lipostat. Parmi les
candidates retenues se trouvent les glucocorticoïdes. Ces
hormones sécrétées par nos glandes surrénales (les glandes
situées sur nos reins), sont dissoutes dans le tissu adipeux. Un
autre candidat pour le rôle de messager est la leptine (4), une
hormone activement sécrétée par nos adipocytes, les cellules
qui emmagasinent les graisses. Les scientifiques ont observé que
la concentration sanguine de ces hormones varie en fonction de la
taille des réserves adipeuses. Une variation de la concentration
des glucocorticoïdes et de la leptine pourrait indiquer ainsi au
cerveau une perte ou un gain de poids. Le cerveau interpréterait
alors ce message hormonal comme un " signal d'erreur ".
Par l'intermédiaire du lipostat, l'organisme met alors tout en
oeuvre pour retrouver son poids de consigne, et déploie donc des
" réponses " physiologiques qui s'opposent à cette
déviation. Ces réponses sont nombreuses et complexes, et encore
peu connues. On sait cependant que le corps peut produire
certaines hormones qui coupent l'appétit et qui'il peut aussi
faire augmenter la thermogénèse, le phénomène par lequel il
produit de la chaleur. Il dissipe ainsi sous forme de chaleur
l'excédant de calories ingérées.
Quand la consigne s'élève dangereusement
Cependant, malgré ces puissantes réponses correctrices, des
individus ont de la difficulté à maintenir un poids normal.
Certains grossissent parfois jusqu'à devenir obèses. Les
recherches de l'équipe du Dr Cabanac suggèrent que l'obésité
pourrait se développer en réponse à une consigne surélevée, un
peu comme si le thermostat d'une pièce restait bloqué à 30
degrés Celcius. L'organisme tente alors de maintenir un poids
exagérément élevé. Mais comment notre corps sait-il qu'il doit
peser 55, 68 ou 93 kg ? Les scientifiques cherchent encore à
comprendre les mécanismes qui règlent notre poids de consigne.
Une partie de la solution se trouve peut-être inscrite dans
notre héritage génétique. En effet, on sait déjà que certains
gènes prédisposent à l'obésité. Pour comprendre l'origine de
ces gènes, les généticiens ont dû faire un peu
d'anthropologie. Voici ce qu'ils ont découvert. Il y a quelques
milliers d'années, l'existence de nos ancêtres dépendait de
l'agriculture. Une bonne récolte signifiait l'abondance pour
l'année suivante, une mauvaise menaçait leur survie. Durant les
périodes de disette, seuls les individus capables de faire
beaucoup avec peu. c'est-à-dire ceux dont l'organisme pouvait
s'adapter à la situation en stockant sous forme de graisse le peu
d'énergie ingérée, réussissaient à survivre et à s'adapter
à la situation en stockant sous forme de graisse le peu
d'énergie ingérée, réussissaient à survivre et à se
reproduire. Des gènes de " stockage de gras ", utiles
dans de telles circonstances, se sont ainsi transmis de
génération en génération jusqu'à certains d'entre nous. À
notre époque, particulièrement en Amérique du Nord, nous sommes
en situation de surabondance alimentaire. Or on a déjà observé
chez des animaux que la disponibilité d'une grande quantité
d'aliments riches en gras élevait la consigne, même si les
chercheurs ne savent pas encore comment se produit ce phénomène.
L'équipe québécoise soupçonne qu'un des facteurs qui cause
l'obésité chez l'être humain soit justement cette augmentation
de la consigne en réponse à une suralimentation. Les gènes de
stockage de gras, combinés à une suralimentation, pourraient
ainsi devenir nuisibles. L'obésité est effectivement associée
à diverses pathologies graves, comme les maladies
cardio-vasculaires et diabète.
Un problème de taille...
