Nouvelle taille, nouvelle vie
Journal Le fil samedi 28 février 2015, p.?

Ce positivisme extrême banalise la chirurgie bariatrique qui comporte son lot de conséquences néfastes» provient de l'imagination de Chantal Blouin et Corinne Voyer

Sujet: Une info publicité dans un journal universitaire

On y lire:

Les effets positifs de la chirurgie bariatrique sont loin d'être éphémères, montre un suivi sur 20 ans des patients qui ont profité de cette intervention.

La chirurgie destinée aux personnes souffrant d'obésité morbide produit des effets positifs très durables sur la santé. En effet, les améliorations touchant le poids, la glycémie, les lipides sanguins et la tension artérielle sont toujours présentes 20 ans après l'intervention. C'est ce que révèle une étude rétrospective publiée dans la revue Obesity Surgery par une équipe de la Faculté de médecine qui pratique cette chirurgie à l'Institut universitaire en cardiologie et en pneumologie de Québec (IUCPQ).

Les chercheurs ont passé en revue les dossiers des 2 615 patients qui ont subi une chirurgie bariatrique à l'IUCPQ entre 1992 et 2010. Cette intervention, dont les pionniers sont les professeurs Picard Marceau et Simon Biron, comporte deux volets. D'une part, l'ablation d'une partie de l'estomac réduit la quantité d'aliments que le patient peut consommer. D'autre part, la dérivation des enzymes digestives produites par le foie et le pancréas réduit l'assimilation de la nourriture. Comme les aliments et les enzymes digestives entrent en contact plus loin dans l'intestin, à peine 30% des calories ingérées sont assimilées par l'organisme. Le résultat global est que les patients absorbent environ deux fois moins de calories après leur opération.

Les analyses effectuées par les chercheurs indiquent que l'intervention ramène le taux de mortalité des patients à un niveau comparable à celui de l'ensemble de la population, soit 4,7% sur 10 ans. «Il s'agit d'un résultat remarquable considérant qu'un obèse morbide a un risque de mortalité de deux à trois fois plus élevé qu'une personne de poids normal», soulignent les auteurs de l'étude.

Côté poids, les patients perdent 55 kilos en moyenne et cette réduction survient pendant les cinq premières années qui suivent l'opération. Par la suite, le poids demeure remarquablement constant. Cet amaigrissement se répercute sur plusieurs paramètres métaboliques. Ainsi, 93% des patients qui souffraient de diabète retrouvent une glycémie normale et la maintiennent sans prise de médicament. Même constat pour 80% des patients qui avaient un problème de cholestérol. Quant aux patients qui souffraient d'hypertension, 64% affichent maintenant des valeurs normales et 34% ont connu une amélioration de leur état. «Aucun médicament sécuritaire pour la santé ne permet d'obtenir de tels résultats», commente Simon Biron.

À noter que les chirurgiens ont, eux aussi, amélioré leur performance en 20 ans. Le taux de mortalité périopératoire, qui se situait à 1,3% pour la période entre 1990 et 1995, a chuté à 0,2% entre 2005 et 2010. «Grâce aux progrès en imagerie médicale, on découvre maintenant de petites choses après l'opération et on intervient avant qu'elles ne causent de gros problèmes, explique le professeur Biron. L'anesthésie s'est aussi améliorée, tout comme l'expertise des chirurgiens. Le taux de mortalité périopératoire se situe maintenant sous la barre de 0,1%.»

Le nombre de chirurgies bariatriques pratiquées à l'IUCPQ a dépassé le chiffre de 600 en 2014, mais la liste d'attente comporte tout de même 3 000 noms. La situation est comparable dans les autres hôpitaux québécois qui offrent cette intervention. Pas étonnant, considérant que le Québec compte quelque 240 000 personnes souffrant d'obésité morbide. Le coût de l'intervention, soit 8 000$, constitue tout de même un frein important dans le contexte économique actuel. «Pour la moitié des patients, l'opération couvre ses frais en une seule année, si on considère ce qui est économisé en soins et en médicaments, fait valoir Simon Biron. La chirurgie bariatrique est un bon investissement pour le système de santé.»

