La malbouffe rendrait dépressif
Un QI moins élevé chez les enfants

Journal le Soleil mardi 22 février 2011 page 30

diabloque malbouffe

Sujet: L'indiscernable stupidité

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La malbouffe rendrait dépressif

La consommation d'acides gras trans et de graisses saturées, tels que contenus dans les frites par exemple, accroîtrait le risque de dépression, selon une étude espagnole publiée mercredi aux États-Unis qui conforte d'autres recherches liant «malbouffe» et déprime.

Les chercheurs de l'étude ont également constaté que l'huile d'olive --riche en acide gras mono insaturé (oméga 9) et base de la cuisine méditerranéenne--, ainsi que d'autres huiles végétales et poissons gras contenant des graisses insaturées contribuaient à réduire le risque de maladie mentale.

Les auteurs de l'étude ont suivi et analysé le régime alimentaire et le mode de vie de plus de 12 000 volontaires pendant six ans.

Au début de l'étude aucun des participants n'était dépressif. A la fin de l'étude 657 d'entre eux souffraient de dépression.

Les chercheurs ont constaté que parmi tous les volontaires, ceux ayant consommé des acides gras trans et des graisses saturées «avaient un risque de dépression 48% plus élevé que ceux qui n'avaient pas absorbé d'aliments contenant ces graisses».

Ils ont aussi déterminé que «plus la quantité d'acides gras trans était importante, plus les effets sur la santé mentale des volontaires étaient sévères», explique le Dr Almudena Sanchez-Villegas, professeur adjoint de médecine préventive à l'Université de Las Palmas de Gran Canaria en Espagne et principal auteur de l'étude.

La chercheuse souligne aussi que l'étude a été menée sur un groupe de population consommant un faible taux d'acides gras trans représentant en moyenne seulement 0,4% de l'énergie totale qu'ils ingèrent. Ce taux monte à 2,5% dans des pays comme les Etats-Unis.

«Malgré cela, nous avons constaté un accroissement de près de 50% du risque de dépression chez ces sujets», indique le Dr Sanchez-Villegas.

De ce constat «nous avons conclu qu'il était important de tenir compte des effets des acides gras trans et des graisses saturées sur la santé mentale dans des pays comme les Etats-Unis où l'énergie dérivée de ces aliments est beaucoup plus élevée» dans la population, relève le Dr Miguel Angel Martinez-Gonzalez, professeur de médecine préventive à l'Université de Navarre (Espagne), qui a dirigé l'équipe de recherche.

«Nous avons découvert que les acides gras non saturés en général et l'huile d'olive en particulier permettent d'amoindrir le risque de souffrir de dépression», ajoute-il.

Les résultats de cette recherche corroborent l'hypothèse selon laquelle les pays d'Europe du Nord ont une fréquence plus élevée de dépression que les pays du Sud où le régime méditerranéen domine, fait valoir le Dr Martinez-Gonzalez. La plus faible luminosité dans le Nord de l'Europe est également un facteur contribuant à plus de dépressions, note-t-on par ailleurs.

Une recherche parue dans l'American Journal of Psychiatry en janvier 2010, qui a analysé la santé mentale et le régime de 1.046 femmes avec des questionnaires pendant plus de dix ans, montre que celles suivant un régime de type occidental (hamburgers, pain blanc, pizzas, chips, aliments riches en sucre, etc.) avaient un risque de dépression accru de 50%.

Les auteurs de l'étude espagnole relèvent que l'incidence des dépressions augmente depuis ces dernières années dans le monde avec actuellement 150 millions de personnes affectées.

Cette communication est publiée dans la revue scientifique américaine PLoS ONE, une publication de la Public Library of Science.

Un QI moins élevé chez les enfants

Les enfants nourris très jeunes avec une alimentation industrielle riche en graisses et en sucres sont susceptibles de développer un QI moins élevé à l'âge de huit ans, selon une étude auprès de plusieurs milliers d'enfants britanniques publiée mardi.