L'obésité est un problème de santé en croissance de tous
les pays industrialisés. Aux États-Unis en particulier, on
estime que 30 à 50 % de la population est obèse. On comprend
donc l'importance des recherches sur la régulation de nos
réserves de graisse. Ces études ont récemment montré que notre
tissu adipeux entretenait un véritable dialogue hormonal, c'est
le lipostat. Quelques messagers hormonaux détectés par le
cerveau ont déjà été identifiés, et laissent poindre la
complexité de cet étonnant système de communication biologique.
La découverte d'autres messagers en provenance de notre "
pneu ", ou plus affectueusement de poignées d'amour,
permettra peu-être de résoudre un problème de taille dans notre
société.
Références bibliographiques
1. Cabanac, M. et Richard, D. (1996), "The Nature of
Ponderostat: Hervey's Hypothesis Revived", Appetite, no 26 p.
45-54.
2. Hervey, G.R. (1969),"Régulation of Energy Balance",
Nature, no 233, p. 629-631.
3. Kennedy, G.C. (1953), "The Role of Depot Fat in the
Hypothalamic Control of Food Intake in the Rat", Royal Soc.
London, no 140 p. 578-592
4- Campfield, LA, Smith, FJ. Et Burn, p(1995), "the OB
Protein (Leptin) Pathway - a Link between Adipose Tissue Mass and
Central Neural Networks, Horm. Metab. Res., no 28, p. 619-632.
Complément d'informations sur le même sujet :
The control of energy balance
Explain
what is meant by the term homeostasis
The
hypothalamus was subsequently identified as a key site for body
weight regulation. Lipostasis theory
ENERGY
BALANCE AND TEMPERATURE REGULATION
Bases
physiologiques du comportement alimentaire
MON INTERPRÉTATION
En prenant connaissance des recherches faites sur le lipostat,
comment pouvons-nous encore penser qu'il est possible qu'une perte
de poids pourrait-être permanente ? Désirer être mince ne
devient-il pas ici une chose irréaliste ou illusoire ?
Ce qu'on peut retirer de ce texte, cela nous démontre que nous n'avons pas le pouvoir de choisir le poids que l'on désire
avoir. Il nous confirme aussi que chaque personne possède un
poids déterminé génétiquement qui lui est propre. De plus, la
femme a un pourcentage de tissus adipeux qui est le double de
celui de l'homme parce que cela est nécessaire pour ses fonctions
reproductrices.
Le phénomène du lipostat constitue l'argument le plus solide
contre les régimes amaigrissants et tous ceux qui veulent vous
faire croire que leur méthode d'amaigrissement est efficace. En
effet, dans 95% des cas, les gens qui perdent du poids le
reprennent au bout de 2 ans en moyenne. Cela explique aussi
l'effet yoyo bien connu.
Alors, à quoi bon se battre avec votre poids, car la nature
est plus forte que vous.
La personne qui a écrit ce texte (Caroline Gosselin) n'a pas
tenu compte de tous les facteurs et les éléments concernant ce
sujet. On voit qu'il lui manquait beaucoup de donnés pour pouvoir
réussir à écrire un texte qui aurait
donné une vue d'ensemble. Nous voyons aussi qu'elle avait au
départ une position pro-diète et pro-minceur. Le discours qui
dramatise le risque de l'embonpoint pour la santé a influencé
son interprétation.
Comme moi, j'ai une position pro-rondeurs, je n'interprète pas
ces informations de la même manière. Elle cherche ce qui ne va
pas et ce qui est pathologique avec la rondeur. Tandis, que moi, je
cherche ce qui est bien correct et sain avec la rondeur.
Ainsi, avec son histoire d'héritage génétique, je comprends
qu'au début des temps, les femmes n'avaient pas de rondeurs et
ressemblaient toutes à Claudia Shiffer. Mais, à cause des
périodes de famine, la femme par sélection naturelle, aurait
développé des bourrelets disgracieux pour réussir à survivre.
En d'autres mots, si l'être humain n'avait jamais eu à faire
face à des périodes de disette, la femme d'aujourd'hui n'aurait
pas de poignés d'amour. C'est complètement stupide d'affirmer de
telles choses.
