L'opréation tourne mal
Journal de Québec mardi 23 mars 2010 page 4

bariatrique

Sujet: Je l'avais dit

On peut y lire:

Obésité morbide - Enquête du coroner -Morte 3 jours après l'opération

Nancy Proulx est décédée le 10 mars, trois jours après avoir obtenu son congé de l'hôpital du Sacré-Coeur. À ses côtés, son conjoint, Richard Sauvé.

Le coroner Jean Brochu enquête actuellement sur le décès d'une femme de 35 ans, de Salaberry-de-Valleyfield, survenu trois jours seulement après sa sortie de l'hôpital, à la suite d'une chirurgie de l'obésité morbide.

Mme Nancy Proulx souffrait d'obésité sévère. Le 4 mars, elle a subi une intervention bariatrique, à l'hôpital du Sacré-C½ur de Montréal, visant à rapetisser son estomac.

Des complications post-opératoires seraient survenues peu après. On a jugé que la patiente était suffisamment rétablie pour obtenir son congé de l'hôpital, trois jours après l'opération, soit le dimanche 7 mars.

La jeune femme se trouvait chez sa mère, qui habite également Salaberry-de-Valleyfield, lorsque celle-ci l'a retrouvée sans vie, le matin du 10 mars.

«Nancy s'était fait attacher l'estomac pour perdre du poids. Elle attendait cette opération depuis deux ans. Elle était toute heureuse. Chez moi, dans la journée, elle n'allait pas bien. Elle partait de la chambre jusqu'au fauteuil. Lorsqu'elle s'est mise au lit, le soir, je lui ai dit que je dormirais dans le salon, tout près, afin qu'elle puisse m'appeler au besoin», raconte sa mère.

«Le matin, quand je suis arrivée dans la chambre, j'ai fait le saut. Nancy était décédée. Elle n'a jamais eu le temps de crier. On attend les résultats de l'autopsie et de l'enquête du coroner. J'espère que nous aurons des réponses», ajoute Mme Proulx qui est encore sous le choc du décès prématuré de sa fille.

Selon le coroner Brochu, des délais sont malheureusement à prévoir en ce qui a trait à l'autopsie de Mme Proulx. Outre la pénurie de pathologistes ... ils ne sont que deux au Québec à faire du médico-légal et à se charger de plus de 600 autopsies par an..., on manque de tables d'autopsie adaptées aux personnes très obèses.

«Les demandes ont été faites depuis un bon moment, mais rien ne bouge», souligne le Dr Brochu.

Chirurgie par robot

La chirurgie bariatrique est pratiquée depuis plus de huit ans à l'hôpital du Sacré-C½ur. On y réalise des interventions classiques, telles que la dérivation biliopancréatique, la dérivation gastrique avec Y de Roux (bypass gastrique pour rapetisser le volume de l'estomac) ou la pose d'un anneau en silicone autour de l'estomac.

L'établissement est également le seul au Québec à proposer la chirurgie bariatrique au moyen d'un robot.

«Nous ne sommes pas autorisés à discuter du cas d'un patient. Nous serons en mesure de réagir aux recommandations du coroner, au moment du dépôt de son rapport», précise une porte-parole de l'hôpital du Sacré-C½ur, Laure Moureaux.

Sur son site Internet portant sur la chirurgie bariatrique, l'hôpital rappelle que des complications peuvent survenir pendant ou peu après toute intervention chirurgicale. Celles-ci comprennent notamment des infections pulmonaires, une lésion de la rate ou du foie, des problèmes pulmonaires, une thrombose et une rupture de la plaie opératoire.

Complications

Selon le Dr Jean Brochu, la chirurgie bariatrique est une intervention à risque de complications. Le coroner s'emploiera au cours des prochains mois à déterminer les causes médicales de ce décès, qui demeurent pour le moment obscures.

Les grands obèses sont souvent aux prises avec des problèmes de santé, comme le diabète ou l'apnée du sommeil, ce qui n'était pas le cas de Nancy Proulx, selon son conjoint, Richard Sauvé.

Son conjoint veut avoir des réponses

«Je ne blâme personne pour le moment, mais je tiens à avoir des réponses», exprime le conjoint de Mme Nancy Proulx, Richard Sauvé.

