Journal de Québec mercredi 28 octobre 2015 p.30
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CE FLÉAU PÈSE ÉNORMÉMENT SUR LES FINANCES PUBLIQUES DE LA PROVINCE L'obésité coûte au moins trois milliards de dollars par année au système de santé québécois, révèle une étude obtenue par Le Journal. «C'est énorme, réagit Corinne Voyer, directrice de la Coalition québécoise sur la problématique du poids. Ça témoigne de l'ampleur et de la gravité de la situation.» Les médicaments consommés par les personnes obèses et qui font de l'embonpoint ont coûté 840 millions $ en 2011, au Québec. Quant à l'invalidité prolongée des gens obèses, elle a entraîné des coûts de 610 millions $. VASTE ÉTUDE Ces données ont été révélées récemment dans la deuxième partie d'une vaste étude de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) sur l'impact économique de l'obésité. En février dernier, la première phase de l'étude chiffrait que l'obésité coûtait 1,5 milliard $ par année seulement en soins de santé directs (hospitalisations et consultations médicales). Combinées, ces deux études montrent à quel point ce fléau coûte cher aux Québécois, soit au moins 3 milliards $ par an, en 2011. «C'est clair que c'est beaucoup d'argent », dit une des auteures de l'étude, Chantal Blouin. AUTRES FACTEURS Pire encore, d'autres facteurs n'ont pas été calculés. Parmi eux, l'absentéisme au travail à court terme, la physiothérapie, les soins à domicile et les décès avant 65 ans (perte de productivité). Les données utilisées par l'INSPQ proviennent de l'Enquête santé de Statistique Canada, qui a suivi des citoyens de 1994 à 2011. Selon Mme Blouin, ces coûts s'inscrivent dans la tendance des autres pays aux populations comparables au Québec (excepté les États-Unis, qui dépassent la province). SIGNE D'ALARME Pour Corinne Voyer, ce résultat est clairement un signal d'alarme pour forcer le gouvernement à investir dans la prévention. «L'économie est au coeur des priorités du gouvernement, mais pourquoi on n'investit pas plus en prévention? Il y a vraiment lieu de s'inquiéter, c'est un problème collectif.» Cette dernière souligne que 60 % des adultes québécois sont en surpoids. Dans le même sens, Mme Blouin précise que le but de l'étude n'est pas d'ostraciser les personnes obèses, mais de faire bouger le gouvernement. «On fait ça pour mobiliser à l'action, et montrer les conséquences sur l'économie québécoise, explique-t-elle. Le système de santé coûte cher, il faut réfléchir à l'action en prévention.» Sujet: On fait vraiment dire n'importe quoi aux statistiques Mon commentaire Les coûts de l'obésité ont doublé en dix mois depuis février dernier. La Coalition québécoise sur la problématique du poids est un groupe de pression financée par l'état à travers Québec en forme qui sous-entend la Fondation Lucie & André Chagnon et le Fond pour la promotion des saines habitudes de vie. L'état qui devient un lobbyiste envers lui-même, c'est absurde. Moi, je remets en doute le bien fondé de la mission de cet organisme de pression. Que veut cette coalition au juste ? Quel bien veut-elle pour le monde? Quelle souffrance veut-elle soulager? Pour moi les dirigeants, de Québec en forme, veulent toujours plus d'argent de l'état pour donner de l'emploi à leurs amis en prétendant qu'ils vont réussir à endiguer la prétendue épidémie d'obésité. Je suis d'accord sur le fait de sensibiliser les gens sur ce qu'il faut faire pour être en santé et prévenir des maladies. Mais, je ne suis pas d'accord sur le fait de cibler l'obésité ou l'embonpoint pour évaluer le niveau de santé de la population. Terroriser le monde avec le péril obèse, est-ce utile pour inciter les gens à adopter de saines habitudes de vie ? Nous ne pouvons pas prendre au sérieux cette évaluation du fardeau économique de l'obésité, parce qu'elle très subjectif. En effet, elle est faite par des gens qui cautionnent le discours alarmiste anti-obésité/malbouffe. Celui-ci est fait d'exagérations et de démagogies. Pour moi, il est inacceptable moralement et intellectuellement malhonnête de vouloir influencer l'opinion publique en utilisant la peur. D'ailleurs, alléguer que l'obésité et l'embonpoint coûteraient 3 milliards de dollars au système de santé québécois, c'est jouer le jeu de l'industrie pharmaceutique qui est de dramatiser à l'extrême pour justifier la vente de médicaments anti-obésité. Pour ces militants anti-obésité donner une image apocalyptique de la situation de l'obésité et de l'embonpoint est une manière de forcer l'état à continuer à leur donner de l'argent pour continuer à faire des actions inutiles et improductifs tel que:
