Obèses de mère en fille
Sujet: La haine contre les femmes On peut y lire: Une nouvelle étude de grande ampleur montre que les mères obèses ou en surpoids sont plus susceptibles que les mères de corpulence normale de donner naissance à des filles qui auront la même pathologie à l'âge adulte. Cette étude, menée par une équipe du Liggins Institute de l'université d'Auckland et celle d'Uppsala en Suède, a pris en compte à 26 561 duos mères/filles. Les chercheurs ont trouvé que les mères en surpoids étaient presque trois fois plus susceptibles que les femmes de poids normal d'avoir une fille qui deviendrait obèse à l'âge adulte. Ils sont par ailleurs arrivés à la conclusion que les mères obèses étaient cinq fois plus susceptibles de donner naissance à des filles qui deviendront obèses plus tard. De plus, les équipes ont aussi trouvé qu'en à peine deux générations le taux d'obésité avait quadruplé. En effet, 3,1 % des mères qui tombaient enceintes entre 1982 et 1988 entraient dans la catégorie obèse, en comparaison avec 12,3 % de leurs filles entre 2000 et 2008. Ils expliquent que les filles de mères obèses risquaient plus de le devenir à leur tour par l'alimentation du foyer et ses habitudes, ou peuvent être aussi à cause d'une suralimentation des bébés in utero, ainsi habituées à stocker les graisses par la suite. L'obésité est un problème de santé grave, tant pour les mères que pour leurs enfants, c'est pourquoi le Dr José Derraik du Liggins Institute rappelle que, «le fait d'être obèse augmente chez la femme enceinte le risque de souffrir de pré-éclampsie, de diabète gestationnel, de fausse-couche ou de mortalité infantile». Il tient aussi à préciser que l'on dispose de plus en plus de données montrant que «l'obésité pendant la grossesse peut affecter la santé des enfants, non seulement pendant l'enfance, mais aussi à l'âge adulte.» Grave problème Ces recherches sont une preuve supplémentaire de l'évolution de l'épidémie d'obésité. Le Dr Derraik commente à ce sujet que «cette étude souligne l'importance d'essayer de casser le cycle de l'obésité en faisant ce que nous pouvons pour prévenir l'obésité en début de vie. Malheureusement, ce n'est pas facile. L'obésité est un grave problème de santé publique qui nécessite des solutions à tous les niveaux de la société.» Ces recherches ont été reprises par la revue Scientific Reports. Mon commentaire: Être une femme ronde serait une pathologie. Ceci est un discours haineux contre les femmes. Ce genre d'étude a pour but de légitimer les préjugés négatifs contre les rondeurs féminines. C'est de l'intolérance, de l'intimidation et du mépris. C'est le pire du pire: du fat bashing et du fat shaming! Les rondeurs féminines seraient une anomalie. Cette pseudo recherche scientifique a sûrement été réalisée en réaction aux efforts d'affirmation que font les femmes de taille plus à travers le monde. C'est une manière de remettre les femmes à leur place. Pour eux: vous ne pouvez pas vous apprécier tel que vous êtes, vous devez vous prendre en mains pour redevenir normal (mince). Premièrement, les intégristes anti-obésité/malbouffe nient le fait que la corpulence est une caractéristique génétique comme la couleur des yeux peut l'être. Par conséquent, ce n'est pas en mangeant trop durant de la grossesse que l'enfant à venir deviendra obèse un jour. La morphologie du corps est transmise génétiquement. Pourquoi parler de mère en fille, les garçons eux, ne deviennent pas obèses à cause des mauvaises habitudes alimentaires de leur mère? C'est une preuve de plus que la guerre contre l'obésité/malbouffe cible les femmes. Pas subtil pour cinq cents. Quand on parle de pathologie on est loin du simple facteur de risque. Si vous êtes rondes vous êtes nécessairement en état de maladie. Comment voulez-vous aider les femmes à se construire une image corporelle positive si on leur dit que leurs rondeurs sont considérées comme une pathologique, une anomalie ou tare physique? Les intégristes anti-obésité/malbouffe vont trop loin. Ils sont devenues trop sévères, trop exigeants et trop strictes. Il y a un manque de compassion et de compréhension de leur part. Nier la composante génétique, ne pas considérer la variété morphologie, s'en pendre principalement aux femmes et être trop sévère discrédite la lutte contre la prétendue épidémie d'obésité. C'est très méprisant de ne pas considérer le fait que les femmes ont une tendance naturelle à l'embonpoint. Ne pas considérer la souffrance des femmes en relation avec leur image corporelle, cela sous-entends de la haine envers celles-ci. En effet, il faut haïr les femmes pour les faire souffrir. Ce genre de recherche scientifique bidon sert à mettre de la pression sur les femmes pour qu'elles se préoccupent constamment du nombre de calories qu'elles ingèrent, pour qu'elles deviennent restrictives et pour les encourager à haïr leur corps. Pourquoi cette recherche n'a pas soulevé l'indignation des groupes féministes au Québec? En effet, la chose la plus intolérable qui soit, c'est d'être méprisé et haï. Ne pas réagir fortement publiquement s'explique soit par ignorance ou par soumission au discours dominant anti-obésité. Il y a une différence entre des hommes qui expriment des propos sexistes et méprisants et des hommes qui appuient leur haine contre les femmes avec des arguments scientifiques. Dans ce dernier cas, c'est plus grave et pernicieux, une haine organisée structurée. L'état québécois a acheté l'idée qu'il faut lutter contre la prétendue épidémie d'obésité. En d'autres mots, l'état québécois hait les femmes. Il faut que les femmes se haïssent terriblement pour ne pas s'apercevoir qu'elles sont haïes. Cette recherche stupide devrait mettre la puce à l'oreille des journalistes pour les amener à dénoncer la fraude de la guerre contre l'obésité. Les journalistes ne critiquent pas le discours alarmiste de ces fanatiques anti-obésité. Le seul sujet qu'on ne peut pas critiquer, c'est l'activisme anti-obésité parce qu'il est entouré d'un aura de pureté morale. Évidemment, personne ne peut critiquer la parole de Dieu. En résumé, les intégristes anti-obésité/malbouffe profitent d'une immunité journalistique contre la critique, parce qu'ils ont réussi à en faire un dogme ou une croyance indiscutable. Ils peuvent ainsi tout se permettre même ici en méprisant les femmes et la féminité. La normalité, c'est d'être mince. ne pas l'être ne constitue pas une anomalie génétique mais, comportementale. La pathologie, c'est d'être devenue ronde en faisant le péché de la gourmandise. C'est vraiment décevant, je suis le seul à critiquer cela au Québec. Je me sens vraiment comme un imbécile. Commentaire fait par José Breton Complément d'informations: L'histoire Obésité de mère en fille: une étude alarmiste Obésité de mère en fille, une étude tire la sonnette d'alarme L'obésité se transmettrait de mère en fille Daughters of Obese Moms More Likely to Become Obese Le cancer un problème de taille Couper dans le gras - Le mythe de l'obésité santé Cancer du cerveau: L'importance de rester mince Le gras et l'obésité, ennemis du foetus Autisme chez les enfants - Les femmes enceintes obèses plus à risque L'activité, c'est aussi pour bébé L'obésité des enfants, une «crise» mondiale Le goût de la malbouffe pourrait s'acquérir pendant la grossesse Comparativement à leurs parents les enfants obèses vivrons moins longtemps Les mères sévères courent plus de risques d'avoir des enfants obèses Elle était encore en couches pour sa première frite Dossiers obésité infantile Vers un désastre L'obésité augmenterait les risques de malformité à la naissance "Ces horribles mères obèses !" 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