Être un peu enveloppé ne nuit pas forcément à la santé !
Agoravox lundi 19 décembre 2016

Premièrement, lorsqu'on opte pour la position fat acceptance, le poids corporel ne constitue pas un problème.

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Sujet:Avoir des rondeurs, c'est la santé

On peut y lire:

La graisse a parfois du bon... On soupçonne depuis un certain temps que la graisse a une activité de protection contre des maladies sans que son rôle n'ait été clairement défini. Des études récentes ont démontré que les cellules graisseuses sous la peau (les adipocytes) aident à nous défendre des infections par la production de substances anti-microbiennes en présence de virus ou bactérie. Un rôle resté jusque là inconnu des médecins.

La défense de l'organisme contre les infections est un processus complexe, impliquant une grande variété de cellules. Ainsi, lorsque la barrière de la peau est lésée, la responsabilité de cette protection en revient en particulier aux cellules sanguines (comme les neutrophiles ou les monocytes). Mais avant que ces cellules immunitaires arrivent jusqu'au site d'infection, l'organisme a besoin d'une réponse encore plus immédiate pour contrecarrer la multiplication de pathogènes (bactéries, virus...) qui nous attaquent.

Des chercheurs de l'Université de Californie en particulier se sont intéressés plus précisément au staphylocoque doré, une bactérie commune, cause majeure d'infection de la peau et des tissus mous, dont l'émergence de formes résistantes aux antibiotiques est un problème de santé publique à travers le monde. Ce staphylocoque doré est responsable d'intoxications alimentaires, d'infections localisées suppurées et, dans certains cas extrêmes, d'infections potentiellement mortelles. On avait observé antérieurement sa présence dans la couche des cellules graisseuses et on se demandait si cette couche pouvait avoir un rôle actif dans la protection contre l'infection.

Deux groupes de souris ont alors été exposés au staphylocoque doré : des rongeurs ne fabricant pas de cellules graisseuse et des spécimens dont les cellules adipeuses n'expriment pas suffisamment de substances antimicrobiennes. Dans les deux cas, les animaux ont souffert d'infections plus fréquentes et plus sévères que des souris normales, ce qui témoigne du rôle de protection immunitaire de ces cellules.

A travers ces expériences chez la souris et l'être humain, on a mis en évidence le rôle clé des cellules graisseuses, les adipocytes, dans la production de matières antimicrobiennes spécifiques, à savoir de peptides antimicrobiens et plus particulièrement de la cathélicidine. Rappelons que l'ensemble de ces peptides antimicrobiennes (lysosyme, psoriasine, Béta-Défensine et Cathélicicidine) est émis également par les cellules de la peau (Kératinocytes).

Par ailleurs, d'autres études chez l'homme ont montré un autre phénomène : les niveaux de cathélicidine dans le sang sont plus élevés chez les sujets obèses. La production défectueuse de ces substances antimicrobiennes par les adipocytes peut survenir à cause de l'obésité et trop de cathélicidine peut provoquer chez les obèses une réponse inflammatoire excessive et inadaptée C'est donc une épée à double tranchant : un peu de cathélicidine nous protège, trop provoque une inflammation.

Les résultats de ces études sur le tissu graisseux nous aident en tout cas à mieux comprendre l'obésité et aussi les processus inflammatoires dans les maladies auto-immunes comme le lupus et le psoriasis ou même encore dans la rosacée.

Cette dernière, la rosacée, mieux connue sous le nom de couperose, est une affection cutanée incurable, et au départ bénigne, qui provoque principalement une rougeur surtout sur le visage. Elle provient notamment d'un dérèglement du système immunitaire concernant la peau et ses manifestations se retrouvent dans d'autres maladies auto-immunes comme le lupus.

Casablanca, le 19 décembre 2016

Mon commentaire

Premièrement, lorsqu'on opte pour la position fat acceptance, le poids corporel ne constitue pas un problème. Notre poids est déterminé génétiquement et nous devons apprendre à vivre avec le poids que nous avons.

