nos biais d'autorité. lagrosseasso 22/03/2025 threads.net
Pour voir l'image plein grandeur Sujet: Maintenir les femmes dans l'ignorance On peut y lire: Notre grossophobie intériorisée se nourrit de nos biais d'autorité. Ces biais sont des filtres qui déterminent nos décisions et constitués de nos croyances enseignées par des personnes dont on ne remet jamais la parole en question : famille , soignants , médias, spécialistes , enseignants ... Se débarrasser de sa grossophobie intériorisée , c'est prendre conscience de nos biais d'autorité.
Chauve qui peut
Verbatim - Turner s'est enlevé la vie en avril 2022. - Dans un cri du coeur publié sur Internet, il étale ses souhaits. - Conscientiser les gens aux effets potentiellement persistants du Finasteride, et les mettre en garde face aux nombreux acteurs en ligne qui minimisent ses risques. - Et comment un patient peut-il consentir de façon éclairée à un médicament s'il n'y a pas toutes les bonnes données pour faire l'évaluation « risques bénéfices ». - Je savais certainement pas sur à quoi je m'exposais. Et la plupart des médecins lignent aussi. - Mais contrairement au cas de Romain à faire quasi identique qui a été très médiatisé en France, l'histoire de Marc n'a fait aucun remous au Canada. - Les médecins ne l'ont pas cru, les médias n'en ont pas parlé. La famille Turner s'est sentie laissée à elle-même. - Et il m'a dit « je souhaite que c'était le cancer ». Marc, c'est une terrible chose à dire. - Et il m'a dit « mais vous ne l'avez pas compris, il y a une compassion pour les patients de cancer ». - Il m'a dit « personne ne l'a pas compris, il n'y a pas de compassion pour les patients de PFS ». - L'année suivant la mort tragique de Marc, santé Canada exige que les monographies du Finasteride fassent état des risques de dépression, d'automutilisation et d'idées suicidaires. L'Agence réglementaire a parfois tardé à mettre en garde le public des effets indésirables rapportés de ce médicament, notamment quant au risque de troubles sexuels persistants. Un retard critique, alors que la popularité du Finasteride ne cesse d'augmenter propulsé par l'arrivée de version générique du produit.
![]() Mon commentaire Ceux qui font la promotion de la chirurgie bariatrique évitent de parler des complications et des conséquences. Ils banalisent en simplifiant, en disant que comme toute opération, il y a des risques. Mais cette chirurgie n'est pas comme les autres chirurgies. On sectionne un organe qui est sain. L'estomac n'est pas responsable de l'obésité. Sectionner un estomac n'améliore pas le fonctionnement du pancréas, du coeur, de la pression sanguine, etc. Cela ne fait que faire perdre du poids par restrictions caloriques. C'est un moyen de perdre du poids bien trop radical voire barbare pour des bienfaits incertains ou qui ne sont pas garantis à 100 pour 100. Ainsi, les personnes ont toujours le diabète après avoir subi la chirurgie bariatrique. Le cas de Marc Tuner avec le Finasteride soulève la question du consentement libre et éclairé. Pour prendre la meilleure décision, il faut avoir la volonté d'être bien informé. Les médecins qui procèdent à l'ablation de l'estomac ne parlent pratiquement pas des complications lorsqu'ils en parlent aux journalistes. Ces derniers ne ressentent pas le besoin de leur poser des questions pour en savoir plus. Ils leur font confiance aveuglément. Cela s'explique par le fait que les journalistes ont un biais d'autorité. Au Québec, les médecins qui font de la chirurgie bariatrique ne sont pas remis en question. Au niveau médiatique, ils ne reçoivent aucune critique, car les journalistes les considèrent comme des dieux. Ce biais d'autorité est amplifié par les préjugés contre les gros et par le fait qu'on nous fait croire que l'obésité est la pire maladie qui soit. En d'autres mots, par haine des gros on se fout complètement de leur bien-être. Les médecins évitent de parler des complications pour ne pas mettre en doute dans la tête des femmes. Ainsi, vu la lourdeur de l'opération, il ne faut pas leur faire peur. Comme pour le médicament pour la perte de cheveux qui mise sur les complexes des hommes pour en faire la promotion. On fait indirectement la promotion de la chirurgie bariatrique en misant sur les complexes des femmes. 