Journal le Soleil jeudi 11 décembre 2009 page 95
On peut y lire: Le gouvernement du Québec vient de dévoiler sa politique de lutter contre l'homophobie, une politique qui le place comme leader mondial dans ce domaine, selon la ministre de la Justice, Kathleen Weil. La politique n'est pas encore un plan d'action et ne contient donc encore aucune mesure concrète. Elle énonce de grandes orientations. Un comité interministériel sera formé d'ici la fin du mois de janvier, afin d'élaborer un plan d'action et des mesures propres à chacun des neuf ministères concernés. Bien qu'embryonnaire, cette annonce a été bien reçue par la communauté. Le président de Gai-Écoute, Laurent McCutcheon, présent lors de l'annonce à Montréal, a confirmé qu'avec cette politique, le Québec était à l'avant-garde au plan mondial. La politique évoque notamment la nécessité de faire davantage de recherches, de sensibiliser la population, de soutenir les personnes des minorités sexuelles dans l'exercice de leurs droits, de soutenir les groupes communautaires et de prendre en compte les spécificités des minorités sexuelles dans l'offre de services. L'égalité juridique est faite, nous sommes désormais en marche vers une véritable égalité sociale. Mon commentaire Le Parti libéral du Québec a adopté l'adage du « deux poids, deux mesures » en ce qui concerne les femmes de taille plus. Suite à mes démarches auprès de la ministre de la Culture, des communications et de la Condition féminine Christine St-Pierre pour faire reconnaître le marché très distinctif des tailles plus dans le cadre de sa Charte volontaire pour une image corporelle saine et diversifiée. J'ai conclu qu'elle n'a pas de sensibilité pour la souffrance des femmes rondes. Quel est le problème des femmes aux Québec ? Manquent-elles de fierté pour exiger de se faire respecter ? Les gais et lesbiennes, eux, font des parades de la Fierté. Cette communauté s'entraide, s'épaule se soutient autour des souffrances qu'ils partagent. À force de solidarité, ils ont réussi à faire reconnaître leurs souffrances propres par le gouvernement libéral qui a annoncé la création d'une politique pour lutter contre l'homophonie. L'attaché politique de la ministre Christine St-Pierre qui a travaillé sur le dossier de cette charte, Julie Champagne, ne reconnait pas l'existence de la clientèle bien définie que constituent les femmes de grandes tailles. Elle m'a dit que ce serait de faire de la discrimination; « Nous on s'occupe des toutes les femmes en général.» Minces ou rondes, il ne faut pas faire de différence pour le Parti libéral. (Ça encouragerait l'obésité) MeMe Roth-NAAO-Fatosphere Fat Acceptance-Fox Mike & Juliet Pourtant, les femmes rondes constituent une catégorie de citoyennes qui subissent de la discrimination et de l'oppression au même titre que les gais et lesbiennes. L'oppression que subissent les femmes rondes est cent fois plus importante que celle subie par la communauté gai et lesbienne. Pour la simple et unique raison que la souffrance des premières n'est pas reconnue dans la société. Cette complète indifférence s'explique par le fait qu'elles sont victimes de mépris. Il n'y a pas plus dénigrant que de nier la souffrance des autres. Il n'y a pas plus dévalorisant que nier sa propre souffrance. Il n'y a pas pire comme attitude d'exclusion que de nier la souffrance de certaines catégories de personnes. Il n'y a pas plus haineux que de nier la souffrance de l'autre. Les gais et lesbiennes ont réussi à passer par-dessus le jugement moral et les commentaires méprisants. Ils se sont unis pour créer des organismes communautaires pour essayer de soulager la souffrance de leurs membres. Ils ont des porte-paroles qui n'ont pas honte de leur orientation sexuelle et qui font des entrevues télévisées, ce qui n'est pas le cas pour les femmes rondes, parce que c'est honteux d'avoir des rondeurs. Qui dans la société québécoise reconnait la souffrance des femmes rondes? Les femmes ne reconnaissent même pas elles-mêmes