Where BIG is beautiful!
'Women who are not fattened are CURSED!

National Examiner may 1, 2001 page 10

Sujet: Deux mondes

On peut y lire:

'Fattening rooms' get future brides in shapes for marriage
Arit Asuquo Ibok (left), an Efik tribeswoman who has entered a fattening room, is attended to by traditional specialist Elizabeth Eyo.

By Rick Haydan
Lard is lovable in Negeria, where women stuff themselves like prize hogs in hopes of attracting a husband. While American women sweat in gyms and starve to emulate the skeletal ideal of models, the wannabe brides of the Eftik tribe in Africa go to so-called "fattening rooms" to pig out.

"I must eat so I'll be fat and people don't laugh at my figure," says Arit Asuquo Ibok, 35, who already boasts multiple chins and figure that would drive Shamu the whale ga-ga. "It properly and I will make a good bride.

"It is a bit tiring eating all the time. But I known when I come out that I will be attractive, healthy and beautiful."

A good education doesn't daunt the tradition in southern Nigeria. Slim and beautiful by Western standards, a young woman named Glory Ita Asuquo has plans to take university classes, become a lawyer and then come home to pork herself up for matrimony.

"I want to be fat like her," says Glory, pointing at Arit. "Women who are not fattened are cursed. If you don't do it, the gods will be angry and terrible things will happen."

And men agree - big is beautiful. "Efik men like their women fat and juicy," says Prince E.E. Eyamba, the son of the late Obong, the traditional ruler of the tribe in the port city of Calabar. "My mother spent seven years in a fattening room, as did most women whose families could afford it, from the age 12."

Women can spend three months or many years in fattening rooms like the one owned by Madam Eke Eden and Madam Elizabeth Eyo in Calabar. In a country where the average wage is $300 a year, the price seems staggering - $45 a month, not including food.

"We can make any woman obese," boats Madam Eyo. In fattening rooms, women spend their time resting like beached whales or gorging on a high-fat, high-calorie diet that includes yams, plantains, crayfish, cassava, snails and soup made with millet and special fattening peppers. Eating a red powder made from tree bark helps thin the blood to avoid creating potentially deadly clots. A special chalk painted on the women's bodies keeps their skins cool so they can wolf down even more calories. Expert massage techniques help knead the rolls of suet into shape, creating the ideal bottom-heavy, pearshaped body.

Husband hunters have also been known to gobble animal feed, steroids and a product called Wate-On. Soaking dead chameleons in water creates a wiches' brew to cure bloat and make room for more starch and grease.

"You have to laugh, says beautician Mary Adi, "that you in the West, with all your money, are obsessed with losing weight, whereas us poor Africans, with no money for anything, are trying to be fat."

A photograph from the archives of the Old Residency Musueum in Calabar shows a young Efik woman before she enters "Ufok Nkuho" (seclusion)

After attending a university, Glory Ita Asuquo (left) will return to the fattering room to get ready for the marriage market.

Un vidéo : Monday's Girls
Fatter the better in Africa
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Mon commentaire

Les chambres d'engraissements font au Nigeria parties d'un rituel tribal de mariage qui provient de la nuit des temps. Dans notre société occidentale, nous avons aussi des rites tribaux. Mais ce n'est pas le sorcier du village qui les fait appliquer, mais les médias avec le star système et l'entreprise privée. Ils nous imposent des valeurs à lesquelles nous devons adhérer.

La mode est une forme de réglementation. Ainsi, nous devons être à la mode pour être acceptés dans la tribu. Ne pas adopter ce qui est "in", nous condamne au rejet et a l'exclusion sociale.

Le commerce a pris la place de la religion. Le commerce, c'est la supra-religion qui s'élève au-dessus des autres. En effet, il nous rejoint tous peu importe nos croyances ou la religion que nous pratiquons.

L'industrie de l'amaigrissement constitue le pendant inverse des chambres d'engraissements au Nigeria. Elle exerce le rite non pas matrimonial, mais sexuel, qui prévaut chez nous. Quelles sont les valeurs promues par le rite de l'amaigrissement de notre tribu commerciale ? 2 valeurs. La première, c'est le bien paraître, de "flasher". La deuxième, c'est d'impressionner les autres en faisant des "trips".

Fonder une famille, n'est pas une chose valorisée en ce bas monde. Nous sommes bien vus socialement en fonction de nos avoirs matériels et non parce que nous sommes un père ou une mère de famille. Nous devons faire des trips de drogues, des trips de voyages, des trips de sexes, des trips d'argent, etc. Mais tous ces trips sont vides de sens parce qu'ils excluent l'importance des liens sociaux et familiaux.

Le rite de l'amaigrissement permet aux femmes d'accéder au "trip" de sexe. Ce rite est superficiel. Il nous éloigne de notre destiné en tant qu'animaux, que nous sommes, de nous reproduire.

En Afrique, la richesse ce n'est pas de posséder de l'argent, mais d'avoir des enfants. Il est normal dans ce contexte que ce rite matrimonial existe chez eux. Valoriser la beauté de la rondeur féminine, c'est valorisé la fertilité féminine. D'ailleurs, l'association rondeur féminine et fertilité est un fait biologique.

Tandis que, le rite de faire un régime amaigrissant pour la femme, lui permet d'obtenir la faveur d'être utilisée par un homme pour qu'il fasse un trip de sexe (le sexe sans lendemain) avec elle. La minceur transforme la femme en un objet avec lequel l'homme utilise pour se masturber.

Pour améliorer votre qualité de vie en tend que femme ronde, il vous faut arrêter d'essayer d'être acceptée dans la tribu des superficiels. Il vous faut choisir d'être bien comme la nature a voulu que vous soyez physiquement.

Pour conclure, les femmes n'ont pas besoin d'une chambre d'engraissement pour devenir ronde. Les femmes sont rondes naturellement. La chambre d'engraissement est juste un rite symbolique. Puis, moi je préfère ce rite au rite de la torture par privation de nourriture que les femmes s'infligent inutilement ici.

Commentaire fait par José Breton


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