Géographie de l'excès de poids
Journal de Québec, lundi 5 mai 2008 p.8

Obésité

Sujet: Le premier dérapage extrême

On peut y lire:

ACFAS congrès
En étudiant les profils de 20 000 Québécois. les chercheurs de l'université Laval et de l'institut national de la santé publique ont découvert que certains régions ont un impact direct sur la propension à l'excès de poids.

À éviter: Gaspésie et Côte-Nord! 

Les gens qui ne veulent pas engraisser devraient éviter à tout prix la Rive-Sud de Montréal, Gatineau et la Gaspésie, révèle une nouvelle étude obtenue par le Journal.

Les petites villes de la Côte-Nord, les banlieues des villes de la Côte-Nord, les régions rurales de la Gaspésie sont à éviter pour les hommes alors que pour les femmes ce sont les régions rurales de la Gaspésie qui sont à risque.

Par contre, les hommes de la région devraient privilégier la banlieue de Québec et les femmes, les petites villes du Saguenay, la banlieue de Québec, la haute Ville de Québec, la région rurale de Québec.

Influences des villes

Peu de sentiers pédestres et de pistes cyclables, nombre de parcs limité, multiplication des fast-foods : les caractéristiques de certains villes ont une influence directe sur la propension à faire de l'excès de poids, ont découvert des chercheurs au terme d'une enquête sans précédent.

«Les infrastructures peuvent favoriser ou non l'activité physique. Par exemple, lorsqu'il y a un bon réseau de transport en commun, les gens marchent davantage», explique Robert Pampalon, chercheur à l'institut national de santé publique.

Au-delà des saines habitudes de vie, du revenu, de l'âge et de l'éducation notamment, le milieu de vie où l'on réside a aussi un impact important sur l'embonpoint, selon l'étude qui sera dévoilée mercredi dans le cadre du congrès de l'Association francophone pour le savoir.

«Il y a des différences significatives selon les régions», affirme Alexandre Lebel, coauteur de l'étude et étudiant au doctorat en aménagement du territoire et développement régional.

Deux poids deux mesures

Les hommes et les femmes ne sont toutefois pas influencés de la même manière par l'endroit où ils vivent. Les villes où la tendance à faire de l'excès de poids est plus importante ne sont donc pas forcément les mêmes chez les deux sexes. «Les femmes sont plus affectées par leur milieu de vie parce qu'elles sont plus proches de ce milieu. Elles ont tendance à effectuer plus leurs activités dans leur quartier», explique M. Lebel.

Les villes comme Mirabel, Grand-Mère, Drummondville et celles de l'Ouest-de-l'Île sont particulièrement problématiques pour l'excès de poids chez les femmes.

De leur côté, les hommes ont plus tendance à prendre du poids lorsqu'ils résident sur la rive sud de Montréal, comme Longueuil, Chambly et Saint-Hyacinthe.

Des villes santé

Le centre-ville de Montréal et Sherbrooke sont vraisemblablement des choix santé. Les résidants de ces secteurs ont en effet moins tendance à prendre du poids de façon significative.

Les chercheurs pousseront leur recherche plus loin au cours des prochains mois en tentant de déterminer quels éléments ont été mis de l'avant par les villes où les résidants ont moins tendance à faire de l'excès de poids.

Mon commentaire

La lutte contre l'obésité est menée par des extrémistes. Leur attitude engendre nécessairement des dérapages. Ici avec la géographie de l'excès de poids, c'est plus que du dérapage, c'est du délire pure et simple.

Avec tout le pouvoir qu'ils se sont donné avec l'adoption de la loi créant un fonds pour la promotion de saines habitudes de vie, les intégristes anti-obésité/malbouffe n'ont pas fini d'écoeurer le peuple avec ce genre de niaiserie là.

C'est les contribuables québécois qui ont payé pour cette étude ridicule. Les contribuables n'ont pas été consultés. Ceux-ci sont-ils d'accord de se faire faire la morale sur ce qu'ils mangent à coups de 40 millions par années? Sont-ils d'accord de payer pour ce genre de recherche aussi stupide ?

