La biographie de ce loser dans la poursuite de sa mission
En 1993, il sort son premier livre à compte d'auteur (L'amour est
femme)
et lance sa revue T'elle-Qu'elle. Revue qui avait comme objectif de valoriser la beauté des rondeurs féminines. Il a sorti quatre numéros de cette revue
(2)-- (3)--
(4), entre 1993 et 1995. Sur un tirage de 1000 exemplaires, ce
loser en a vendu que 10 au total.
Il avait établi dès le début que la solution pour lutter contre l'obsession de la minceur, c'est de permettre aux femmes de s'identifier à des femmes qui leur ressemblent physiquement. Ceci est possible par la création artistique
incluant des femmes rondes.
Ce fut, la première action qui lui a fait réaliser qu'il touchait à un sujet qui risquait fortement de l'amener à devenir un
loser. Mais, il ne s'imaginait pas, à ce moment, que cela l'amènerait à devenir le plus grand des
losers de ce monde. En effet, ses échecs se sont accumulés d'année en
année.
Toujours en 1994, il était bénévole au Centre d'action bénévole de Québec et ils
l'ont remercié ce
loser de ses services à causes de ses revues.
En 1995, il a lancé son deuxième livre à compte d'auteur, « L'homme amoureux
». Il avait payé pour un espace au Salon du livre de Québec au printemps 1995.
Mais la directrice n'aimait pas les images de femmes rondes dans son livre et ses revues. Elle lui a refusé l'accès au
Salon et lui a redonné son argent. Méchante claque pour ce pauvre
loser.
Le 6 mai 1995, il a loué la plus grande salle au Centre Lucien
Borne, lors de la journée
anti-diète, pour parler de ses projets pour les femmes. Deux femmes seulement se sont présentées. Il est resté seul toute la journée. Digne d'un
loser, il a dû ravaler son enthousiasme une fois de plus.
En mai 1996, il fait son entrée sur le Web en ouvrant son site Internet «
Belles rondeurs » afin de pouvoir poursuivre
la mission dont il se sent investi. Il est convaincu que l'Internet l'aidera à poursuivre l'avancement de sa cause. Il a l'optimisme d'un vrai
loser qui s'ignore encore.
À l'été 1996, il a aussi commencé ses manifestations dans les rues. Sa première affiche avait le message suivant «
Oui les plus belles femmes sont celles qui sont rondes ». Depuis ce temps, il manifeste toujours avec elle (5 à 10 fois) à tous les étés dans les rues.
Une manière, à lui, de faire du travail de rue pour parler de l'obsession de la minceur. Avec
Internet, il n'a pas de contact en personne avec les gens. Il est pas mal isolé, le
loser.
C'est logique, personne ne peut être intéressé à rencontrer un loser
en personne pour parler avec lui. Personne ne peut percevoir son projet ou sa mission comme ayant un sens ou un intérêt quelconque .
Un loser, ça ne peut pas être intelligent, créatif, sensible, bon et aimable.
À l'automne 1996, il lance son concours de beauté
sur Internet « Miss
ronde Universnet 1997 ». Dans sa première édition, il
n'a eu qu'une seule concurrente. Aujourd'hui,
il y en a de 100 à 120 candidates à chaque année.
Il a tout fait pour trouver des commanditaires pour pouvoir donner des prix aux gagnantes. Rien à faire, c'est beaucoup trop
loser de valoriser la beauté des rondeurs féminines.
À l'hiver 1997, il commence ses manifestations lors des galas. La première fut le gala métro star avec une affiche qui disait «
Sonia Vachon la plus belle des comédiennes ».
Pour les galas qui ont suivi, le message fut et est toujours « Pour plus de femmes rondes à la télévision ». À l'image d'un vrai
loser, il manifeste toujours seul malgré qu'il demande qu'on vienne l'accompagner à manifester.
En novembre 1997, il a fait une manifestation devant les Galeries de la capitale contre la venue de la top modèle Claudia Schiffer avec une affiche
portant le message suivant « Claudia Schiffer est monstrueusement laide. ».
Journal le Soleil du 8 novembre 1997 page A 4
Journal de Québec du 9 novembre 1997 page 4
Il a apparu dans le Journal de Québec et
Le
Soleil. Il a passé dans un reportage à TQS et au Télé-Journal de Radio-Canada édition nationale. Ce fut
la plus grande couverture médiatique de
sa carrière de loser.
En octobre 1998, il a payé pour assister à un colloque à Montréal intitulé «
femmes corps et pouvoir », C'était en plein dans son sujet de travail. Pour participer, il fallait donner 75 dollars. De ce montant sur un chèque de
BS, il
ne lui a resté que 10 dollars pour finir le mois. Pour vous démontre son intérêt et son sérieux.
Mais, ce n'est pas ce que les organisatrices et les participantes pensaient de lui. Cette journée là, on refusait de lui parler, on le regardait de travers, personne ne l'a même salué, on ne voulait rien savoir de lui. Il s'est senti très rejeté comme tout bon
loser se sent en général.
En novembre 1998,
il se présente aux élections provinciales pour dénoncer le laxisme envers les médecins omnipraticiens qui font du commerce avec leur profession.
Ceux-ci vendent des produits
amaigrissants, en acceptant la carte d'assurance maladie, pour recevoir de l'argent
des consultations des femmes qui désirent améliorer leur apparence physique.