82 % des personnes qui acceptent de se faire mutiler l'estomac sont des femmes. Ainsi, le fait que des femmes sont prêtes à tout pour obtenir le corps qu'elles rêvent d'avoir leur fait naître en elles un biais d'autorité. Elles accordent à ces médecins une confiance aveugle. Le collège des médecins a aussi un biais d'autorité envers ces médecins. Ils ont refusé de débattre sur la réelle efficacité de ce genre d'opération. Ils se sont dit qu'ils ne peuvent pas se tromper à quoi bon en débattre. Le ministère de la santé a aussi un biais d'autorité. Il refuse de donner de l'information sur les statistiques du nombre des décès, du nombre de complications et du nombre d'hommes et de femmes ayant subi l'opération. De plus, il ne considère pas l'utilité de faire un registre bariatrique. À quoi bon, ces médecins ne peuvent pas se tromper. La population en général a aussi un biais d'autorité. Ainsi, dans la croyance populaire, c'est une chirurgie efficace et sans danger. Cela s'explique par le fait qu'il circule peu d'informations neutres sur la chirurgie bariatrique. Les médecins qui font de la chirurgie bariatrique sont biaisés, ils sont naturellement en faveur de celle-ci. On ne peut donc pas se fier seulement à leur opinion. Il y a des femmes qui pensent qu'ils sont les seuls qui ont une opinion fiable. Se fier qu'à une seule source d'information, c'est cela avoir un biais d'autorité. Il y a une conséquence à ce biais d'autorité pour les victimes. Comme cette chirurgie est perçue comme miraculeuse, les brochées de l'estomac ressentent que c'est de leur faute si elles ont eu des complications et si l'opération n'a pas fonctionné comme elles espéraient. Elles sont toutes des victimes silencieuses. Pour que la situation change, les journalistes doivent faire leur travail correctement. Ils doivent se libérer de leur biais d'autorité envers les médecins, car il n'y a personne d'intouchable dans la société. Puis, ils doivent faire des reportages d'enquête pour fouiller le sujet à fond en tenant compte de l'opinion des personnes qui sont contre. Commentaire écrit par José Breton Complément d'informations: L'histoire:nos biais d'autorité. lagrosseasso 22/03/2025 threads.net À long terme, la chirurgie bariatrique ne préviendrait pas le diabète Opérer davantage pour faire des économies L'année anti-obésité de Richard Béliveau dans le journal de Montréal La chirurgie de l'obésité en 5 chiffres COVID et OBÉSITÉ : La chirurgie bariatrique efface le supplément de risque Une victime de la chirurgie bariatrique du Québec Autres: Maryse Deraîche s'est suicidée; sa soeur livre un témoignage touchant À LA UNE Drame : OPÉRATION FATALE À L'INTERNATIONAL Le risque de décès suite à une chirurgie bariatrique Pourquoi je suis radicalement opposée à la chirurgie bariatrique L'opération bariatrique qui a tourné au cauchemar Jusqu'à 40% des chirurgies bariatriques vouées à l'échec Une décision qui peut être lourde de conséquences Vaut-il la peine de souffrir pour être belle? Morte 3 jours après l'opération Une chirurgie de l'obésité qui laisse un goût amer La chirurgie de l'obésité fragiliserait les os Deux chirurgiens de l'hôpital Laval poursuivis pour 2 M$ Chirurgie de l'obésité: un traitement risqué Sa perte de poids a entraîné d'autres problèmes L'histoire de la perte de poids de Gaétan Barrette Chirurgie bariatrique - Dénonçons-la Mise en demeure de Dr Gaétan Barrette Mise à jour Barrette forcer de défendre la cause des gros L'histoire de la perte de poids de Gaétan Barrette Biais d'autorité Biais d'autorité : 5 clés pour savoir le déjouer Complétement biaisés : Le biais d'autorité Les pièges du cerveau : le biais d'autorité
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