retirer la malbouffe des écoles; En mars dernier dans le journal de Québec titrait Québec perd la lutte contre l'obésité. Les intégristes anti-obésité/malbouffe essaient, en ces temps d'austérité budgétaire pour atteindre le déficit zéro, d'utiliser leur fausse allégation «L'obésité coûte 3 G$ par an», pour que leurs subventions ne soient pas coupées. Lors de la création en 2007, du Fonds pour la promotion des saines habitudes de vie, ils avaient promis la diminution de l'obésité chez les enfants pour 2012. En 2015, on parle encore d'augmentation. Selon l'entente que l'état a fait avec la Fondation Lucie & André Chagnon, celui-ci a donné 20 millions par année à Québec en forme pour lutter contre la prétendue épidémie d'obésité. Cela fait à ce jour 160 millions que l'état dépense pour rien. Une perte net d'argent pour les contribuables. L'état doit réévaluer les montants d'argent qu'il consacre à la prévention en santé. Premièrement, l'état doit changer son objectif. Il doit cesser de cibler une baisse du nombre d'obèses. En retirant le péril obèse du débat, ça prend combien d'argent pour encourager la population à adopter de bonnes habitudes de vie? Alléguer que l'obésité/embonpoint coûte cher, que c'est un fardeau économique, cela donne l'impression que et les femmes peuvent conclure que : Que la minceur est un signe de santé. Pour éviter d'être malade, il faut être mince. Que seules les femmes minces sont en santé. Que d'avoir des rondeurs, c'est mauvais pour la santé. Que leurs rondeurs vont les rendre malades. Que leurs rondeurs coûtent cher au système de santé. Parler du fardeau économique de l'obésité/embonpoint, c'est associer la mauvaise santé à la grosseur du corps. En d'autres mots, c'est rejeter le fait que la santé n'est pas une question de poids. Associer toutes les maladies au surpoids, c'est malhonnête intellectuellement. Comment font-ils pour déterminer le niveau de responsabilité de l'embonpoint pour chacune des maladies? Dans les faits, il n'y a pas de lien direct entre le poids corporel et une maladie précise comme on peut le faire entre un virus et la grippe. Les intégristes anti-obésité/malbouffe ne font que des probabilités. En d'autres mots, ils évaluent nos chances d'être malade si on fait de l'embonpoint. Comme la majorité des gens font de l'embonpoint, il est plus probable d'en retrouver souffrant d'une tel ou tel maladie dans cette catégorie de la population parce qu'elle est la plus nombreuse tout simplement. Il n'y a pas une maladie que seuls ceux qui font de l'embonpoint ont. Si les minces ont toutes les mêmes maladies qu'ont les gros, le poids corporel n'explique pas nécessaire l'existence d'une maladie. La maladie est une réalité de la vie humaine. Les intégristes anti-obésité/malbouffe croient au paradis de la minceur universelle. Ils nous laissent croire que si personne ne ferait de l'embonpoint ou que si toutes la population aurait un poids santé, la maladie serait inexistante et on aurait tous la vie éternelle. Statistique Canada classifie le fardeau économique de la maladie par sexe. On pourrait le faire par race, par religion, par grandeur, par couleur des yeux, etc. Imaginez des statistiques sur le fardeau économique de la maladie des homosexuels. Les groupes des défenses des gais et lesbiennes dénonceraient cela avec véhémence. Pourquoi ce genre d'allégation apocalyptique, au sujet du fardeau économique de l'obésité/embonpoint qui s'en prend au gros, ne fait pas réagir? Parler du fardeau économique de l'obésité/embonpoint contribue à nourrir l'atmosphère de mépris envers les femmes rondes. Parler du fardeau économique de l'obésité/embonpoint favorise l'ostracisme et la haine contre les gros. Parler du fardeau économique de l'obésité/embonpoint encourage la discrimination anti-gros. Parler du fardeau économique de l'obésité/embonpoint met indûment de la pression sur les femmes pour qu'elles se conforment à la norme minceur égale santé/beauté. Pour terminer, la santé est accessible à tout le monde.
Commentaire fait par José Breton Complément d'information Le sujet Fear of fat more dangerous than fat itself: Expert L'obésité coûte près de 3 G$ annuellement au Québec Québec entreprend sa lutte contre l'obésité Les fast-foods attirent les écoles
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