Avec un budget de 10 dollars, il habitait Granby à ce moment-là. Il a obtenu une entrevue à la radio, un article dans le journal « La
Voix de l'Est » et eu un 5 minutes à la télé-communautaire pour 81 votes.
Au début, cela se passait au théâtre St-Denis qui a un accès à la rue. À la troisième édition, ils ont changé d'endroit pour possiblement
lui nuire. Ils ont été à la
place des
arts, un vrai bunker anti-manifestation. Les conséquences d'un loser qui ose provoquer les bien pensants sont réelles.
En 2003, il apparaît dans un livre de photos
(Le Québec quel Québec ? p. 132 Fides) avec cette photo
accompagnée d'un texte de Jean-René Dufort.
Journal de Le Devoir 11 septembre 1999
Grande affiche qui était affichée sur une des parois séparatrices du kiosque
de la maison d’édition Fides au
Salon du livre de Montréal 2003, avec sa photo et le texte de Jean-René Dufort
pour faire la publicité du livre
Le Québec, Quel Québec ?
Du photographe Jacques Nadeau
En 2001, il se fait poursuivre pour diffamation envers les centres de
sangthé mainsoeur (pour ce qu’il disait sur son site Internet au sujet du propriétaire). Il a perdu, condamné à verser 25 000 $ en dommage et intérêt. Il a payé 500 $ en amende pour avoir fait un outrage au tribunal. Un
loser qui perd est un vrai loser.
L'émission J.E. a fait un reportage en 2003 décrivant toutes les choses malhonnêtes du propriétaire de cette chaîne de clinique d'amaigrissement. Chaîne qui n'existe plus aujourd'hui. Il est fier d'avoir contribué à sa perte.
Il a demandé de l'aide des victimes de ces médecins et l'aide d'un avocat. Évidemment personne ne veut aider un
loser. Fait qu'il s'est présenté seul à la cour. Par conséquent, il a été condamné à payer 200 000 $ en dommage et intérêt.
En 2005, l'émission la facture à radio-canada fait un reportage sur les manigances
douteuses de ces médecins. Mais,
ceux-ci continuent aujourd'hui toujours de soutirer de l'état des revenues
injustifiés de la carte soleil.
En 2005, il a présenté un mémoire à l'Assemblée Nationale à la Commission des affaires sociales sur la consultation générale sur le document intitulé « Vers un nouveau contrat social pour l'égalité entre les femmes et les hommes ».
Le mercredi le 28 septembre à 16h00.
Il a eu un entrevue au FM 93,3 le matin et un débat à TQS vers 17h45. Deux jours après, il a obtenu une entrevue en studio au radio X. Ils ont tous essayé de prendre en défaut, c'est normal pour un
loser que cela soit ainsi.
Leur prétention, c'est de pouvoir réduire le nombre d'obèse au Québec d'ici 2012. Chose qui sera impossible à réaliser. Ce fonds
ne va réussir qu'une seule chose, soit de maintenir plus profondément les femmes dans l'obsession de la minceur.
Les seuls médias qui se sont intéressés à sa candidature fut :
- le maire Gendron à Montréal au FM 98;
- à Québec au 93,3 FM (il s'est fait bitcher solide);
- à CHRC;
- il a eu un entrevue à l'émission Infoman à la télévision de la
SRC.
Pour 134 votes.
Pour passer dans les journaux, il a dû payer une annonce dans le journal de Québec.
Le fait marquant de sa campagne électorale, c'est qu'il a été victime de
censure de la part des journalistes. Comme la malbouffe constitue un sujet dogmatique, aucune radio communautaire a voulu même lui faire une entrevue, malgré le sérieux de sa démarche. Aller contre la rectitude politique, c'est très loser.
Comme prévu personne n'est venu le voir. Mais bien
entendu, parce que personne n'est intéressé à aller écouter ce
qu'a à dire un loser.
Toujours en 2008, il a eu trois apparitions dans deux revues différentes
Une pour sa manifestation au gala des prix
Artis 2008 et les autres associés à son concours de beauté.
Une candidature qui marque l'aboutissement de sa carrière de loser,
sur laquelle se basera la présentation de son projet pour les activités de
Folie Culture dont le thème est «
loser ».
Le slogan de sa campagne électorale fut :
« Les femmes au gros derrière sont les plus sexy. »
Pour dénoncer l'adoption de la loi qui a créé un fonds pour la promotion des saines habitudes de vie. Car cela implique un refus du gouvernement de considérer l'existence de différentes opinions concernant ce sujet. La santé publique est devenue une dictature ou la nouvelle religion.
Pour dénoncer aussi les préjugés négatifs envers les rondeurs féminines qui circulent dans la société. C'est ce genre de
préjugé qui explique le peu d'intérêt que les journalistes lui ont porté aux élections en 2007.
D'ailleurs, l'expression « gros derrière (cul) » réfère à ces préjugés.
Par conséquent, les femmes rondes sont considérées comme des rejets (des losers) de la société à cause de ces préjugés. Fait que personne ne se préoccupe de leur bien-être.
À ces élections, il a obtenu :
- quatre apparitions dans les journaux,
- une entrevue radio avec Jeff Filion à Radio pirate
- une entrevue à CKRL, un vendredi soir 00h12
- et une mention à l'émission Infoman à la SRC.