Lutter contre l'obésité, est-ce grossophobe ?
Sujet:La grossophobie médicale On peut y lire: On a posé la question à l'autrice Gabrielle Deydier, la fat activiste Corps cools, la présidente du Collectif national des obèses Anne-Sophie Joly et à Anthony Fardet, chargé de recherches en nutrition. Une « épidémie qui s'aggrave » : c'est en ces termes, allègrement repris dans les médias, que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié l'évolution de l'obésité en Europe. Dans un rapport publié le 3 mai, l'institution rappelle qu'aujourd'hui « 59 % des adultes et près d'un enfant sur trois sont en surpoids ou obèses ». Un phénomène qui ne cesse de s'amplifier et contre lequel l'OMS appelle à lutter activement. De leur côté, les militant·es anti-grossophobie dénoncent depuis des années les discriminations médicales et la stigmatisation sociale dont font l'objet les personnes obèses et insistent sur la nécessité de normaliser les corps gros. Alors, lutter contre l'obésité est-ce, en soi, alimenter la stigmatisation des personnes grosses ? Mon commentaire Cela fait longtemps que je dénonce la guerre qui est faite contre la prétendue épidémie d'obésité. Cette guerre n'a pas encore démontré quelconque résultat ou réussite. En effet, d'après les belligérants contre l'obésité, il y aurait toujours plus d'obèses d'année en année. Cela signifie entre les lignes que tous les sparages qu'ils ont faits depuis 30 ans n'ont rien donné. Terroriser le peuple avec le péril obèse, en répétant constamment qu'il y a une augmentation du nombre obèses et qu'il y a des conséquences graves à la santé associées à l'obésité, cela ne sert à rien. En effet, le poids corporel est plus déterminé par la génétique que par le comportement. En d'autres mots, les gens n'ont pas le pouvoir de changer leur poids ou d'éviter de prendre du poids en vieillissant. « Il y avait, il y a et il y aura toujours des personnes qui font de l'embonpoint. » En conséquent, tout ce que cette lutte donne est de culpabiliser, d'ostraciser, de discriminer et de propager une image négative des gros. En d'autres mots, la guerre contre l'obésité ne nourrit que les préjugés grossophobes dans la société. Les gros deviennent des problèmes de santé ambulants et cessent d'être des personnes humaines aux yeux de la population. Alors, face à cette situation d'impuissance, le seul objectif réaliste est d'encourager les personnes à adopter des saines habitudes de vie, en évitant de parler du poids corporel.
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