Hypersexualisation
Les Paris Hilton de ce monde influencent les ados

Journal de Québec, jeudi 12 juin 2008 p.2

hypersexualitation

Pour les féministes, ne vous soummetez pas aux hommes portez la burka

Pour les pornogrpahes, vous êtes jalouse hein! grosses féministes frustées Alexis Love from Penthouse

Pour le fat acceptance, regardez-moi je suis belle et sexée avec mes rondeurs.

Sujet: Pédophilisation

On peut y lire:

Le Conseil du statut de la femme véhicule lui-même des stéréotypes dans son rapport sur les médias et l'hypersexualisation des jeunes, estiment les experts.

Le rapport du Conseil du statut de la femme publié hier révèle que la sexualité est omniprésente dans les médias et que les Paris Hilton de ce monde influencent les adolescentes à avoir des rapports sexuels de plus en plus jeunes, et inégalitaires.

Objet sexuel
«On dit à la femme Sois belle et tais-toi, s'insurge la présidente Christiane Pelchat. On ramène les femmes à un objet sexuel visant le seul plaisir de l'homme dominateur. Les jeunes finissent par croire à ces stéréotypes comme étant la réalité.»

Mais pour la sexologue Jacqueline Comte, les auteures du rapport véhiculent elles-mêmes des stéréotypes sur la sexualité des jeunes.

Explorer leur sexualité
«C'est un stéréotype que de dire que les jeunes femmes se laissent embarquer à donner du plaisir alors qu'elles n'en ont pas. Les jeunes filles aussi peuvent avoir du désir sans être amoureuses et peuvent avoir envie d'explorer leur sexualité.»

Autre cliché selon elle : la notion des garçons qui regardent les filles comme étant de simples objets sexuels.

«On veut laisser entendre que dès qu'on donne une valeur sexuelle à une femme, on oublie ses autres qualités. C'est démoniser la sexualité. C'est l'ancien discours judéochrétien», dénonce Mme Comte.

Même son de cloche du côté du psychologue-sexologue Yvon Dallaire, qui soutient que l'on dramatise une situation qui est loin d'être aussi grave qu'on voudrait le laisser croire.

Déresponsabilisation
«On va dans les clichés en mettant la faute de l'hypersexualisation des jeunes sur les médias et la société. Ce faisant, on déresponsabilise les parents qui ont le premier mot à dire sur la façon dont s'habille leur enfant pour aller à l'école.»

Tous les intervenants du milieu des vidéoclips, jeux vidéo, Internet, magazines pour jeunes femmes et télé contactés par le Journal hier soutenaient que cette image de la femme «soumise» était dépassée et que la femme était désormais présentée comme étant «en pleine possession de ses moyens, intelligente et sexy à la fois».

Mon commentaire:

La question de l'hypersexualisation concerne plus la représentation des femmes dans les différents médias que dans le comportement des femmes en lui-même.

Selon moi, le problème avec l'hypersexualisation ne réside pas dans la représentation sexuel de la femme, mais dans le type de modèle qui est choisi pour représenter l'idéal au niveau sexuel. Le problème, ce n'est pas l'hypersexualisation, c'est l'enfantilisation de la sexualité féminine.

Le modèle qui est choisi pour représenter l'idéal au niveau du sex-appeal, qui représente le summum du pouvoir de séduction, celui qui possède tous les atouts sexuels recherchés, celles qui sont considérées comme les plus sexées sont les belles jeunes filles innocentes, Plus précisément, l'âge idéal pour la capacité optimum d'attraction sexuelle est la jeune fille de 12 ans.

À 16 ans, les jeunes femmes ont déjà trop engraissé. À 12 ans, les jeunes filles ont le poids idéals, la minceur idéale et l'innocence de l'enfance. Ce modèle fait implicitement l'unanimité non pas seulement parmi les patrons de l'industrie de la pornographie, mais aussi chez les producteurs de cinéma, de télévision et chez un grand nombre d'hommes à l'équilibre mental douteux.

L'affichage d'images de femmes qui se veulent être sexées et séduisantes, ne constitue pas le problème. Le problème, c'est ce que les femmes doivent avoir de l'aire pour être considérées comme sexée et séduisante. Ainsi, nous sommes dans une société qui incite, hypocritement, à la pédophilie. Voilà où se situe le problème.

Le discours des féministes passe à côté de la cible. Leur discours ne peut aucunement servir à déclencher un changement. Comme, il cible toutes les représentations sexuelles, sans exception, de la femme dans les médias. Aucune femme belle et sexée devrait apparaître dans les films, à la télévision, dans les vidéoclips et dans les publicités. Viser aussi large constitue une absurdité en soi. C'est comme si on couperait la main d'une personne parce qu'elle a une écharpe dans un doigt.

Quand les féministes proposent une chose irréaliste, elles affichent leur faiblesse et leur impuissance. Le discours féministe radicale est très souvent très utopique.

Parlons-en, d'objets. Le problème, ce n'est pas que la femme soit utilisée comme un objet, mais c'est le genre de femme qu'on choisit pour être des objets sexuels.

Pour ainsi dire que, les femmes rondes sont considérées comme des déchets. Dans ce contexte, être considéré comme un objet serait un avancement, un progrès.

Pourquoi les filles de 10 ans veulent s'habiller sexé, parce qu'elles correspondent à l'idéal sexuelle de la société. Elles se reconnaissent dans le modèle sexuel proposé. Elles se disent, « j'ai le corps qu'on recherche, qu'on adule, qu'on chéri ».

Si l'idéal sexuel serait la femme ayant des attraits sexuels associés à la maturité sexuelle, soit avec des rondeurs et du poil. Les fillettes ne voudraient pas s'habiller sexées, car elles verraient bien que la sexualité ce n'est pas de leur âge. Elles se doivent de grandir et d'engraisser pour commencer à y penser.

Si les femmes ont hontes de leurs rondeurs, si elles cherchent à maigrir pour essayer de s'en débarrasser, si elles ont de la misère à apprécier leur corps et se sentent inadéquates. C'est qu'elles ne peuvent s'identifier au modèle sexuel idéalisé actuel. Dès 16 ans, les femmes ont passé l'âge d'être sexuellement attirante. Elles ont déjà beaucoup trop engraisser pour intéresser les hommes pervers.

Si le modèle sexuel idéal serait représenté par ce qui caractérise la maturité sexuelle féminine, cela réglerait beaucoup de choses. L'hypersexualisation ne serait plus un problème. Les femmes seraient beaucoup moins obsédées par la minceur et subiraient beaucoup moins de pression pour perdre du poids.

L'astuce, ce n'est pas d'essayer d'empêcher les hommes de valoriser les femmes à l'allure de fillette de 12 ans. Mais, mettre de l'avant, de promouvoir publiquement la beauté des rondeurs féminines pour que les aimer deviennent un choix respecté et respectable dans la société. Choix qui est en ce moment ridiculisé.

Commentaire fait par José Breton

Complément d'informations:

L'histoire

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Les femmes au gros derrière sont les plus sexy.

L'hypersexualisation

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L'hypersexualisation des filles - Une angoisse à relativiser

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Lia Lévesque : Québec s'attaque à l'hypersexualisation ...

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