Contrôle de l'obésité - Les femmes, programmées pour penser à la nourriture
Journal de Québec du samedi 24 janvier 2009 p.44

Sujet:Le marché visé est celui des femmes, c'est claire

On peut y lire:

Présentez son plat favori à un homme et il résistera. Faites de même avec une femme, et elle aura plus de mal. Tels sont les résultats d'une petite étude américaine qui, s'ils étaient confirmés à plus grand échelle, pourraient expliquer pourquoi l'obésité est plus fréquente chez elles.

Ces résultats sont publiés dans le dernier numéro des Proceedings of the National Academy of Science.

Gene-Jack Wang et ses collègues du laboratoire national de Brookheaven voulaient comprendre pourquoi certaines personnes mangent de façon excessive et grossissent, et d'autres pas.

Ils ont donc fait un scanner cérébral à 13 femmes et 10 hommes, qui avaient jeûné pendant la nuit, pour voir comment un cerveau réagit à la vue de son mets favori.

«Il se passe quelque chose chez les femmes», a déclaré Wang dans une interview téléphonique, «le signal est totalement différent».

Les participants étaient interrogés sur leur nourriture favorite, de la pizza aux hamburgers, en passant par le gâteau au chocolat, avant d'être invités à ne rien manger pendant la nuit. Le lendemain matin, on leur faisait passer le scanner, alors qu'ils étaient mis en face de leur mets préféré. Dans le même temps, ils utilisaient une technique baptisée inhibition cognitive, qu'ils avaient apprise, pour supprimer toute pensée liée à la faim ou au fait de manger.

Si tant les hommes et les femmes se disaient satisfaits de cette technique d'inhibition, qui diminue la sensation de faim, les scanners eux sont venus montrer que si l'activité cérébrale des hommes diminuait bien, la région du cerveau féminin en relation avec l'alimentation restait, elle, en activité.

«Même si les femmes prétendaient avoir moins faim lorsqu'elles essayaient d'inhiber leur réponse à la nourriture, leurs cerveaux continuaient à 'fonctionner' dans les régions qui contrôlent la faim», a remarqué Gene-Jack Wang.

Cette technique cognitive pourrait être un traitement efficace contre l'obésité, a déclaré de son côté Rosalyn Weller, professeure de psychologie de l'Université d'Alabama à Birmingham. Rosalyn Weller est extérieure à la recherche.

Pour Nora Volkow, directrice de l'Institut national de l'addiction aux drogues, et coauteure de l'article, la différence hommmes-femmes a été une surprise, liée peut-être aux besoins nutritionnels différents selon le sexe. Une simple hypothèse, précise-t-elle: la femme étant traditionnellement chargée de nourrir les enfants, le cerveau féminin pourrait être programmé pour manger dès que des aliments sont disponibles. Il faudrait ensuite savoir si les hormones féminines réagissent directement avec ces sections spécifiques du cerveau.

Selon les études comportementales, observe Wang, les femmes ont plus tendance que les hommes à manger de façon excessive quand on leur présente des plats savoureux ou lorsqu'elles sont en difficulté psychologique. Un phénomène qui pourrait être lié aux différences hormonale, et des études vont être menées pour vérifier cette hypothèse.

Alice Lichtenstein, spécialiste du comportement alimentaire à la Tufts University, a jugé ce travail «très intéressant». Selon elle, différents facteurs interviennent dans les choix alimentaires: «en ayant une meilleure compréhension de ces différents facteurs, nous aiderons mieux les gens à réguler leur alimentation», a-t-elle estimé.

L'obésité augmente et selon Wang, les changements dans la société en sont en partie responsables: alors que les choix étaient saisonniers et limités chez nos ancêtres, l'éventail de choix est aujourd'hui beaucoup plus large.

Selon les Centres de prévention et de contrôle des maladies, 35,3% des américaines et 33,3% des américains sont considérés comme étant obèses.

Mon commentaire

Toutes les recherches qui sont faites sur l'obésité visent un seul but, désavoué, d'entretenir l'industrie très lucratif de l'amaigrissement. Rappelons-nous que la clientèle de celle-ci est constitué presque qu'exclusivement de femmes. En effet, c'est elles qui sont obsédées par la minceur. Certaines femmes pour atteindre cet objectif vont même jusqu'à la mutilation physique.

Les femmes se font souffrir pour atteindre le poids que l'on dit santé. En effet, la société représente le poids santé par la minceur. Du fait que les femmes croient qu'il n'y a point de salut sans la minceur, elles se font souffrir physiquement et moralement. Ainsi, elles sont constamment en train de surveiller le nombre de calories qu'elles ingèrent. Et, elles s'imposent constamment des restrictions alimentaires.

Cela fait que la majorité des femmes se retrouvent être sous alimenter. De plus, elles se font souffrir moralement en dénigrant leur apparence physique. Elles s'empêchent de vivre, parce qu'elles ne sont pas minces.