qu'elles souffrent d'une image négative. Quant aux groupes féministes au Québec, se préoccupent-ils vraiment de cette misère proprement féminine qui les concerne directement ? Jusqu'à preuve du contraire, non! Les groupes féministes du Québec sympathisent beaucoup avec le mouvement de la Fierté gaie. Pourquoi ces femmes se sentent-elles concernées par la souffrance des homosexuelles mais pas par celles des femmes rondes ? Je crois qu'il y a un gros problème avec le féminisme au Québec. Il y a autant de définition du féminisme qu'il y a de femmes, mais on veut nous faire croire le contraire. Il n'y aurait qu'une seule manière de concevoir le féminisme. Le concept du féminisme est en gros un mouvement qui défend la cause des femmes. C'est quoi la cause des femmes au juste ? Une cause humanitaire quelle qu'elle soit a pour but de soulager une souffrance humaine. A priori, toutes les souffrances humaines s'équivalent. Pourquoi la souffrance des femmes rondes serait-elle moins sérieuse ou grave que celles des homosexuels(les) ? La nature humaine est caractérisée par son imperfection. Par conséquent, les humains ne sont pas compatissants pour toutes les souffrances humaines qui existent. L'humain compatit avec ceux qu'il aime, qu'il préfère ou qu'il porte un intérêt pour. La compassion se partage, en ce sens que pour avoir de la compassion, il faut d'abord admettre sa propre souffrance. En d'autres mots, être en contact avec sa souffrance pour pouvoir compatir avec la souffrance chez l'autre, qui nous rejoint dans notre vécu. Les gais et les lesbiennes sont compatissants et attentionnés entre eux, et pas du tout avec les hommes et les femmes hétérosexuels et vice-versa. Si on ne partage pas le même vécu, on ne peut qu'avoir de la sympathie ou de l'empathie pour essayer de comprendre. Tandis qu'avec la compassion, on fait plus que comprendre on ressent la souffrance de l'autre. Ici avec la souffrance des femmes rondes et celle des gais et lesbiennes sont toutes deux reliées à leur sexualité. Le problème ne serait-il pas que celles qui tiennent le flambeau du féminisme au Québec sont des lesbiennes ? Les groupes féministes sont-ils dirigés par des lesbiennes ? Cela semble être le cas. En effet, dans le discours des têtes d'affiche du féminisme du Québec, il n'y a pas la moindre compassion pour les hommes hétérosexuels. D'après elles, ils n'ont aucune raison de se plaindre, ils ont tout pour eux. Ils sont tous riches, puissants et dominent l'univers. Elles sont seulement au niveau de la lutte de pouvoir avec les hommes. Elles ne s'intéressent absolument pas si cela va bien dans leur vie personnelle et intime. Les hommes hétérosexuels sont aussi des humains et la souffrance morale fait partie de la condition humaine. La souffrance des hommes hétérosexuels est autant ignorée que celles des femmes rondes. Pourquoi ? La tendance des lesbiennes semble être de glorifier leur orientation sexuelle. Il n'y aurait pas plus extraordinaire que l'amour lesbien. Et, de l'autre côté, elles ont tendance à dénigrer l'hétérosexualité. Elles semblent nourrir une haine des hommes hétérosexuels. Elles semblent considérer les femmes hétérosexuelles comme de pauvres victimes des méchants hommes. (Le bad trip total : « toute relation sexuelle entre un homme est une femme constitue un viol»). Le féminisme lesbien encouragerait-il les femmes hétérosexuelles à hair les hommes ? Il semble que oui! Il est impensable qu'il vienne à l'idée d'une lesbienne d'écrire un livre pour démontrer que les hommes peuvent être bons, gentils, aimants et affectueux. Elles ne signalent que les comportements des mauvais. De définir, une catégorie de méchants (persécuteurs), constitue une technique de manipulation utilisée par les sectes religieuses pour faire du recrutement ou du renforcement (de l'isolement). Les groupes féministes lesbiens semblent faire la même chose. Ils prennent comme exemple les pire cas de comportements violents que certains hommes peuvent avoir