Trop de calories pour nos bouts-d'choux? Québec Science, no. Vol: 53 No: 1 Août 2014, p. 16,17,18,19
Sujet:La psychose anti-obésité/malbouffe On peut y lire Près d'un enfant sur quatre est obèse ou en surplus de poids, au Québec. Et si la chasse aux calories en trop passait par les garderies? «Je lis le menu du jour et, si le dessert ou les collations me semblent trop sucrés, je laisse des aliments santé pour mon fils», Peine perdue! «J'ai l'impression qu'ici, on ne fait pas beaucoup bouger les enfants. Les petits d'âge préscolaire qui fréquentaient une garderie couraient 65% plus de risques d'être en surpoids ou obèses que ceux qui restaient à la maison. Selon des données publiées en 2005 par l'Institut national de santé publique du Québec, 26,1% des petits Québécois de deux à cinq ans souffriraient d'embonpoint ou seraient obèses (contre 20,2% dans le reste du Canada). Sachant que 51% des jeunes d'âge préscolaire au Québec passent leurs journées dans une garderie et qu'ils y comblent la moitié de leurs besoins nutritionnels quotidiens, la question se pose: nos enfants se font-ils engraisser pendant qu'on transpire au boulot? Il n'y a pas que la saine alimentation qui devrait se trouver au menu des garderies. Le docteur Garrel croit que les jardins d'enfants devraient encourager les petits à dépenser de l'énergie. À 92%, les éducatrices estimaient que les enfants dépensaient suffisamment d'énergie. «Elles ont l'impression que les petits bougent tout le temps, mais ce n'est pas parce qu'ils jouent dans le parc qu'ils s'activent nécessairement», fait valoir Marie-Pascale Deegan, agente de recherche et d'intervention au RCPEIM et responsable du projet Manger, bouger... Plaisir assuré!, dans lequel s'inscrivait le sondage. Selon les directives de santé publique, les enfants d'âge préscolaire devraient consacrer au moins 180 minutes par jour à l'activité physique! «Les petits doivent vraiment se dépenser, jusqu'à en avoir les joues rouges, dit l'agente de recherche. Faire des pâtés dans le carré de sable, ça ne compte pas.» «Plutôt que de laisser les enfants marcher jusqu'à leurs casiers, pourquoi ne pas les encourager à y aller en sautant?» suggère-t-elle. Car, au mois de mai 2014, le ministère de la Famille a lancé un nouveau cadre de référence intitulé Gazelle et potiron. Ces lignes directrices doivent inciter tous les milieux de garde à créer des environnements favorables à la saine alimentation, au jeu actif et au développement moteur. Aucune obligation n'encadre l'activité physique. «Gazelle et potiron n'a pas force de loi, mais la pression sera grande pour pousser les garderies à s'y conformer, poursuit Mme Martin. Nous allons le diffuser largement et les parents seront informés.» Même si tous les services de garde devenaient exemplaires, les problèmes d'embonpoint chez les petits ne disparaîtraient pas du jour au lendemain. «C'est la société entière, dans tous les pays industrialisés, qui doit faire face à la malbouffe et à la sédentarité, rappelle Marie-Pascale Deegan. Ce qu'on observe dans les garderies, ce n'est que le reflet de ce qui se passe en dehors.» Ses chiffres ont démontré que, comparativement aux petits gardés chez eux par un parent, ceux qui sont pris en charge par une gardienne courent 27% plus de risques d'être en surpoids. Et pour ceux qui sont gardés chez un proche de la famille, c'est 50%. «Finalement, le simple fait d'être gardé, peu importe où et par qui, semble augmenter les risques», Le docteur Dominique Garrel renchérit. «Il y a tellement de sucre, de sel et de gras dans les aliments transformés que la seule façon pour les parents de s'assurer que leurs enfants mangent santé, c'est de préparer les aliments eux-mêmes.» Les petits d'âge préscolaire qui fréquentent une garderie courent 65% plus de risques d'être en surpoids ou obèses que ceux qui restent à la maison. Les responsables