La règle d'éthique la plus importante que les journalistes doivent respecter est l'impartialité. Les journalistes ne peuvent absolument pas choisir une opinion et en faire la promotion.
En d'autres mots, le journaliste se doit, pour chacun des sujets qu'il traite, de renseigner les gens sur toutes les opinions qui y sont associées sans prendre position.
Un journaliste ne peut pas utiliser sa profession pour faire avancer une cause aussi belle et utile soit-elle. La seule mission que les journalistes peuvent se donner est de renseigner les gens.
La plainte:
D'après le Guide de déontologie des journalistes sur le site web de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, vos journalistes ont, dans toute cette série de reportages contre le sucre, enfreint principalement plusieurs articles soient:
...l'équité qui les amène à considérer tous les citoyens comme égaux devant la presse comme ils le sont devant la loi, l'indépendance qui les maintient à distance des pouvoirs et des groupes de pression...
Au lieu de garder leur indépendance et se maintenir à distance des pouvoirs et des groupes de pression, Michel Cormier a décidé de faire une semaine contre le sucre sous la pression d'un groupe de pression financer par la fondation Lucie et André Chagnon et l'état à moitié moitié.
La Coalition québécoise sur la problématique du poids est de toute évidence un groupe de pression qui veut forcer l'état à mettre une taxe sur les boissons sucrées. Cette semaine contre le sucre avait pour moi le but non pas de renseigner les gens mais, de jouer le jeu de cette coalition. En d'autres mots, radio-canada les a aidé à atteindre leur objectif.
Les journalistes de radio-canada ont répondu à une commande. Ils ont fait un publi-reportage en faveur de l'opinion de la Coalition québécoise sur la problématique du poids. Tout au long de ces reportages Les journalistes de radio-canada ont exprimé le mot à mot de l'opinion de cette coalition.
Les journalistes de radio-canada ont présenté l'opinion de la Coalition québécoise sur la problématique du poids comme étant un fait indiscutable.
Les journalistes de radio-canada ont avoué qu'il existe une autre opinion sur le sucre ainsi:
Texte tiré de l'émission Enquête dans l'introduction où les journalistes Marie-Maude Denis et Isabelle Richer disent:
«Pour certaines personnes, c'est du poison pour d'autres c'est une bénédiction. Le sucre est l'objet de bien de controverses.»
Cette dernière opinion, elle n'a pas traité avec équité.
Ils ont fait parler Martin Pierre Pelletier et Laura Pasut mais, au lieu de légitimer leur droit d'avoir leur opinion à eux, ils se sont acharnés à la discréditer.
Le narrateur d'Enquête utilise un ton d'une personne indignée en lisant le texte qui laisse sous-entendre que si tous ceux qui ne sont pas d'accord avec l'opinion de la Coalition québécoise sur la problématique du poids, c'est parce qu'ils se sont fait influencer par le lobby de l'industrie du sucre.
Cette industrie serait malveillante. Elle nous voudrait du mal, nous rendre tous malades et obèses. Elle abuserait de notre prétendue dépendance au sucre pour faire fortune.
L'émission Enquête nous a laissé sous-entendre que nous serions toutes victimes d'une machination diabolique.
Ce n'est éthiquement pas correcte pour un journaliste de rejeter une opinion à partir d'un jugement moral. On est loin ici de l'impartialité que les journalistes se doivent d'avoir.
Texte tiré de l'émission Découverte où Charles Tisseyre dit:
L'appât avec lequel en séduit le palais.
(L'industrie du sucre nous appâterait ???)
Texte tirée de l'émission Enquête où le narrateur dit:
La bataille du sucre, une guerre à finir entre les gouvernements et l'industrie.
(L'industrie du sucre n'est pas en guerre contre l'état, dramatisation injustifiée)
C'est l'industrie agro-alimentaire qui tire avantage de notre dépendance aux sucre.
(Une prétention fausse, non fondée, le sucre n'est pas une drogue)
Le lobby du sucre prendre les grands moyens pour infiltrer les organisations influentes auprès de l'opinion publique.
(Théorie du complot, c'est démagogique.)