Car en effet, les rondeurs féminines sont présentes depuis
que le monde est monde. Nous n'avons qu'à regarder la statuette
de la Vénus de Willendorf qui date de 27
000 ans pour se le confirmer. La rondeur a toujours été un signe
de fertilité chez la femme. C'est d'ailleurs une réalité: pas
de rondeurs, pas de bébé.
Le tissu adipeux constitue un élément essentiel à la survie
des animaux à sang chaud, soit les mammifères. Donc, il a
toujours été présent chez ceux-ci. D'ailleurs, le pourcentage
de masse adipeuse chez la femme, pour moi n'a jamais changé
depuis que l'être humain est ce qu'il est. Parce qu'il est aussi
important pour la survie que le foie pour l'organisme, nécessaire
pour la fertilité et la viabilité du
bébé.
La capacité de stocker plus ou moins les graisses ne fut pas
un facteur pour sélectionner les individus les plus forts à
survivre en cas de disette. Car celle-ci est une condition sine
qua non à la survie immédiate de l'organisme humain. D'ailleurs,
pas plus aujourd'hui, qu'il y a des milliers d'années auparavant,
personne peut passer 10 jours sans se nourrir tout en demeurant
actif physiquement. Car ça prend de l'énergie pour se trouver de
la nourriture. Sans énergie, ce n'est plus possible de se
nourrir. C'est la mort.
Quand elle écrit "L'équipe québécoise soupçonne qu'un
des facteurs qui cause l'obésité chez l'être humain soit
justement cette augmentation de la consigne en réponse à une
suralimentation.", cela ne tient pas debout comme postulat.
En effet, ce n'est pas l'abondance qui engendre une prise de
poids, mais les périodes de disette. Ainsi, une personne ayant
mangé toute sa vie à sa faim, son métabolisme de base n'a pas
eu à être abaissé pour devenir plus économique afin de
réussir à survivre. Elle a toujours brûlé les calories à un
taux élevé. Si, par contre, elle a vécu plusieurs disettes au
cours de sa vie, son métabolisme de base est devenu plus bas.
Elle brûle donc maintenant les calories plus lentement. Plus
économique, la personne emmagasine des graisses toujours un peu
plus à chaque fois pour prévoir la prochaine disette.
La prise de poids, n'est donc pas dû à une suralimentation
mais à une variation de la disponibilité des aliments. À passer
de l'abondance à la disette plusieurs fois, le métabolisme de
base s'abaisse et finit par ne plus pouvoir remonter. Fait que la
personne engraisse avec rien. Cette capacité d'adaptation à la
variation de la disponibilité de la nourriture a toujours été
essentielle à la survie. On ne peut pas perdre cette fonction
aujourd'hui, car on ne sait jamais on pourrait se retrouver dans
une situation où on n'aurait plus rien à manger. La
disponibilité de la nourriture ne pourrait jamais nous être
garantie.
Comment mincir ?
Pour mincir, cela aide beaucoup de ne jamais avoir fait de
diète. Car, la cause première du surplus de poids, c'est les
diètes. En effet, elles placent l'organisme dans une situation de
famine et, pour s'adapter, il doit devenir plus économe
énergétiquement. Pour ce faire, il abaisse le métabolisme de
base. Puis, quand la famine se termine, l'organisme en brûlant
plus lentement les calories reprend le poids perdu rapidement. De
plus, l'organisme va faire des réserves supplémentaires en
prévision de la prochaine famine, d'où la prise de poids
excédentaire.
Pour pouvoir perdre du poids sans déclencher ce processus de
survie, il faut le perdre en faisant augmenter le métabolisme de
base.
"The
daily metabolic rate of the post-obese and the lean"
Geissler, Miller and Shah: pour se le confirmer.
Louise Lambert Lagacé dans son
nouveau livre exprime cette position au sujet du métabolisme de
base d'une manière différente.
Les hauts et les bas du métabolisme
Le taux à lequel nous brûlons les calories change en fonction
de l'heure de la journée, de l'intensité des efforts physiques
effectués, de la quantité de nourriture ingérée au cours d'un
repas et du temps passé sans rien avoir mangé.