Si les femmes d'après cette étude sont incapables de résister à la vue de leurs aliments préférés, comment font-elles pour se faire souffrir ainsi à faire des restrictions alimentaires ? Alors, elles sont loin de ne pas pouvoir avoir de contrôle sur leur alimentation.

De toute évidence, cette recherche est biaisée. Il est bien normal que la région du cerveau en relation avec l'alimentation soit plus active chez les femmes qui font des restrictions alimentaires depuis longtemps.

Quand une femme reste sur sa faim à tous les jours, c'est normal qu'elle aille des rages de faim.

Le but ultime de la vie, c'est la survie. Une femme sous alimenter se place continuellement en situation de survie. Ce qui veut qui dire que son système nerveux autonome sympathique est plus stimulé. Ce qui implique une sécrétion d'adrénaline. En d'autres mots, en situation de survie la zone du cerveau relier à l'alimentation est plus sollicité.

Une femme en privation alimentaire, c'est normal qu'elle se jette sur la nourriture plus rapidement. En d'autres mots, c'est dur de se retenir quand tu rages de faim.

Pour ce qui est des hommes, c'est tout le contraire. Ils ne sont pas, eux, obsédés par la minceur. Ils ne se privent pas de manger. Ils mangent toujours à leur faim sans se sentir coupable et sans avoir peur d'engraisser. Ce qui fait que leur tonus du parasympathique se retrouve être plus élevé que chez les femmes qui, elles, sont en privation alimentaires.

Comme les hommes sont bien nourris, ils ne ragent pas de faim comme les femmes le matin. Ils sont beaucoup moins anxieux de se nourrir que les femmes. Ils sont plus capables, circonstanciellement, de se priver de manger. En effet, un homme affamer, il ne se gênera pas de se jeter sur la nourriture. En effet, les hommes ont la réputation d'être très gourmands et insatiables.

Y a-t-il plus de femmes ou hommes qui sont obèses ?

Pourquoi y aurait-il moins d'hommes obèses si ceux-ci ne se privent jamais de tout ce qu'ils veulent manger ?

S'il y a plus de femmes obèses, d'après les conclusions de cette recherche, c'est parce qu'elles sont incapables d'avoir de contrôler sur leur alimentation. Elles sont toutes des cochonnes qui s'empiffrent sans arrêt. Les hommes tant qu'à eux sont apparemment plus capables de contrôler leur appétit, mangent seulement ce qu'il faut, ne dépassent jamais leur besoin calorique. Ils ne s'empiffrent jamais et ne mange pas de malbouffe, etc.

C'est complètement ridicule. On voit ici la mauvaise fois de ce chercheur. D'ailleurs, tous ceux qui font des recherches sur l'obésité sont de mauvaise foie, parce qu'ils sont à la solde de l'industrie pharmaceutique. On cherche à faire de l'argent avec les femmes qui sont complexées à cause de leur apparence physique.

Avec cette recherche, on réalise clairement que ce chercheur n'est pas neutre, son but est de maintenir les femmes dans l'obsession de la minceur en les culpabilisant au sujet de leur santé.

Cette étude nous démontre une fois de plus que les intégriste anti-obésité malbouffe ne font pas de la science pour la science. Mais, ils font de la recherche dans le seul but de faire des relations publiques. Ils font de la science idéologique. En d'autres mots, ils veulent manipuler l'opinion publique en faveur de l'industrie de l'amaigrissement.

Les conclusions de cette recherche laisser paraître que les femmes sont des goinfres. C'est délibérément voulu pour entretenir les préjugés méprisant envers les femmes rondes. Préjugé du genre: « elle peut bien avoir un gros cul, elle mangeant comme une cochonne ». « Les femmes sont grosses parce qu'elles n'ont pas de volonté. Elles se laissent aller. Elles n'ont pas de fièreté».

Le mépris constitue un outil très efficace pour mettre de la pression sur les femmes pour qu'elles se décident de dépenser de l'argent pour un méthode d'amaigrissement.

Ses conclusions, nous laissent croire que les femmes sont responsable de l'épidémie d'obésité.

Mais, c'est tout le contraire, les femmes sont des martyres de la faim.

Avec cette recherche, Gene-Jack Wang ose dire qu'elle ouvre une piste de solution pour contrer l'épidémie d'obésité. C'est insultant, baveux et absurde.

Ainsi, d'après les conclusions de sa recherche, c'est les femmes qui ont le problème. Il faut les aider en créant un médicament pour réduire la stimulation de la région du cerveau associé à l'alimentation. En d'autres mots, il faut créer un nouveau médicament coup faim spécifique aux femmes.

Les gens ne pourront pas dire que c'est seulement les femmes qui achètent les pilules pour la perte de poids. Ce médicament sera spécifique aux femmes, wow!. Une pilule destinée aux femmes comme, si tous les médicaments amaigrissants ne seraient pas déjà prévus pour être vendus aux femmes. C'est de plus en plus claire, que c'est les femmes qui sont la clientèle cible de la lutte à l'obésité.

Commentaire fait par José Breton

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