Commanditer les événements sportifs comme les jeux olympiques... est une autre stratégie de l'industrie qui ne fait pas l'unanimité.
(Théorie du complot, c'est démagogique.)
En flirtant aussi avec les milieux académiques et scientifiques l'industrie excelle à léché son image.
(Théorie du complot, c'est démagogique.)
Pour influencer les diététistes l'institut du sucre leur envoi régulièrement des publications qui blanchissent la réputation du sucre.
(Théorie du complot, c'est démagogique.)
Les fondations comme l'European hydration institute et le global ernergy balance network sont des façades en apparence légitime qui emploient des professionnels de la santé pour se donner de la crédibilité.
(Tous ceux qui pensent autrement sont des imbéciles d'après les journalistes de Radio-canada.)
3 a) Les journalistes ont l'obligation de s'assurer de la véracité des faits qu'ils rapportent au terme d'un rigoureux travail de collecte et de vérification des informations. Ils doivent corriger leurs erreurs avec diligence et de façon appropriée au tort causé.
Ils n'ont pas fait vérifier la véracité des faits. Ils ont dit plein de faussetés dans le but de faire peur:
Texte tiré de l'émission Découverte où Charles Tisseyre dit:
Les sucres qu'on appele aussi glucides ne sont pas toutes identiques sur le plan nutritionnel certains sont plus nocifs que d'autres.
(Aucun sucre est nocif pour la santé.)
Le sirop de mais à haut teneur en fructose est le plus utiliser dans les sucres industriels, c'est lui qu'on soupçonne de jouer un rôle dans l'épidémie d'obésité.
(Le fructose n'est pas différent des autres types de sucres.)
Une dose massive de glucose et de fructose.
(Le sucre n'est pas une drogue.)
Ce qui est dommageable pour le foie, c'est lorsque le fructose est converti en graisse...
(Le fructose se transforme en glucose au niveau de l'intestin, il ne peut donc pas l'être transformé en gras dans le foie.)
Surplus d'insuline.
(Impossible d'avoir des surplus d'insuline.)
Empêcher que le sucre soit transformé en gras...
(On n'a pas expliqué le système énergétique, objectif absurde, le corps est fait pour faire des réserves d'énergie.)
Dr Dominique Garrel dit:
Quand il y a trop de gras dans le foie on voit apparaître... cette fibrose évolue éventuellement en cirrhose.
(Impossible, la consommation de sucre ne peut pas causer une cirrhose du foie.)
Qui lie la toxicité du sucre à la maladie artérielle artériosclérose, à la maladie qui donne la crise cardiaque. (Impossible la consommation de sucre ne peut causer une crise cardiaque)
Nos corps ont grossi au même rythme que notre consommation de sucre.
(Allégation non fondée sur des faits réels.)
3 b) Les journalistes doivent situer dans leur contexte les faits et opinions dont ils font état de manière à ce qu'ils soient compréhensibles, sans en exagérer ou en diminuer la portée.
Ils ont présenté des opinions comme des faits en utilisant des adjectifs pour dépeindre injustement le sucre de manière très négative dans le but de faire peur et d'amener ainsi leur auditoire à croire à l'opinion qu'ils ont choisie de promouvoir.
Texte tiré de l'émission Découverte où Ariel Fenster dit:
Le sucre est vraiment toxique.
Charles Tisseyre dit:
Cet emballement pour ces cristaux blancs a eu de graves répercutions sur la santé publique.
Il faut se méfier du fructose, c'est la partie dommageable...
Marc Prentki dit:
Détoxifier le glucose.
Charles Tisseyre dit:
La surconsommation de sucre ajouté elle est nocive pour l'organisme.
La surconsommation de sucre est néfaste pour la santé.
Lorsque ces gras baignent dans une diète riche en sucre la menace est décuplée.
Texte tiré de l'émission L'Épicerie où Corrine Voyer dit:
Impact dévastateur sur la santé
Les ravages que ça fait.
Texte tiré de l'émission Enquête où le narrateur dit:
Tous les jours, dans sa clinique elle constate les ravages causés par le sucre.
Nos enfants pourraient avoir une espérance de vie plus courte que la nôtre.