L'étude publiée dans Obesity Surgery est signée par Picard Marceau, Simon Biron, Simon Marceau, Frédéric-Simon Hould, Stéfane Lebel, Odette Lescelleur, Laurent Biertho, Serge Simard et par leur collègue John G. Kral, de la State University of New York.

Mon commentaire

L'image populaire que nous avons sur les universités, est qu'elles sont un lieu du savoir et de l'intelligence. Le journal que produit l'université Laval devrait avoir politique éditoriale fidèle à cette image que nous avons tous des universités.

Ce qui n'est pas le cas ici avec ce texte du journaliste, Jean Hamann. Il est digne d'un journal à potin artistique. Il n'est qu'une infopublicité pour la chirurgie bariatrique.

Ce texte est 110% en faveur d'une opération qui est fortement controversée et qui soulève un grave problème d'éthique médicale. Ce positivisme extrême banalise la chirurgie bariatrique qui comporte son lot de conséquences néfastes.

Ce texte n'inclut aucune critique et ne donne aucune ouverture à une réflexion. Il ne sollicite pas l'intelligence du lecteur. Le lecteur n'a pas le choix de croire que tout ce qui y est écrit est absolument vrai. En tous les cas cela en donne l'impression de.

C'est de la malhonnêteté intellectuelle, de ne pas parler des effets secondaires, qui arrivent invariablement d'une personne à l'autre et des fortes chances de complications graves.

Aucune personne saine d'esprit prendrait la décision de faire arracher une partie de son estomac. Aucune personne saine d'esprit accepterait qu'on porte atteinte à son intégrité physique. Il faut terriblement souffrir moralement pour envisager de subir une telle mutilation.

Une personne qui souffre trop n'est pas en mesure de prendre une décision éclairée. Elle ne veut pas écouter les arguments contre et elle a tendance à banaliser la chirurgie baratrique.

Les promoteurs du brochage d'estomac sont naturellement en faveur. Ils ont un parti pris. Donc, ils ont tendance à embellir les prétendus bienfaits. Ils ne parlent pas des conséquences et minimisent les risques de complications.

S'ils avertissaient convenablement, leur futures victimes des conséquences et des complications, cela en découragerait une bonne gagnes.

Pour eux, mieux vaut pas trop en dire pour ne pas faire peur à leurs futures victimes. Ils font tout pour que celles-ci se sentent en sécurité. Ils profitent de la vulnérabilité de leurs futures victimes pour les mutiler.

Le journaliste qui a écrit ce texte, Jean Hamann, aurait dû mentionner la réalité des brochés de l'estomac. Les souffrances que cela apporte. La souffrance morale est plus grande après l'opération. Les personnes qui pensent se faire brocher l'estomac espèrent de moins souffrir après. Mais, c'est tout le contraire qui se passe et cela on ne leur dit pas.

Le journaliste qui a écrit ce texte, Jean Hamann, aurait dû mentionner la liste des conséquences que toutes les brochés de l'estomac font faces.

Le journaliste qui a écrit ce texte, Jean Hamann, aurait dû mentionner que le brochage d'estomac est une intervention expérimentale.

Le journaliste qui a écrit ce texte, Jean Hamann, aurait dû mentionner le dernier cas de complication grave médiatisé.

Le journaliste qui a écrit ce texte, Jean Hamann, aurait dû mentionner les décès qui ont été médiatisés.

C'est une faute journaliste grave, de ne pas parler de tous les tenants et les aboutissants concernant la chirurgie bariatrique, contenue de sa gravité. C'est une intervention très invasive qui change profondément la vie d'une personne. C'est faux de croire que les brochés de l'estomac sont en meilleure santé après. Le brochage d'estomac créer plus de problèmes de santé qu'il en guérit.

Commentaire fait par José Breton

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