En effet, la démarche qui a amené à cette idée de recherche est douteuse et scientifiquement malhonnête. Dans une démarche scientifique on tente habituellement de chercher des faits pour vérifier ses hypothèses.

Le problème avec les intégristes anti-obésité/malbouffe, c'est qu'ils ne considèrent pas comme une hypothèse la possibilité que l'environnement puisse avoir un effet sur l'engraissement des gens. L'environnement obésogène, comme ils disent, constitue un fait incontestable pour eux.

Ainsi, leur malhonnêteté commence en présentant une hypothèse comme un fait. Celle-ci se continue par leur décision de faire une recherche à partir d'une hypothèse établie à partir d'un fait qui en n'est pas un (hypothèse). En d'autres mots, ce n'est pas scientifique d'essayer de vérifier une hypothèse à partir d'une autre hypothèse.

Par conséquent, l'environnement obésogène existe seulement dans la tête des gens qui croient qu'il y a une épidémie d'obésité. En effet, l'épidémie d'obésité n'est absolument pas un fait établi. Elle n'est pas prouvée et prouvable.

Pour ceux qui prétendent à un accroissement du nombre d'obèses, c'est tout naturel de penser à des causes environnementales. Par contre, l'environnement ne peut pas être considéré comme responsable d'un phénomène qui n'existe pas. L'absence de parcs et la présence à proximité de restaurants de fast foods n'ont rien à voir avec l'obésité.

Ce genre de recherche pseudo-scientifique, qui consiste à vérifier si une hypothèse est une bonne hypothèse à l'aide d'une autre hypothèse, ne sert pas à faire progresser les connaissances, mais à faire de la propagande. En d'autres mots, on utilise l'image sérieuse de la science pour faire la promotion d'une doctrine.

Commentaire fait par José Breton

Informations supplémentaires

L'histoire:

La géographie de l'excès de poids

Les fast-foods attirent les écoles  

Change le zonage pour sortir les restaurants de fast-foods des zones résidentiels, changer l'urbaniste pour le rendre moins obésogène étaient dans le rapport Perreault et sont des objectifs de la société de gestion pour l'adoption de saines habitudes de vie. Exemple  : thématique 2008


2- L’accroissement du transport actif * et d’un mode de vie physiquement actif

L'environnement obésogène

Notre environnement est aujourd’hui «obésogène»

La population québécoise vit dans un environnement  obésogène 

Apparue récemment, cette théorie est fondée sur le concept d’environnement «obésogène» ou «obésogénique».

Nous vivons dans un environnement “obésogène” qui reste à apprivoiser, reprend-il, Viasano s'attaque directement au mode de vie des citoyens en passant par la mobilisation d'acteurs locaux, l'information, la sensibilisation et la mise à disposition des moyens nécessaires au sein de la ville

Dans l’environnement « obésogène » dans lequel on vit, maintenir son poids peut représenter tout un défi.

Le groupe d'action sur le poids Équilibre fait partie du groupe des extrémistes anti-obésité

Bien qu’il existe plusieurs aspects à la malnutrition qui frappe actuellement nos enfants, un des premiers en importance est l’hypomagnésie qui résulte de notre société obésogène

L'état a adopter la position des extrémistes - Nous vivons dans un environnement obésogène, c’est-à-dire qui favorise l’apparition de l’obésité.

Nous évoluons dans une société « obésogène »

la recette est parfaite pour obtenir ce que j'appelle une société obésogène" dit Dr
George Honos, porte parole de la Fondation des maladies du coeur et
cardiologue.

Comparativement à leurs parents les enfants obèses vivrons moins longtemps  

Le doute

Obesity - is it a disease just like any other? Is it a lifestyle filled with bad choices? Or is it simply predetermined at birth?

Despite widespread fears about an obesity epidemic, childhood obesity rates in the United States have stayed the same since 1999, according to a government study.

The obesity rate among American children and teenagers may have stabilized after a dramatic rise in the 1980s and 1990s that has been described as an epidemic, according to a US study on Wednesday

That this generation will die before their parents as a result of obesity is a myth. It always was a myth and there is no science to support it.

Childhood obesity 'epidemic' exaggerated, claims study


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La rondeur dans l'actualité des mois passés

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