Ginette Reno
veut ouvrir une maison pour les boulimiques Sujet: La culpabilité
On peut y lire: Le Soleil Claude Vaillancourt La chanteuse québécoise Ginette Reno veut créer une maison à son nom, pour contrer la boulimie. Son projet est si sérieux qu'elle a profité d'une visite, hier, à Québec, pour rencontrer le ministre de la Santé, Philippe Couillard, et lui faire part de ses intentions. L'attachée de presse du ministre, Cathy Rouleau,
a confirmé la rencontre d'une trentaine de minutes, mais a spécifié
que le ministre n'avait pris aucun engagement. Mon commentaire Notre Ginette Reno à nous, nous révèle, avec cette histoire de fou de lancer une maison pour les boulimiques, de quel problème elle souffre. Ce n'est pas de boulimie dont elle souffre, mais de culpabilite. Sa lutte contre son poids est épique. Elle remonte loin dans le temps. Elle faisait la première page des revues d'amaigrissements. Malheureusement, elle n'a pas encore, rendue à son âge, fait la paix avec son corps. Elle se dit sûrement, que si elle aurait réussi à maintenir le poids perdu dans l'une des ses multitudes de régimes qu'elle a fait au cours de sa vie, qu'elle aurait peu faire la carrière de Céline Dion. Les humoristes se sont payés sa tête à cause de sa grosseur. Elle a toujours été victime des quolibets, parce qu'elle n'a pas le corps qui faut pour faire carrière dans la chanson. Elle est l'exception qui confirme la règle dans le milieu artistique. En résumé, elle a été victime toute sa vie du jugement réprobateur au sujet de son poids corporel. Elle chante bien, mais elle est "grosse". Malheureusement, elle n'a pas réussi à se détacher du jugement méchant et haineux de son entourage proche. Elle s'est toujours sentie coupable d'être une femme de taille forte. Par conséquent, ses réflexions tournent autour de la question qu'ai-je fait pour devenir aussi "grosse" ? C'est de sa faute si elle est devenue grosse. Si c'est de sa faute, paraît-il, c'est qu'elle a toujours souffert de boulimie. Elle a mangé ses émotions, la pauvre. Si elle aurait eu la force morale d'une Camryn Manheim, d'envoyer chier tout le monde qui ose faire des commentaires négatifs au sujet de son poids. La force de dire: "Je suis comme je suis physiquement et si ça te dérange va voir ailleurs si j'y suis." Elle aurait fait une vie plus douce. Elle s'auto-flagellait à chaque fois qu'elle faisait une diète. Pis, elle persiste encore à 58 ans à se haïr publiquement. De toute évidence, elle n'est pas un modèle d'estime de soi à suivre. Si elle avait fait une démarche pour s'apprécier physiquement. Au lieu de vouloir ouvrir une maison pour aider les femmes à mieux se culpabiliser et à mieux se haïr, elle se serait associé au mouvement fat acceptence. Elle aurait contacté l'association Québec-Plus pour en devenir la porte-parole. Elle aurait milité contre la discrimination morphologique dans le milieu artistique. Mais que voulez-vous, quand on ne s'aime pas on a la tendance à se coller aux intégristes anti-obésité. Commentaire fait par José Breton
Complément d'information : Ginette Reno veut ouvrir une maison pour les boulimiques Son cas: Entrevue exclusive - Elle affiche 30 livres de moins "Je ne mange plus mes émotions..." Ginette Ginette Reno et sa fille Natasha - J'ai hérité des problèmes de poids de ma mère La Boulimie Oprah battling eating disorder Bulging Britney piles on 15 lbs on junk food binge Monica Lewinsky out of control on new TV show Kilos en trop et si c'était vos émotions Les femmes rondes le sont naturellement rondes. Leur morphologie n'origine pas d'un trouble psychiatrique. La principale caractéristique des désordres alimentaires, c'est la perte de plaisir de manger. Compenser dans la nourriture après une période de privation alimentaire ne constitue pas un trouble alimentaire. Mais, se définir comme boulimique parce qu'on aime manger, constitue une passe psychotique du genre paranoïaque/auto-punitive. Les sujets
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