Texte tirée de l'émission Enquête où Corrine Voyer dit:
Le sucre liquide a un effet très néfaste sur la santé.
Le narrateur dit:
Notre dépendance au sucre nous rapporte gros même, si elle nous rend malade.
La taxe est très importante ... que le produit qui est mauvais pour la santé.
3 c) Les titres et présentations des articles et reportages ne doivent pas exagérer ni induire en erreur.
En sur-dramatisant les prétendus danger du sucre, ils ont induit en erreur leur auditoire.
Texte tiré de l'émission Enquête où Alain Roy dit:
«Le lien de cause à effet entre la surconsommation de sucre et les maladies que dont on a discuté comme le diabète et l'obésité n'est pas aussi clairement établi parce que de nombreux autres facteurs sont impliqués. C'est pas comme c'était le cas avec la consommation du tabac et le cancer du poumon pour lequel, c'était vraiment un lien direct, c'est pas le cas avec le sucre.»
(Pourquoi en faire autant contre le sucre si le lien avec les maladies n'est pas direct comme a dit Alain Roy.)
3 d) Les journalistes doivent départager soigneusement ce qui relève de leur opinion personnelle, de l'analyse et de l'information factuelle afin de ne pas engendrer de confusion dans le public. Les journalistes s'en tiennent avant tout au compte rendu précis des faits.
Les journalistes de radio-canada ont confondu les opinions personnelles concernant le sucre et les faits réels. Ils ont confondu leurs auditoire.
3 g) Photos, graphiques, sons et images diffusés ou publiés doivent représenter le plus fidèlement possible la réalité.
Les animations info-graphiques, dans l'émission Découverte, pour expliquer ce qui se passe lors de l'ingestion de sucre n'étaient pas fidèles à la réalité. C'était une explication hors contexte parce qu'ils n'ont pas expliqué comment fonctionne le métabolisme énergétique de l'être humain. On peut conclure que leur but était seulement de démontrer faussement comment le sucre serait un poison.
Il y a conflit d'intérêts lorsque les journalistes, par divers contrats, faveurs et engagements personnels, servent ou peuvent sembler servir des intérêts particuliers, les leurs ou ceux d'autres individus, groupes, syndicats, entreprises, partis politiques, etc. plutôt que ceux de leur public.
Les journaliste de radio-canada n'ont pas tenu compte de l'intérêt du public mais, celui d'un groupe de pression par admiration, par conviction personnelle et par une croyance aveugle à l'idéologie de la Coalition québécoise sur la problématique du poids.
Idéologie qui consiste à rêver d'un monde parfait où il n'y aurait pas d'obésité. Un monde où on serait tous minces et athlétiques. Pour atteindre cet objectif, il faut qu'on se mette tous sur un régime amaigrissant en mangeant moins de sucre. Illusoire et irréaliste comme toutes les idéologies le sont.
Conclusion quand le trop devient trop.
Cette semaine consacrée à démoniser le sucre démontre que le service des nouvelles de radio-canada on fait un choix éditorial de faire la promotion d'une opinion même si cela va contre le code de déontologie journalistique. Cela s'explique par le fait qu'ils croient que contribuer à la guerre contre l'obésité est plus important que de respecter l'éthique journalistique.
Les journalistes ont misé sur le sensationnalisme pour diriger l'opinion publique dans une seule direction. Ils se sont adressés aux émotions et non au rationnel des gens.
Dire aux gens qu'ils mangent trop de sucre, cela veut tout dire et rien dire à la fois. Les seules personnes qui vont essayer de suivre cette recommandation floue sont les femmes ayant un désordre alimentaire genre orthorexie.
j'ai bien reçu votre plainte, mais je tiens à vous informer que je vais lui réserver le même sort qu'ont connu vos nombreuses plaintes auprès de mon prédécesseur, Pierre Tourangeau. Je considère en effet que la cause est entendue. Votre propension à faire flèche de tout bois dès qu'il est question de la nocivité du sucre ou de ses substituts, et de leurs conséquences sur la santé publique, a pour effet de teinter tous vos reproches en les immergeant dans un océan de mauvaise foi.