Obésité Morbide Sujet: Des cobayes humains On peut y lire: La veuve d'un Saguenéen décédé dans des «souffrances inhumaines» après avoir subi une chirurgie pour régler son problème d'obésité morbide réclame près de deux millions de dollars à deux médecins de l'hôpital Laval.Françoise Simard, une résidante de l'arrondissement de Laterrière, à Saguenay, allègue que la mort de son mari, Jean-Guy Boulianne, résulte d'une «succession de fautes professionnelles» des chirurgiens Simon Biron et Simon Marceau, dans son action en dommages au montant de 1 989 000$. Même si sa santé était «généralement bonne», M. Boulianne, 41 ans, était «malheureux et moralement affecté» du fait qu'ils pesait 214 kilos (470 livres) au moment de la chirurgie bariatrique qu'il a subie le 7 février 2003. L'homme qui travaillait comme coordonnateur des infrastructures informatiques du réseau hospitalier du Saguenay-Lac-St-Jean, au centre régional des achats regroupés, était sur une liste d'attente depuis six ans lorsqu'il est passé sous le bistouri. L'opération, baptisée «technique Marceau-Biron», devait permettre de modifier le circuit digestif du patient pour réduire l'absorption du gras, «en pratiquant une dérivation biliopancréatique avec gastrectomie pariétales». À la suite de la chirurgie, le Dr Marceau aurait déclaré à Mme Simard: «On pensait qu'on l'avait fait à l'envers mais on a refait le chemin et tout était correct». Or, de retour chez lui, M. Boulianne s'est mis à souffrir de nausées et de vomissements interrompus, jusqu'à six fois par jour «sans pouvoir ingurgiter quoi que ce soit». «Martyre intolérable» Ce n'est que dix semaines plus tard que les médecins ont décidé de le réopérer, le 19 avril 2003. «Les deux défendeurs n'ont eu d'autres choix que de complètement démembrer l'intervention initiale et reconstruire le tout comme une véritable dérivation biliopancréatique», dont «le montage fut inversé» à la première occasion. En outre, selon la poursuite, «c'est le contenu intestinal qui allait vers l'estomac et non l'inverse!», après la première opération. Ainsi, seule «une partie infime» des aliments ingérés pouvaient s'acheminer vers le tube digestif, provoquant «un jeûne forcé» de deux mois et demi. Jean-Guy Boulianne «ne s'est jamais véritablement réveillé et remis» de la deuxième opération et est décédé le 7 mai 2003. La demanderesse, pour qui cette période en fut une de «martyre intolérable», ainsi que pour leurs trois enfants, allègue au surplus que le Dr Biron lui aurait avoué, après la seconde intervention avoir commis «une erreur médicale lourdes». Mon commentaire Le brochage d'estomac, ne constitue pas du tout un moyen pour régler le problème des obèses "morbides". C'est une aberration. C'est ce que je dis depuis le début. Je les traitais de chirurgiens psychopathes sanguinaires et là, ils le sont vraiment devenus. Car maintenant, ils sont responsables de la mort d'une personne. Le discours, qu'ils tiennent pour forcer le gouvernement à injecter plus d'argent afin de faire plus de brochages d'estomac, est totalement aberrant. Ils prétendent que, c'est le seul moyen efficace et permanent. Que chaque personne qui subit cette opération, constitue un investissement parce qu'elles vont coûter moins chère au système de santé. Que cette opération les sauve d'une mort précoce paraît-il, (leur obésité les tuerait à court terme). Et que ça va endiguer l'épidémie d'obésité, etc. Mon oeil! Ils font la promotion de leur charcutage inutile à l'aide de témoignages dans les revues à potins afin de faire augmenter leur liste d'attente. Parce que, plus la liste d'attente est grande, plus cela fait de la pression sur le gouvernement. Tout cela pour une intervention chirurgicale qui demeure expérimentale et théorique. En effet, ils changent de méthode à tous les ans et ils se trouvent des personnes pour leur servir de cobaye pour voir ce que ça va donner. Théoriquement, en empêchant une personne de manger, elle devrait perdre du poids. En pratique, ils ne tiennent compte que de cette théorie. Perdre du poids, c'est la seule chose qui compte. Perdre du poids règle tous les problèmes. Perdre du poids donne une santé éternelle, etc. Par conséquent, tous les moyens pour perdre du poids deviennent bons, surtout pour les personnes très obèses. Rien ne sert d'évaluer si vraiment, le moyen choisi est intelligent ou sans danger, car si ça fait maigrir, faisons-le. De toute façon, l'obésité de ces personnes va les tuer un jour. Alors, si on rate notre coup, ce n'est pas grave. «Il allait mourir à cause de son obésité de toute façon un jour ou l'autre» se disent-ils sûrement. Il y a un préjugé qui dit que les personnes de très forte taille sont affligées de la pire maladie qui soit, qu'elles souffrent nécessairement d'une multitude de maladies et que leur vie ne tient à rien. Eh bien, il faut avoir ce préjugé inscrit profondément dans le cerveau, pour avoir le courage d'ouvrir la cage thoracique d'une personne pour y faire un brochage d'estomac. Tout cela, sans qu'ils soient vraiment certains du résultat. Par conséquent, ce préjugé enlève toute humanité aux personnes obèses. Elles n'ont aucune raison de vivre, à moins qu'elles perdent du poids. Elles sont toutes individuellement une maladie ambulante en elle-même. Elles sont des monstres, des rejets de la société. Leur vie n'a aucune valeur. Ce préjugé donne au chirurgien la permission de tout faire sur ces personnes même de les tuer, sans remords. Un obèse qui meurt, c'est un moins et c'est parfait ainsi. Il faut éliminer l'obésité sur terre, c'est le pire des calamités. Ces chirurgiens du brochage d'estomac font partie des intégristes anti-obésité. On réalise dans quelle échelle de valeur ils se retrouvent. Conclusion, il faut éviter les intégristes anti-obésité, ils sont une gagne de méchants malades. Il faut faire confiance seulement aux gens qui nous perçoivent positivement, qui compatissent avec nous, qui sont compréhensifs, humain et chaleureux. Ce que ne sont absolument pas ces intégristes anti-obésité. Commentaire fait par José Breton
Complément d'informations: L'histoire 73.5 % des personnes qui subissent la chirurgie baratrique sont des femmes
Un homme meurt des suites d'une grave erreur médicale Le dossier du brochage d'estomac À la une - "L'opération qui
nous a permis de maigrir" Autres Stomach Stapling Kills Too 9/1/04 The Deadly Risks of Gastric Bypass 10/20/04 CNN.com - Patient dies during weight-reduction surgery - Nov. 20, 2003 Doctor Accused In Gastric Bypass Cases No Longer Practicing 13 of his gastric-bypass patients have died from complications stemming from surgeries he performed. Hypoglycemia noted after gastric bypass Weight-Loss Surgeon Accused of Negligence Doctor named in 22 lawsuits no longer practicing in Ionia Mise en demeure de Dr Gaétan Barrette
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