Un enfant sur cinq à new York n'a pas assez à manger
Jour de Québec, vendredi 29 novembre 2013, p. V23

La morale des riches

Sujet: La morale des riches

On peut y lire:

NEW YORK - -- (AFP) Plus de 20 % des enfants à New York vivent dans des foyers qui n'ont pas assez à manger, une augmentation de 10 % ces quatre dernières années, selon une étude publiée hier.

Cette enquête de la «Coalition contre la faim» à New York est la dernière en date à pointer les inégalités impressionnantes dans la ville, qui compte le plus de milliardaires au monde et des centaines de super-millionnaires.

La Coalition explique cette augmentation du nombre des enfants manquant de nourriture par les effets de l'ouragan Sandy, par les coupes budgétaires dans les programmes sociaux, et par l'économie américaine encore faible.

Au total, un New-Yorkais sur six, soit entre 1,3 et 1,4 million de personnes, vivait dans un foyer n'ayant pas assez à manger entre 2010 et 2012, dont près de 500000 enfants, 10% de plus qu'entre 2006-2008, selon la Coalition.

Selon Joel Berg, son directeur, une poursuite des coupes budgétaires laisse présager que le pire reste à venir.

«Alors que les riches ont une nourriture meilleure que jamais, parmi nos voisins, un sur six lutte contre la faim», a-t-il souligné.

«La récente coupe (budgétaire) fédérale dans les bons d'alimentation va encore aggraver les choses», a-t-il ajouté.

Selon le rapport, les soupes populaires et distributions de nourriture ont vu la demande augmenter de 10% en 2013, alors que 57% d'entre elles ont vu leurs aides gouvernementales et privées diminuer.

Le rapport critique le creusement des inégalités à New York. «Le revenu de la classe moyenne, ajusté de l'inflation, est plus bas qu'il y a dix ans. La pauvreté, la faim, et le nombre de SDF ont augmenté en flèche», souligne-t-il, rappelant que près de la moitié de la population de New York vit en dessous du seuil de pauvreté, ou juste au dessus.

Mon commentaire

La lutte contre, la prétendue épidémie l'obésité constitue une préoccupation de riche, de snobs, de bourgeois.

La morale des riches sur les pauvres, ils ont tout ce qu'il faut pour bien vivre, ils ont donc le temps et la liberté de se préoccuper du faux problème de l'obésité. Ils rêvent que nous soyons tous minces et svelte comme eux. Avec leur argent, ils veulent créer un monde idéale à leur image.

Mais quand tu as de la misère à manger trois repas par jour la lutte à l'obésité ça te passe 100 pieds par-dessus la tête.

La guerre contre, la prétendue épidémie cela sert qu'à donner bonne conscience aux bourgeois.

L'ancienne maire de New-YorkMichael R. Bloomberg était un intégriste anti-obésité/malbouffe comme la femme du président des états-unis Michelle Obama l'est. Il a voulu s'attaquer la prétendue épidémie d'obésité en taxant la malbouffe et réduisant le format des contenants de boissons gazeuses.

La lutte contre l'obésité est une dogmatique. Nous devons bien manger pour acquérir une pureté morale à leurs yeux.

L'obésité n'est pas un réel problème tandis que la pauvreté constitue le vrai problème.

Manger à sa faim ou avoir accès à toute la nourriture que l'on désire ne constitue pas un problème. C'est de manquer d'argent pour manger suffisamment où se situe la problématique.

La pauvreté a un réel impact sur la santé. L'espérance de vie des pauvres est moindre, c'est reconnu.

Tandis qu'on ne peut pas démontrer que ceux qui font de l'embonpoint ont une espérance de vie moins élevée.

Le gouvernement québécois devraient s'occuper de la pauvreté plutôt que celui du faux problème qui est, la prétendue épidémie d'obésité

Le 40 millions par année, dépensé à partir du fonds pour la promotion des saines habitudes de vie, n'a qu'un seul objectif soit celui de forcer les enfants à moins manger (ingérer moins de calories) pour éviter, soi-disant, de devenir obèse. Cet argent devrait être utilisé logiquement plutôt pour s'assurer., que les enfants, est suffisamment à manger ou qu'ils mangent à leur faim.

Car la meilleure des saines habitudes de vie, c'est de ne pas être pauvre.

Commentaire fait par José Breton

Complément d'information :

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The Economics of Obesity: Why Are Poor People Fat?

The War on Obesity as a Moral Project: Weight Loss Drugs, Obesity Surgery and Negotiating Failure

The moralizing of obesity: A new name for an old sin?

Fat panic in Canadian public health policy: Obesity as different and unhealthy

Natalie Beausoleil

Killer Fat Media, Medicine, and Morals in the American "Obesity Epidemic"

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