Le moment où nous brûlons le moins de calories, c'est le
matin vers 5 heures.
Vous avez sûrement déjà fait plusieurs fois l'expérience
suivante : vous vous endormez dans une chambre avec une
température ambiante fraîche et avec, seulement, quelques
couvertures; en vous endormant vous ne ressentez pas de froid;
mais, vers le matin, le froid vous réveille même si la
température ambiante n'avait pas changé.
Ce phénomène s'explique par le fait qu'à cette heure de la
journée, le métabolisme fonctionne à son plus lent. Donc, en
brûlant moins de calories, le corps produit moins de chaleur et
c'est pour cette raison que vous ressentez le froid plus
facilement ou que vous êtes plus frileuse.
Pourquoi nous brûlons moins de calories vers 5h00 le matin ?
C'est parce que le corps est au repos et que la digestion a
été complétée depuis longtemps, à cette heure là. Le corps
est en état de jeûne. En état de jeûne, le métabolisme
ralentit toujours: c'est une question de survie.
Par contre, le moment où nous brûlons le plus de calories,
c'est juste après le repas du soir.
La raison en est que le métabolisme a été accéléré pour
fournir à la demande en énergie qu'ont requis nos activités au
cours de la journée et par la digestion des aliments. Le corps
est en état postprandial. En état postprandial, l'organisme
brûle plus rapidement les calories parce que un, il n'est pas en
situation de survie (les calories ne manquent pas), parce que
deux, digérer constitue un effort physique et parce que trois, il
doit brûler les calories excédentaires afin de maintenir le
poids constant (lipostat).
Notre métabolisme ralentit de plus en plus à l'approche du
prochain repas. Quand la faim nous tenaille, nous sommes aussi à
ce moment plus sensibles au froid.
Plus on fait un effort physique intense, plus le métabolisme
accélère. Car plus on brûle les calories rapidement et plus le
corps produit de la chaleur.
En brûlant plus de calories toutes nos parties du corps
demeurent chaudes.
Qu'est ce qui fait varier le métabolisme de base d'une
personne à une autre ?
Une différence génétique, il y a des gens qui sont très
énergivore et d'autres très économique.
Qu'est-ce qui fait varier notre métabolisme de base?
Le type d'emploi que nous faisons. Ainsi, un travail physique
comme bûcher du bois nous amène à avoir un métabolisme de base
beaucoup plus élevé que si nous ferions un travail de bureau.
L'autre facteur, c'est si nous faisons de l'activité physique ou
si nous sommes plutôt sédentaires.
Comment faire pour augmenter le métabolisme de base ?
Il faut faire ce qui permet d'augmenter le métabolisme de
base, soit de manger adéquatement et être plus actif
physiquement. Ces deux facteurs sont d'ailleurs indissociables. La
raison en est bien simple: pour être plus actif physiquement, on
a besoin de plus d'énergie. Il faut toujours répondre
fidèlement à la demande énergétique. Ainsi, plus on se
dépense physiquement, plus on doit manger et vice versa, moins on
se dépense physiquement, moins on doit manger.
Par contre, qu'arrivera-t-il à une femme qui désire perdre du
poids rapidement, qui décide de suivre une diète de 1200
calories par jour tout en faisant 2 heures d'activité physique
intense par jour ? Oui, elle va perdre du poids, mais elle placera
son organisme en état de famine avancé.
Son métabolisme va, augmenter durant le temps qu'elle va faire
son exercice physique, mais, pas autant pour la même intensité et
la même durée que si elle avait convenablement mangé à sa
faim. De plus, en se privant de nourriture tout en demeurant très
active physique, son métabolisme sera plus lent en moyenne au
bout d'une journée que si elle s'était contentée juste de moins
manger.
Puis, à cause de la forte baisse du niveau
de santé mentale que ce supplice lui cause, elle va revenir
rapidement à un style de vie plus sédentaire et à se nourrir
normalement. Elle va reprendre le poids perdu très rapidement
parce que son métabolisme est devenu plus lent qu'avant qu'elle
fasse sa diète.