pour démontrer à quel point tous les hommes, sans exception, sont méchants (patriarcales, évocation d'une conspiration anti-femmes). C'est pour cela qu'on est féministe ou que vous le deviendrez, se disent-elles. L'image très négative que plusieurs lesbiennes se font des hommes les confortent dans leur orientation sexuelle. (Elles justifient leur orientation sexuelle par la méchanceté des hommes.) Revenons à nos moutons. La vraie raison pourquoi les femmes veulent maigrir, c'est qu'elles souffrent de ne pas se sentir séduisantes. Mais pour séduire qui au juste ? Eh bien les hommes! Évidemment, les féministes lesbiennes ne trouvent pas d'intérêt à ce que les femmes hétérosexuelles essayent de séduire les hommes. Cela explique que les groupes féministes du Québec n'ont pas d'empathie pour les femmes rondes. En d'autres mots, elles ne font pas grande chose pour lutter contre l'obsession de la minceur. Car, des femmes hétérosexuelles plus heureuses leur enlèveraient un argument pour hair les hommes. C'est les misogynes qui entretiennent l'obsession de la minceur dans la société avec l'appui indirect des féministes lesbiennes. C'est les misogynes qui imposent la minceur comme critère unique de beauté féminine. C'est les misogynes qui abusent de la souffrance des femmes rondes avec leur image corporelles pour leur vendre des moyens d'amaigrissement (industrie pharmaceutique). La lutte anti-obésité/malbouffe est dirigée par des misogynes. Les misogynes aiment seulement les petits derrières féminins, etc. Les femmes hétérosexuelles sont victimes des hommes misogynes et des féministes lesbiennes anti-hommes. Les misogynes n'ont pas plus d'empathie pour les femmes rondes que les féministes (lesbiennes). Les femmes hétérosexuelles sont prises entre deux feux. Pendant que, les féministes lesbiennes s'empoignent avec les hommes misogynes, les hommes hétérosexuels aimant sont ignorés. Pour moi, un homme peut être considéré comme hétérosexuel seulement s'il a de la compassion (de l'amour) pour les femmes. Les femmes hétérosexuelles sont encouragées par les lesbiennes à hair les hommes et les hommes hétérosexuels sont encouragés par les misogynes à hair les femmes (rondeurs féminines). La société québécoise est en déchéance parce qu'elle est dirigée par des lesbiennes misandres et des misogynes. Il n'y a pas un féminisme hétérosexuel au Québec. Il y a des femmes féministes hétérosexuelles mais, pas de mouvement ou de groupes de féministes hétérosexuelles. Ceux-ci considéreraient les hommes comme nécessaires à l'amélioration de la condition des femmes, et non comme une nuisance comme le féminisme lesbien le prétends. Les seules personnes qui peuvent compatir avec la souffrance des femmes hétérosexuelles, ce sont les hommes hétérosexuels parce qu'ils partagent un vécu commun. Pour que la souffrance des femmes rondes soit reconnue par la société et par un gouvernement, les hommes hétérosexuels doivent s'impliquer concrètement pour défendre les femmes rondes sur la place publique. Ils doivent dire qu'ils les aiment et les désirent sexuellement. (Dénoncer l'industrie de l'amaigrissement.) Comment sortir les hommes hétérosexuels de leur mutisme ? Ceux-ci doivent-être soutenus par les femmes. Commentaire fait par José Breton Complément d'information :
L'histoire Québec adoptera une politique de lutte contre l'homophobie 'Québec dévoile sa politique contre l'homophobie Une politique nationale de lutte contre l'homophobie sera présentée sous peu Politique québécoise de lutte contre l'homophobie Québec dévoile sa politique contre l'homophobie Féminisme La communauté gaie et lesbienne
Lancement d'une chaîne gay Le sentiment d'être persécuté par les hommes Leurs membres opposent de manière tranchée le bien et le mal, les bons et les méchants, les purs et les impurs. En général, ils estiment avoir le monopole du bien, ils prétendent détenir les clefs du sens ou l'exclusivité du salut
|
Copyright © 2009, Les Éditions de la femme Tous droits réservés.