Lectures à éviter pour jeunes adolescentes soucieuses de leur poids Sujet: Le contrecoup du discours anti-obésité On peut y lire: Chicago -- Plus les adolescentes se plongent dans des articles de journaux traitant de nutrition et de poids, plus elles risquent, à terme, de souffrir de troubles du comportement alimentaire, selon une nouvelle étude américaine publiée dans l'édition de janvier de la revue Pediatrics.
Au bout de cinq ans environ, précise l'étude, ces jeunes filles
soucieuses de leur ligne suivent des régimes draconiens, allant
jusqu'à se faire vomir, un comportement absent chez les adolescentes
peu friandes de ce genre de publications. Mon commentaire Cette étude vient confirmer ce que je pense au sujet de l'influence néfaste du discours anti-obésité malbouffe des intégristes anti-obésité. Une étude qui vient confirmer le fait que le milieu social et culturel est à l'origine des désordres alimentaires. De toute évidence, nous sommes dans un environnement qui pousse les femmes à devenir obsédées par la minceur. Le discours qui encourage les gens à éviter les aliments riches et sucrés (la malbouffe) intéresse seulement les femmes. Cette étude vient démontrer ce fait. Ainsi, les hommes ne se sentent pas viser par les histoires de diètes et de régimes amaigrissants. Les hommes ne sont pas interpellés par la dramatisation de la situation de l'obésité/malbouffe. Dire aux hommes qu'il y a un risque extrême à faire de l'embonpoint, ça les laisse aussi froid que si on le disait que d'après leurs lignes de la main, ils ne vivront pas vieux. Cela parce l'être humain en général est motivé d'agir seulement si cela se réfère à ce qu'il vit là, maintenant. Ce qui est vrai autant pour les femmes que pour les hommes. Nous agissons seulement s'il y a quelque chose qui nuit à notre vie de tous les jours. Ainsi, un homme ne sentira pas le besoin d'éviter de manger de la malbouffe ou de perdre du poids parce que ça ne l'empêche pas de vivre et d'avoir du plaisir dans la vie. Ce qui n'est pas le cas avec les femmes. Celles-ci veulent contribuer à l'éradication de l'épidémie d'obésité en n'étant pas obèse ou en voulant éviter de l'être. À cause de l'intensité extrême de la lutte anti-obésité, les femmes qui suivent un régime ont le sentiment de contribuer à l'avancement d'une cause divine. Ce sentiment tortu contribue à renforcer leur désir de devenir enfin mince et désirable sexuellement. En d'autres mots, elles joignent l'utile à l'agréable. En conclusion, les femmes se sentent interpeller par le discours anti-obésité/malbouffe parce qu'elles souffrent au quotidien de ne pas avoir un corps mince et sexé. Elles souffrent parce qu'elles doutent de leur pouvoir de séduction. D'où la pertinence de valoriser la beauté des rondeurs féminines. Commentaire fait par José Breton
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