Les conclusions proviennent d'une très vaste enquête auprès de 14.000 enfants britanniques autour de Bristol (sud-ouest de l'Angleterre), nés en 1991 et 1992, dont la santé et les modes de vie ont été étudiés à l'âge de 3 ans, 4 ans, 7 ans et 8 ans et demi.

Les parents devaient détailler en suivant un questionnaire l'alimentation de leurs enfants. Ces derniers ont ensuite été soumis à un test de quotient intellectuel (QI) à 8 ans et demi.

Au total, près de 4000 questionnaires complets ont montré un écart significatif entre les enfants nourris très jeunes avec des produits industriels riches en sucres et graisses et ceux observant un régime plus proche des préconisations de santé (salade, fruits, poisson, pâtes et riz).

Les 20% d'enfants nourris avec la nourriture la plus riche en graisse et sucre avaient un QI moyen de 101 points, contre 106 en moyenne pour les 20% d'enfants observant au mieux le régime «santé».

«C'est une très petite différence», a indiqué à l'AFP un des auteurs de l'étude, Pauline Emmett de l'Université de Bristol. «Mais cela peut les rendre moins aptes à faire face, à l'école ou dans certains aspects de la vie», remarque-t-elle.

Selon l'étude, «les effets des habitudes alimentaires dans la petite enfance sur la compréhension et le comportement peuvent perdurer plus tard, même si le régime alimentaire a changé».

Le cerveau connait sa croissance la plus forte dans les trois premières années de la vie. «Une alimentation saine pendant cette période peut encourager la croissance optimale du cerveau», ajoute l'étude.

Le lien entre alimentation et QI est difficile à établir, du fait des facteurs sociaux économiques.

Toutefois, l'étude a passé au crible le niveau d'éducation de la mère, sa classe sociale, le fait de vivre en HLM, l'utilisation de livres et de la télévision, pour tenter de pondérer ces facteurs.

L'étude est publiée dans le Journal of Epidemiology and Community Health, édité par la British Medical Association (BMA).

Mon commentaire

Les intégristes anti-obésité/malbouffe sont toujours à la recherche d'arguments pour diaboliser la malbouffe et l'obésité. Ils vont finir par tenir l'obésité comme responsable de toutes les maladies et les déficiences génétiques. La vie éternelle sans maladies d'appartient qu'aux personnes sveltes et athlétiques. Tous les gros sont des dépressifs et arriérés mentaux. S'ils n'avaient pas mangé de malbouffe, ils de seraient pas devenus gros et imbéciles. C'est évident!

C'est intellectuellement malhonnête d'essayer de faire un lien entre la malbouffe, l'intelligence et la dépression. C'est vouloir chercher des problèmes là où il n'y en a pas. Dans les définitions de ce qu'est de la malbouffe, l'intelligence et la dépression, il y a une grande par de subjectivité.

Ils ne peuvent donc pas se permettre de faire des allégations, d'allures factuelles, à partir de conclusions sur de fausses recherches parce qu'elles sont élaborées à partir de préjugés ou de croyances. La science, habituellement, n'est pas basée sur de la subjectivité et des faux semblants.

Ces deux pseudo recherches ont été commandées ou télégraphiées par la clique des intégristes anti-obésité malbouffe pour faire de la propagande anti-obésité afin de soutenir l'industrie de l'amaigrissement et pharmaceutique. Plus l'image de la pseudo malbouffe et de l'embonpoint sont négatives plus ils se donnent une image d'avoir un rôle indispensable. En d'autres mots, ils sont perçus comme des dieux.

Ce genre d'allégations contribuent à pousser les femmes à verser dans les désordres alimentaires, à faire des restrictions alimentaires et faire des diètes. Ça diabolise la nourriture qui est bonne à manger.

Commentaire fait par José Breton

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