L'OBÉSITÉ COÛTE 1,5 MILLIARD $ PAR ANNÉE AU QUÉBEC EN SOINS DE SANTÉ
Journal de Québec mercredi 18 février 2015, p.7

Par conséquent, l'allégation « L'obésité coûte 1,5 milliard $ par année au Québec en soins de santé » provient de l'imagination de Chantal Blouin et Corinne Voyer

Sujet: Belle exemple de démagogie anti-obésité pour aller chercher des subventions

On y lire:

Une première étude révèle Les coûts en santé des québécois en surpoids

L'OBÉSITÉ COÛTE 1,5 MILLIARD $ PAR ANNÉE AU QUÉBEC EN SOINS DE SANTÉ, DÉVOILE UN RAPPORT ALARMANT QUI QUANTIFIE CE FARDEAU ÉCONOMIQUE POUR LA PREMIÈRE FOIS.

«C'est extrêmement inquiétant», réagit Corinne Voyer, directrice générale de la Coalition québécoise sur la problématique du poids.

PLUS À RISQUE

Ce montant, calculé à partir des données de 2011, représente 10 % des coûts totaux pour les consultations médicales (100 millions $) et l'hospitalisation (1,4 milliard $).

C'est la première fois que l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) parvient à quantifier le fardeau économique des adultes obèses.

Selon l'auteure de l'étude, Chantal Blouin, ce poids économique est comparable à ceux d'autres pays qui ont réalisé des études similaires.

Comparativement aux personnes qui ont un poids santé, on estime que cette population a 94 % plus de risques d'être hospitalisée, et 13 % plus de chances de consulter un médecin. À noter que cette étude de l'INSPQ est basée sur l'utilisation des soins de santé rapportée par les patients eux-mêmes, ce qui laisse croire que les données sont sous-estimées. «C'est conservateur», avoue Mme Blouin.

Par ailleurs, ce montant annuel n'inclut pas les autres coûts directs et indirects, tels que la consommation de médicaments, l'absence au travail et l'invalidité.

« POINTE DE L'ICEBERG »

«Ce n'est que la pointe de l'iceberg! souligne Mme Voyer. Ces données-là n'incluent pas la perte de productivité, les cancers, l'hypertension, le diabète, etc.»

D'ailleurs, cette dernière lance un cri d'alarme pour que le gouvernement mette en place des mesures ( voir autre texte).

Dans le rapport, l'INSPQ rappelle aussi l'importance «d'intensifier le travail en cours sur la promotion des saines habitudes de vie et sur la prévention des problèmes reliés au poids.» Or, on indique aussi qu'il s'agit d'un «travail de longue haleine pour créer des milieux de vie qui rendent les choix sains les plus faciles à faire».

« PAS DE SOLUTION MAGIQUE »

«Le Québec a mis 40 ans pour se rendre où il est maintenant, alors c'est certain que ça va prendre du temps pour renverser la vapeur, avoue Mme Blouin. Il n'y a pas de solution magique.»

Cette dernière croit par ailleurs que ce problème doit être pris en charge par la société.

«Quand plus d'un Québécois sur deux est en surpoids, c'est un problème collectif. »

Une deuxième étude, cette fois sur les coûts des médicaments et les coûts indirects reliés à l'obésité, sera publiée plus tard cette année par l'INSPQ.

Quelques chiffres L'obésité a triplé au Canada entre 1985 et 2011. Le canada se situait au troisième rang (des 29 pays étudiés), avec le plus haut taux d'obésité infantile en 2013, selon l'unicef. À quel poids est-on obèse ? Lorsque l'indice de masse corporelle dépasse 30. Entre 25 et 30, la personne fait de l'embonpoint. 90% des cas de diabète de type 2 sont associés à l'obésité. 57% des Québécois ont un excès de poids. 22% sont obèses. 35% font de l'embonpoint.

Mon commentaire

Ceci n'est pas une nouvelle basée sur de nouveaux faits. Ce n'ait pas une affirmation nouvelle. La rédaction du journal de Québec n'aurait pas dû traiter ce sujet comme une nouvelle. Cela aurait dû faire partie de la section opinion du journal. En effet, le calcule de ce que coûte l'obésité sur le système de santé ne peut qu'être subjectif.

Les intégristes anti-obésité consacrent toute leur énergie à démontrer que l'obésité constitue un désastre. Ils choisissent donc des faits, des chiffres, des statistiques et inventent des corrélations dans le but d'appuyer cette opinion.

Par conséquent, l'allégation « L'obésité coûte 1,5 milliard $ par année au Québec en soins de santé » provient de l'imagination de Chantal Blouin et Corinne Voyer, directrice générale de la Coalition québécoise sur la problématique du poids. Cette coalition constitue un groupe de pression.

On peut concevoir, que ceux qui ont comme travail de faire de la pression sur le gouvernement, ont tendance à exagérer, à en mettre plus que le client en demande pour impressionner, pour faire peur afin de tenter de faire passer leur demande en subvention.

La journaliste, HÉLOÏSE ARCHAMBAULT, n'a pas fait un travail de journalisme avec ce texte. Elle a joué le rôle d'une secrétaire. Elle a retranscrit le mot à mot du discours de la Coalition québécoise sur la problématique du poids.

Le fait de relater l'opinion d'un groupe de pression sous la forme d'un article de journaux constitue une tromperie. Les lecteurs peuvent croire que tout est absolument vraie. La journaliste, HÉLOÏSE ARCHAMBAULT, c'est fait complice d'une action de propagande, d'une tentative de manipuler l'opinion publique en laissant paraître une opinion comme un fait scientifique incontestable.

Au niveau de l'éthique journalistique, le journaliste qui traite une opinion se doit de chercher et de mentionner, dans son article, les autres opinions sur le sujet concerné. En effet, un journaliste ne doit pas prendre position sur une opinion plus que sur une autre. Il doit aussi pouvoir distinguer les faits des opinions.

Des statistiques ne sont pas nécessairement des faits, car elles peuvent être manipulées. D'ailleurs, on peut faire dire ce que l'on veut aux statistiques. On devrait toujours douter de la véracité des statistiques qui proviennent d'un groupe de pression.

Les journalistes doivent éviter d'être à la solde des groupes de pression.

Les chiffres que, la Coalition québécoise sur la problématique du poids, qui sont avancés dans cet article sont farfelus. Comment peut-on expliquer que le journalistes puissent avoir gober cela aussi facilement?

Les faiblesses dans cette évaluation des coûts de l'obésité sur le système de santé au Québec: c'est l'échantillonnage et la source des maladies.

Pour les intégristes anti-obésité les problèmes de santé commencent à une valeur de IMC de 25. Ils mettent l'obésité et l'embonpoint dans le même paquet. Comme la grande majorité de la population ont une valeur d'IMC de 25 et plus, nous sommes tous trop gros. Donc, il est logique de conclure que 80% de la population dépensent plus en soins de santé que les 20% qui sont considérés comme ayant un poids santé. C'est juste une question de nombre.

L'embonpoint, l'obésité et/ou le surpoids est associé à toutes les maladies qui existent. L'embonpoint est d'après cette coalition et Chantal Blouin la source de toutes les maladies. Les personnes qui ont un poids santé ne tombent jamais malades elles! Le seul moyen d'éradiquer les maladies sur terre, c'est qu'il n'y ai plus de personne qui fassent de l'embonpoint. Si tout le monde serait mince les hôpitaux fermeraient, tant qu'à y être.

Finalement, pourtant le bon sens et l'observation nous disent que la santé ne constitue pas une question de poids.

Commentaire fait par José Breton

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