Dossier PLANMINCEUR Sujet: Capital Torchon On peut y voir et y lire:
En page 20 : Vous avez festoyé un peu, beaucoup, passionnément... et vous voilà, en ce début d'année, avec quelques kilos en trop. Pas de panique ! Vous pouvez retrouver votre poids santé rapidement en mettant nos stratégies minceur en application dès maintenant. POUR CÉLIBATAIRE : POUR LA FEMME D'AFFAIRE : POUR LA MÈRE DE FAMILLE : POUR LE COUPLE :
En page 26 : Les fêtes sont choses du passé mais votre "nouveau" tour de taille, lui, est toujours présent et... encombrant. Pour retrouver l'ancien, il n'y a pas 36 moyens: il vous faut le double opération. Non! Il ne s'agit pas d'une liposuccion combinée à une diète! Votre tour de taille menace-t-il votre santé?
En page 64 : Vous souhaitez-perdre du poids et être en meilleure forme? Faites comme nous : joignez-vous à l'équipe de l'émission Maigrir aujourd'hui en forme et en santé, présentée à Canal Vie. Mon commentaire Je le disais depuis le lancement que cette revue serait un torchon, mais là torchon plus que cela, ça ne se peut pas. L'éditeur de cette revue édite aussi la revue Elle Québec, nous comprenons tout alors... Là j'en peux plus, là je vais me fâcher. C'est une situation inacceptable. Comment en 2002 pouvons-nous rire des femmes publiquement dans l'indifférence total comme cela? J'en reviens pas encore (silence)... En effet, je vais être le seul à critiquer cette revue au niveau médiatique. Ni la télévision, ni la radio, ni les journaux vont réagir à ce genre de dossier qui fait terriblement du tors aux femmes. Où est rendue la libération de la femme, qu'ont supposément fait les femmes dans les années 1970 au Québec? Être une femme au Québec, cela veut dire quoi à l'an 2002 ? Les femmes au Québec sont prisonnières des apparences et de la superficialité. Moi j'en reviens pas, à quel point les leaders féministes du Québec peuvent haïr leur propre sexe. Moi, si j'étais le ministère responsable de la condition féminine, cela ferait longtemps que j'aurais fait arrêter la publication de ce torchon. Est-ce vouloir améliorer la condition de vie des femmes de les encourager à haïr leur corps? Bien sûr que non! En effet, tolérer qu'une revue qui porte sur la santé fasse un spécial minceur, c'est valider la haine que les femmes ont envers elle-même et leur corps. En fait de compte, le féministe d'état est corrompu à l'os. En ce sens, qu'il est basé sur la lutte de pouvoir entre hommes et femmes qui ont du pouvoir au Québec. C'est des femmes qui recherchent seulement leur propre intérêt, qui recherchent le pouvoir monétaire et le pouvoir d'influencer. Ce n'est pas un féministe altruisme et populaire, il n'est pas axé sur le bien-être réel des femmes. Envers et contre tous, nous ne pouvons pas tolérer que cette revue nous fasse au mois de janvier ( le mois des résolutions), un spécial minceur. Nous ne pouvons pas tolérer que cette revue nous fasse un spécial minceur comme dans les journaux à potins. Qu'un journal à potins le fasse, c'est à demi pardonnable, parce qu'il s'occupe de superficialités, de choses peu importantes et de futilités qui n'a d'autre objet que divertir les gens. Mais une revue qui a pour titre "Capital Santé", devrait avoir une mission sérieuse. Une mission d'informer les gens pour les aider à prendre de bonnes décisions concernant leur santé. Nous nous attendons pas d'une revue à potins artistiques d'avoir une rigueur intellectuelle. Elle a le droit de dire n'importe quoi. Mais, il en est autrement pour une revue qui traite d'un sujet sérieux comme la santé. Ainsi, c'est un manque flagrant de sérieux de faire un spécial minceur de leur part. Nous ne pouvons pas tolérer que cette revue embarque dans le "bad trip" de l'obsession de la minceur que propage le monde artistique. Car, il n'y a aucun rapport entre la minceur et la santé. D'ailleurs, on ne devrait pas parler de perte de poids en utilisant le terme minceur. En effet, le mot minceur donne un objectif irréaliste à atteindre de kilos à perdre. Le mot minceur oriente la perte de poids dans le seul but esthétique. Finalement, il y a une absence de lien entre l'esthétisme et la santé. L'objectif minceur amène les femmes à développer un désordre alimentaire, à devenir une restrictive alimentaire, une anorexique ou une boulimique. L'association des mots minceur et fermeté est de l'extrémiste à la sauce anorexique. Elle réfère à de l'intolérance. Nous pouvons donc conclure, que le rédacteur en chef, Jean-Louis Gauthier, ne tolère aucun pli adipeux chez une femme. Un homme qui recherche chez une femme qu'elle ait un corps ferme, c'est un homme qui a une tendance à la pédophilie ou qui fantasme sur les lolitas. En tout, ça c'est haïr la femme. En effet, le corps d'une femme est fait pour être mou. pour avoir un ventre et des plis adipeux. C'est haïr la femme de vouloir changer cette réalité incontournable. C'est haïr la femme, de ne pas apprécier les rondeurs féminines. Dans ce contexte, comment pouvons nous expliquer que la revue Capital Santé a encore pignon sur rue, en considérant qu'elle est lu par les femmes à 90% et qu'elle est femmophobe ou rondophobe. Comment les femmes font pour tolérer un rédacteur en chef misogyne ? Quel est le problème psychologique des femmes au Québec qui expliquerait ce comportement masochisme et incohérent? Il est inacceptable qu'une revue qui parle de santé encourage les femmes à persister dans leur obsession de la minceur. Les femmes au Québec sont entrain de se planter un clou dans leur main au sujet de leur apparence physique. Ce spécial minceur vient les aider à donner un coup de marteau plus fort pour que le clou entre plus rapidement. C'est de la flagellation assistée. L'objectif minceur embrouille la vie des femmes. Ainsi, pour le bien de la santé des femmes, il faut les faire décrocher de l'obsession de la minceur. Cela se réalise en premier en affirmant publiquement que la rondeur féminine est responsable de la beauté plastique du corps de la femme. Il faut par la suite aider les femmes pour qu'elles se sentent belles et séduisantes avec leur corps comme il est. Une revue qui parle de santé devrait encourager les femmes à adopter de bonnes habitudes de vie et alimentaires. Elle doit aussi éviter de parler de perte de poids à cause du contexte social anti-rondeurs féminines. C'est une question de santé mentale. Pour tout cela. vous devez exprimer votre désaccord. Car, garder le silence et ne pas réagir, c'est se placer dans une position de victime. Vous devez vous respecter en exigeant que l'on vous respecte. Si aucune femme ne se plaint, ils continueront à mépriser les femmes dans leurs revues. En ce sens, je vous suggère d'aller dans votre bibliothèque municipale pour le demander d'arrêter leur abondement pour la revue Capital Santé. Comme, c'est Transcontinental qui l'édite et le distribue, si dans votre région vous recevez un hebdomadaire qu'il publie, appelez-les pour leur demander qu'il vous ne laisse plus d'exemplaire dans votre boite aux lettres. Anthologie de la revue Capital Santé:
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