de l'alimentation apprennent à remplacer les sandwichs de charcuterie ou la pizza par du poisson, du tofu, des légumineuses, des fruits et des légumes frais ou des céréales entières. Mon commentaire Premièrement, ce genre de texte moralisateur dans une revue de science, cela n'a pas sa place. Car, la guerre contre la prétendue épidémie d'obésité en est une dogmatique. Québec science pourrait-il parler du créationnisme comme un fait établi ? Non! Pourquoi le fait-il avec la folie anti-obésité. L'épidémie de l'obésité n'a pas plus de fondement scientifique que le créationnisme. Le poids corporel est, chez les enfants, déterminé à 100% par la génétique. Le métabolisme de base des enfants est très élevé parce qu'ils sont en pleine croissance. Ils ont donc besoin de toutes les calories qu'ils ingèrent. Ils ont besoin de sucre simple du genre bonbons, boissons gazeuses, desserts et sucreries pour leur santé mentale, pour maintenir une vivacité intellectuelle, pour gérer tous les stimulus et pour pouvoir apprendre. Les aliments santé, pour ces pasteurs de la minceur éternelle, sont ceux qui sont faibles en calories ou faible en gras et en sucre. La santé, pour eux, c'est être continuellement en état de privations pour éviter d'engraisser ou pour éviter de faire monter les statistiques sur l'obésité. Dans les faits, il existe que deux sortes d'aliments soient ceux sains ou frais, non contaminés par des bactéries et ceux passés date qui peuvent nous rendre malade. Oui, il y a une manière de se nourrir pour être en santé soit en évitant les carences alimentaires et en ingérant suffisamment de calories pour combler notre besoin énergétique. En d'autres mots, pour être en santé, il faut éviter les privations, il faut manger à sa faim et faire varier son alimentation. Les desserts gras et sucrés sont aussi bons pour la santé que tous les autres aliments. Dire que ce n'est pas bon pour la santé, c'est faire de la morale. Ainsi, il existerait des aliments péchés et ceux qui sont vertueux. On diabolise des aliments pour entretenir la croyance de l'existence d'un fléau nommé obésité. La seule préoccupation que l'on peut avoir avec les garderies, c'est de savoir si les repas servis sont variés et si les aliments sont frais. Les statistiques, qui comparent les risques de devenir obèse pour les enfants qui sont en garderie et ceux qui restent à la maison avec leur mère, c'est de la foutaise. Cela ne tient pas debout, ils veulent rire carrément de nous autres. C'est de l'invention pure et simple. « Les enfants ne bougent pas assez » ceci est une allégation démagogique. Il ne serait pas réaliste de faire faire une heure du jogging par jour à un enfant de trois ans et de le nourrir que de brocolis. Ce sont des extrémiste fous raides. Ils sont tous psychotiques de penser que parce que les enfants mangent gras et sucré, ils vont devenir obèse là et/ou deviendraient obèses un jour. Le lien entre habitudes de vie dans l'enfance et l'obésité adulte, il n'y a pas de lien possible à faire là. Les personnes de fortes tailles le deviennent parce que la nature la voulu ainsi. Toutes les calories que les enfants mangent servent à leur croissance et elles ne s'additionnent pas avec les années pour en faire des ados obèses. Le risque pour les enfants, ce n'est pas qu'ils mangent trop de calories. C'est tout le contraire, c'est qu'ils n'en ingèrent pas assez. D'où l'existence de l'organisme du Club des petits déjeuners. Un enfant qui ne mange pas assez, n'est pas capable de se concentrer à l'école et peut devenir plus facilement malade. Le seul problème grave avec les enfants, il est là. La crainte de l'obésité galopante est un faux problème, c'est du délire pure et simple. Commentaire fait par José Breton Complément d'informations: L'histoire Trop de calories pour nos bouts-d'choux? 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