Changer les comportements Journal de Québec samedi 17 octobre 2009 p.21
Sujet: La charte de la gagne On peut y lire: Québec et plusieurs personnes influentes des secteurs de la mode, de la publicité et des médias, se mobilisent pour changer les mentalités et les comportements à l'égard d'une vision « surréaliste » du corps féminin. Dans une grande salle du Marché Bonsecours à Montréal, vendredi, La nouvelle Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée a été présentée officiellement par de nombreux représentants du milieu de l'industrie, en présence de la ministre de la Condition féminine, Christine St-Pierre. « Nous agissons collectivement pour lutter contre les problèmes sociaux considérables que sont la mauvaise nutrition et l'anorexie. Des décennies seront peut-être nécessaires pour que les changements se concrétisent, mais je reste optimiste. Nous avons beaucoup d'appui », a expliqué la ministre. Cette charte, qui n'a aucune portée légale, est une sorte de manifeste dont la visée première est de sensibiliser les Québécois à l'impact fort dommageable de l'hyper minceur des nombreuses femmes représentées dans les milieux de la mode, de la publicité et dans les médias au Québec. Mission encadrée par sept principes Elle énonce sept principes auxquels souscrivent ses signataires (notamment certaines agences de mannequin, des ministres, l'ADISQ, des agences de pub, des designers), dont le fait de promouvoir une diversité d'images corporelles comprenant des tailles, des âges et des proportions variés. À l'aide de ce véhicule unique en Amérique, les responsables souhaitent avoir une influence positive et contribuer à une prise de conscience auprès des professionnels du milieu tout comme au sein de la population en général. « Nous vivons dans un monde fou de l'image corporelle et celle-ci engendre une épidémie d'insatisfactions chez les femmes, jeunes et moins jeunes. Il faut revoir nos comportements et mettre l'accent sur la prévention et l'apprentissage. On doit inculquer dès l'enfance des valeurs de respect du corps et de la saine alimentation », a affirmé le Dr Howard Steiger, >membre du comité responsable de la rédaction de la Charte. Ce travail de réflexion, qui est en partie inspiré d'autres initiatives entreprises notamment en France, au Brésil et en Espagne, a débuté en avril 2009. Un groupe d'environ trente personnes de tous les secteurs ont collaboré à son ébauche. Plus d'une centaine de professionnels de l'image (photographes, annonceurs, producteurs, mannequins, agents) ont été consultés. L'idée de cette charte est née après que deux jeunes filles, Jacinthe Veillette et Léa Clermont-Dion, eurent lancé une pétition et demandé au gouvernement du Québe Mon commentaire (J'ai lu le texte suivant à Julie Champagne en personne, l'attaché politique de la ministre Christiane St-Pierre, le jeudi 10 décembre 2009 à 11h00. Suite à cette rencontre, je conclue qu'elle n'a pas de sensibilité pour les femmes rondes, elle ne considère pas les femmes de taille plus (12-28 ans) comme une clientèle spécifique. On n'est pas loin du commentaire méprisant, «si on faisait cela on encouragerait l'obésité») Pour analyser cette situation, il faut tenir compte, qu'à quelque part, la création de cette charte a réuni des petits amis, des gens qui ont des intérêts en commun ou des amis du régime en place reliés par le pouvoir de l'argent. C'est-à-dire que la ministre a invité des gens qui ont un pouvoir d'influencer. Le pouvoir attire le pouvoir. Mais malheureusement, les gens qui ont du pouvoir ont un penchant marqué pour les femmes minces. Par conséquent, cette charte n'a pas beaucoup de chance d'être mis en application parce qu'elle est entourée d'une aura de malhonnêteté intellectuelle et morale. Pour être honnête intellectuellement et moralement, il faut pouvoir avouer ouvertement ses préjugés concernant la beauté féminine. La question qu'il faut se poser ici en signant la charte: Les membres du comité à l'origine de la rédaction de cette charte, ont-ils changé leur préjugé en faveur des femmes minces ? Ou Cette charte a-t-elle été conçue pour essayer de faire changer le favoritisme pour les femmes délicates des membres signataires ? Je crois fortement que non. Nous ne pouvons pas demander à des gens qui n'aiment pas les femmes rondes ou les rondeurs féminines de faire quelque chose pour les intégrer dans leurs productions. S'ils le faisaient, ce seraient à contre-coeur et sans conviction. Ils ne leur donneraient pas la place que ces femmes méritent. Ils leur feraient jouer des seconds rôles et ne les considéreraient jamais comme faisant partie des plus belles femmes. Réflexion basée sur l'Effet Pygmalion Les femmes rondes ne peuvent pas se contenter d'être considérées comme ayant une beauté de second ordre ou inférieure par