«J'ai embrassé Nancy lorsqu'elle est partie pour son opération. Elle pleurait, elle m'a dit : "J'ai peur." En fin de soirée, j'ai téléphoné sur l'étage pour m'assurer que tout allait bien. L'infirmière m'a dit qu'elle dormait bien, mais qu'elle devrait voir le chirurgien, le lendemain, pour une fuite de liquide.»

«Je n'ai à peu près pas dormi de la nuit. Le lendemain matin, j'étais à l'hôpital à 6 h 30. En voyant Nancy, je me suis mis à pleurer comme un bébé. Une infirmière m'a confirmé à nouveau qu'il y avait une fuite de liquide au pancréas, qui devait être corrigée rapidement.

«En fin de matinée, le médecin nous a toutefois assurés que la fuite de liquide ne venait pas du pancréas. Un peu de sang avait coulé de l'estomac. On nous a dit que Nancy pourrait sortir de l'hôpital le dimanche.»

«Comme je travaille, Nancy est allée chez sa mère. Le mardi, elle a eu des vomissements et elle avait de la misère à marcher. Le mercredi matin, à 6 h, j'ai reçu un appel de ma belle-mère me disant : "Viens-t'en vite, je pense qu'on a perdu Nancy.

«En panique, elle a appelé l'ambulance. Ma conjointe était décédée à son arrivée à l'hôpital. Nancy aurait eu 36 ans la semaine prochaine. Ses funérailles ont eu lieu jeudi dernier. J'ai eu le courage de porter ses cendres en terre», raconte, la voix chargée d'émotion, M. Sauvé.

Hommage sur Facebook

Ce dernier a également tenu à rendre hommage à sa conjointe sur son site Facebook, au moyen d'un montage de 21 photos de Mme Proulx sur la musique de Maxime Landry. La chanson choisie est Cache-cache, que le jeune interprète a faite pour son père décédé. Le couple n'avait pas d'enfant.

Mme Proulx acceptait mal son obésité morbide et elle songeait depuis des années à une chirurgie bariatrique. Ironie du sort, le beau-frère de M. Sauvé a eu une intervention identique, un peu avant les Fêtes. Jusqu'ici, tout se déroule bien de son côté.

Mon commentaire

C'est ce que je dis depuis le début, cette opération chirurgicale n'est qu'une mutilation physique inutile.

L'épithète que j'ai choisie pour qualifier les chirurgies qui pratiquent le brochage d'estomac, psychopathes sanguinaires, devient ici très pertinents. En effet, ils ont décidé de charcuter une femme qui souffrait d'aucune maladie, une femme en parfaite santé physique. D'ailleurs, de toute manière rien ne justifie l'utilisation du brochage d'estomac, que la personne souffre de maladies ou pas. Ils ont mutilé à mort cette femme seulement sur la base du fait qu'elle se sentait mal dans sa peau.

Cette femme est une vraie martyre des apparences, de la lutte anti-obésité et de l'acharnement anti-gros. N'ayons pas peur des mots, pour dépecer vivante une personne ainsi, il faut avoir beaucoup de haine pour les gros. Proposer aux femmes le brochage d'estomac en leur vendant l'idée que c'est une solution valable voir miraculeux, c'est d'être un être anti-sociale/psychopathe. C'est de retirer du plaisir à faire souffrir les autres.

Suite à ce décès, le gouvernement aurait dû exiger l'arrêt immédiate de toute chirurgie bariatrique et enclencher une enquête public pour faire toute la lumière sur cette barbarie.

Après coup, on réaliserait que non seulement l'état devraient arrêter de donner de l'argent pour cette mutilation physique mais, il devrait carrément interdire cette chirurgie absurde. En effet, les risques de mortalité sont trop élevées et les complications sont trop nombreuses et inévitables par rapport au résultat recherché.

La chirurgie bariatrique est la seule intervention qui n'a pas pour but de corriger ou de guérir le mal fonctionnement d'un organe. Elle utilise le même principe que la muselière pour empêcher les chiens de mordre, elle empêche les gens de manger.

On ne risque pas sa vie pour tel stupidité.

Commentaire fait par José Breton

Informations supplémentaires

L'histoire:

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