Si on désire être plus active physiquement afin de faire
augmenter son métabolisme de base, il faut demeurer réaliste en
considérant vos limites physiques et organisationnelles qui ont
trait à vos horaires et à vos obligations.
Faire plus d'activités physiques doit donc s'intégrer
naturellement dans votre vie de tous les jours. Il ne faut pas que
cela devient une charge de travail supplémentaire, que vous voyez
cela comme dur et stressant. Il faut aussi qu'il y ait une autre
motivation que seulement faire de l'exercice pour faire de
l'exercice.
Ainsi, on peut prendre une marche parce que nous avons besoin
de se rendre à un endroit pour magasiner, pour rencontrer
quelqu'un, pour aller à son travail ou comme loisir pour se
détendre.
Il ne faut pas non plus se fixer une durée, une intensité et
une fréquence précise, Il faut laisser venir cela comme ça
vient. Tout pour que cela soit vécu positivement et dans le
plaisir. C'est le plaisir que vous allez en retirer à faire des
marches qui vous motivera par la suite à en refaire d'autres.
D'autres petits conseils, ne recherchez pas à faire le moindre
effort, prenez les escaliers au lieu l'ascenseur, stationnez votre
auto loin de la porte d'entrée du lieu où vous allez, si vous
avez des enfants ne restez pas assise pour les regarder s'amuser,
amusez vous avec eux, exposez vous au froid, ne chauffez pas trop
votre logement surtout la nuit, quand vous allez à l'extérieur,
ne vous habillez pas trop, vous devez sentir la fraîche au
début, car cela vous motivera à vous activer pour vous
réchauffer et ainsi brûler des calories plus rapidement.
Notre poids corporel varie avec le niveau de notre
métabolisme de base
Si nous mangeons toujours pour répondre adéquatement à la
demande énergétique de notre corps afin de ne pas faire abaisser
artificiellement notre métabolisme de base alors:
Plus nous serons actifs physiquement, plus notre métabolisme de
base sera élevé et moins notre poids corporel sera élevé;
Inversement, moins nous serons actif physiquement, plus notre
métabolisme sera lent et plus notre poids corporel sera élevé;
Mais, pour chaque niveau de métabolisme de base, le corps ira
chercher un poids d'équilibre ou, qui varie peu. Une personne
sédentaire atteindra un certain poids, mais son poids n'est pas
parti en peur. Jamais on ne verra une personne peser 2000 livres.
Si vous avez abaissé votre métabolisme de base avec des
diètes, quoi faire ?
Premièrement, vérifiez si votre métabolisme est plus bas que
normalement. Cela se vérifie en observant votre sensibilité au
froid. Alors:
- Si le froid vous réveille la nuit
- Si au moment du coucher vos pieds et vos mains sont froids
- Si à l'extérieur, l'hiver, même habillée convenablement,
vous avez le frisson constamment
- Que vous avez des parties du corps comme les fesses ou les
cuisses qui demeurent froides même à la chaleur
- Que vous avez presque toujours durant le jour les pieds et
les mains froids
- Finalement que vous êtes très sensible à la moindre
fraîche
Si vous avez répondu oui à plus qu'une de ces questions,
votre organisme fonctionne au ralenti.
Première chose à faire, c'est de manger plus. Manger de plus
grosses portions, surtout le matin. Après cinq jours, commencez
à être plus active physiquement. À chaque fois que vous
marchez, marchez plus rapidement et à chaque fois que vous ferez
un travail physique, allez-y plus rapidement. Choisissez des
activités de loisirs dans lesquels vous avez à bouger comme la
danse et exposez-vous au froid.
Quand vous aurez toujours les pieds et les mains chauds, cela
vous indiquera que vous aurez atteint un niveau de métabolisme
normal. Un métabolisme qui vous permettra de maintenir un poids
constant en équilibre avec votre niveau d'activité physique.
Copyright 1999 Les Éditions de la Femme Tous droits réservés
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