rapport aux minces. D'ailleurs, il est inacceptable, moralement, d'imposer sa préférence pour un type de beauté aux autres en la présentant comme supérieur. En fait, à chacun ses préférences et son fantasme. Les femmes rondes sont les plus belles pour ceux qui les aiment. Comme cette charte ne fera pas changé l'opinion de ses signataires, qui considèrent que les femmes les plus belles sont celles qui sont minces, il faut séparer la tarte en deux. Un espace pour ceux qui préfèrent les femmes minces et un espace pour ceux qui préfèrent les rondelettes. La solution ultime pour atteindre le but de cette charte, est de démocratiser la notion de beauté féminine dans la culture québécoise. Actuellement, les femmes sont victimes d'une dictature de la minceur. Cela parce que les amateurs de petits postérieurs féminins possèdent le monopole sur la culture, sur la production artistique, sur la télévision et le cinéma. Au Québec, nous vivons une situation particulière où la production télévisuelle et cinématographique est fortement subventionnée par l'état. La conséquence étant que l'état subventionne indirectement la propagation de l'obsession de la minceur chez les femmes. En d'autres mots, l'argent que les maisons de productions reçoivent du ministère de la Culture leur donne le pouvoir de nous imposer leurs préférences en ce qui concerne la beauté féminine. C'est aux gens de choisir ce qu'ils veulent voir comme type d'image féminine. Pour cela il faut leur donner la possibilité de faire un choix. Ce n'est pas une charte, quelle soit volontaire ou coercitive, qui va faire que nous verrons une plus grande diversité d'images de femmes dans les médias, pour d'aider les femmes à développer une image corporelle saine. Car encore une fois, les gens qui n'aiment pas les femmes rondes ne les engageront pas à moins d'y être obligés et elles ne seront jamais traitées à l'égale des minces par ceux-ci. Il faut séparer le monde en deux, les pro-minceurs et les pro-rondeurs féminines, afin de défaire le mythe selon lequel les femmes minces auraient une beauté supérieure à celle des rondes. Les femmes de tailles plus constituent un marché en lui-même très important. Celui-ci est bien défini et exploité aux États-Unis. Mais, c'est loin d'être le cas au Québec. Sans l'aide financière de l'état, le marché des grandes tailles ne se fera pas de place au Québec. Plus-Size Models Take Charge clip Il faut qu'un jour, il soit payant de valoriser les rondeurs féminines. La situation du Québec, où le gouvernement financer la culture, est idéale pour amorcer ce changement. Le Parti Libérale obtiendrait une reconnaissance internationale pour avoir réussi à encourager réellement la promotion d'une image corporelle saine et diversifiée en divisant le marché de la beauté en deux. (Il faut faire sentir aux hommes qu'il est aussi intelligent d'aimer les femmes rondes que celles qui sont plus minces.} Commentaire fait par José Breton Complément d'information L'histoire Charte pour une image féminine plus saine Une charte pour une image corporelle saine est signée Une image corporelle saine et diversifiée Un engagement collectif pour un projet de société accueillant la diversité corporelle La liste des membres du comité de travail sur la charte et leur préjugé soupçonné
Ma position pour le comité pour l'élaboration d'une charte d'engagement volontaire pour contrer l'extrême maigreur et l'anorexie et promouvoir une image corporelle saine.à l'attention de Mme Christine St-Pierre Version PDF L'explication génétique de l'anorexie Maigreur extrême dans le monde de la mode Les créateurs rejettent le blâme Le débat maigreur-minceur s'invite à la Semaine de mode Quebec 'charter' fights use of skinny models Les femmes aussi préfèrent les grosses Mannequin taille Plus: une fille de Québec parmi les demi-finalistes Les pressions d'aujourd'hui en matière de beauté chez les filles et les femmes Quebec calls for healthier models La situation du monopole beauté égale minceur est solidement ancrée en place par une économie qui tourne autour de ce concept. L'industrie de l'amaigrissement en profite pour faire beaucoup d'argent. Économiquement parlant, c'est payant de maintenir les femmes dans l'obsession de la minceur. Message pour la pharmaceutique GlaxoSmithKline GSK Une pub sur une pilule amincissante qui fait rager les médecins After all, the diet industry in the US alone is worth between $40 and $100 billion a year. Beauty and Body Image in the Media Women at war with their bodies L'état subventionne-t-il des niches de culture parallèle ? Terres en vues, société pour la diffusion de la culture autochtone Divers/Cité remercie les partenaires, commanditaires, fournisseurs et amis suivants: Le festival de films gays Image+Nation
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