Gala Artis 2019

POUR PLUS DE FEMMES RONDES À LA TÉLÉVISION

MANIFESTATION À L'OCCASION DU

Gala Artis 2019

Vers le photos reportage

Je vais manifester avec cette pancarte de 22 par 34 po lors du Gala artist le 12 mai 2019 prochain:

De 17h00 à 23h00 devant le Théâtre Denise Pelletier 4353 Rue Sainte-Catherine Est, Montréal

Je vous invite à venir me rencontrer sur place un moment pour m'encourager.

Si par hasard vous étiez intéressé à venir manifester avec moi, faites le moi savoir avant sur mon courriel. -
Contact

Vers le texte de ma manifestation en 2018 pour le Gala artis

Texte de présentation

De la préférence pour la minceur à la grossophobie.

Si le milieu artistique et journalistique ne fait pas de place aux femmes rondes cela s'explique non pas seulement à partir d'une simple préférence, mais à partir d'une culture d'entreprise grossophobe.

Les médias québécois n'ont pratiquement pas parlé de grossophobie depuis la remise des prix Gémeaux en septembre 2018. Pourtant, cela est un sujet qui a soulevé beaucoup d'intérêt durant cette période en France.

Ainsi, à la chaîne Mycanal, ils ont fait un débat télévisé dont le titre était : « La télé est-elle grossophobe ? ».

France 2 a réalisé un téléfilm sur la grossophobie « Moi, grosse » et les chaînes de télévisions françaises en général ont fait plusieurs reportages sur ce sujet.

La télévision québécoise a raté trois occasions de parler de grossophobie:

Guylaine Guay qui a fait une bandes dessinées très originale « Capitaine aime ton mou ».

Manal Drissi qui a écrit un texte sur la grossophobie qui l'a fait participé au remise des prix à la soirée #mammouth à télé-Québec.

Mickaël Bergeron qui a écrit un livre sur la grossophobie :« La Vie en gros ».

Ces trois personnes auraient pu être invitées aux émissions suivantes:

Tout le monde en parle
Denis Lévesque
Deux filles le matin
Marina Orsini
Entrée principale
Salut bonjour
RDI Matin
Deux hommes en or
Les francs tireurs

Ne pas vouloir parler de grossophobie cela signifie quoi ?

C'est du mépris au carré, si on peut dire cela ainsi. En d'autres mots, on ne peut pas s'intéresser au sort de celles qu'on méprise. C'est discriminer une discrimination.

Ainsi, le monde de la télévision ne reconnaît pas l'existence la grossophobie. Lorsqu'on nie l'existence de cette discrimination on est loin de pouvoir faire plus de place aux femmes rondes à la télévision.

Pour les patrons de la télévision, les femmes rondes ne devraient pas exister, si toutes les femmes se respectaient, elles seraient toutes minces comme celles que l'on voit à la télévision.

Engager des femmes rondes signifierait pour eux encourager le laisser aller, la mauvaise alimentation et l'inactivité.

On ne veut pas voir de femmes laides à la télévision. Tous les hommes sont d'accord avec eux: seules les femmes minces peuvent être considérées comme belles.

Engager à la télévision des femmes rondes signifierait encourager l'obésité et la maladie.

Il y a de la misogynie dans cette attitude de fermeture face aux rondeurs féminines.

Pour que cela change, il faut que plusieurs femmes aillent sur la place publique pour dénoncer la grossophobie pour qu'enfin cette discrimination devienne plus largement reconnue.

Une fois que cela sera fait, les patrons de la télévision auront un peu de retenu. Ils vont plus se censurer dans leurs commentaires et dans leur choix de femmes qu'ils engagent. En d'autres mots, ils vont être plus ouverts à engager des femmes rondes.

Pour plus de femmes rondes à la télévision, pour moins de mépris envers les femmes rondes.

Liens

Une femme qui assume ses rondeurs, c'est sans aucun doute une chose qu'on aimerait voir!

Grossophobie : Téléfilm inédit suivi d'un débat le 15 mai sur France 2.

Kelly Vedovelli, la DJ de TPMP, confie être insultée de "grosse" tous les jours (vidéo)

Fiction « Moi, grosse » suivie du débat « Souffrir d'être gros... », présenté par Julian Bugier

«Mon imagination a toujours été mon moteur» - Guylaine Guay

Colloque la grossophobie au Québec

Les personnes obèses sont-elles bien soignées ?

Place aux profils taille plus sur les réseaux sociaux

« Je suis chanteuse, pas mannequin » : Amel Bent monte au créneau après les critiques sur son poids

Rebel Wilson wants to be body image role model