C'est un mythe de penser que si nous ferions tous attention, nous serions tous minces et athlétiques.

Il n'y a pas de personne qui est trop lourde. La santé, c'est pour tout le monde peu importe le poids corporel. L'embonpoint n'est pas une maladie mais, une caractéristique physique comme la couleur des yeux. C'est les intégristes anti-obésité qui en ont fait une maladie avec ça.

Ce qu'on peut conclure à partir de cette recherche est que ceux qu'ils veulent nous faire croire que l'embonpoint est une maladie s'acharnent à noircir le plus possible l'obésité en y associant toutes maladies possibles et impossibles.

En d'autres mots, ils ne cherchent pas à trouver des avantages au niveau de la santé de faire de l'embonpoint. C'est intellectuellement malhonnête. Ils ne cherchent pas à faire avancer la science. Ils font des recherches pour faire passer un message. C'est une stratégie de relation publique pour influencer l'opinion publique. En d'autres mots, c'est de la science au service de la propagande anti-obésité.

Ils cherchent pourquoi les gros tombent malades et non pourquoi ils ne tombent pas malade. Ils fouillent la maladie et non la santé chez les gros.

99% des recherches qui sont faites pour dépister la maladie chez les gros très peu de recherches sont faites pour démontrer les avantages pour la santé d'être plus gros.

Si on part du fait que personne d'entre nous a le pouvoir de choisir son poids corporel. La nature n'est pas si mal faite de ne pas nous avoir donné une chance égale, sans égards à notre poids corporel, d'être en santé.

Autrement dit, on ne devrait pas choisir le poids corporel comme déterminant de la santé car c'est un aspect sur lequel personne n'a de pouvoir dessus.

On devrait choisir des aspects de la vie humaine sur lesquelles on a du pouvoir dessus, comme le temps de sommeil, les heures de repos, l'alimentation, l'exercice physique, la vie sociale, la qualité de vie, la pauvreté, les bonnes habitudes de vie et alimentaire.

On pourrait être de mauvaise foi aussi et faire comme eux une nomenclature exhaustive de toutes les maladies en l'associant aux personnes minces et affirmer après qu'être mince est une maladie. En effet, les minces tombent malades aussi comme tout le monde.

Si les femmes ont plus de tissus adipeux que l'homme, c'est pour leur rôle d'enfanter.

La nature a voulu protéger plus les femmes des maladies pour s'assurer de leur survie. Si le gras a un rôle immunitaire, avoir des rondeurs ce n'est pas si mauvais pour la santé que ça.

L'être humain d'aujourd'hui est l'aboutissement d'un processus de sélection naturelle. Si la nature a voulu que les femmes aient des rondeurs, c'est que c'est plus efficace pour leur survie et celui de leur foetus.

Les intégristes anti-obésité veulent défaire une sélection naturelle qui date de milliers d'année. Ce n'est pas fort.

En résumer, pour être en santé, une femme doit ne pas vouloir changer sa nature en perdant du poids.

Le poids que la nature nous a assigné est celui qui est le plus facile à maintenir. Un poids où on fait le moins d'anxiété relative à la souffrance de la faim.

Se nourrir doit faire partie de notre routine quotidienne comme dormir, travailler et se reposer. Quand nos habitudes alimentaires sont à l'intérieur d'une routine notre poids demeure stable. Maintenir un poids stable, c'est la santé.

Avoir, des rondeurs, possède beaucoup d'avantages ou d'utilités.

Perdre du poids peut causer des maladies et nous mettre plus sensibles aux maladies:

Ainsi, on est plus faible, moins énergique, moins productif. Et, selon cette étude, maigrir serait associé à l'affaiblissement du système immunitaire.

Perdre du poids est aussi associé à un choc toxique. En effet, les produits toxiques que nous ingérons et respirons s'accumulent dans le tissu adipeux. Quand une personne maigrit, les produits toxiques retournent dans le sang en forte concentration et peut causer des maladies.

Commentaire fait par José Breton

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