Journée mondiale de lutte contre l'obésité : plus d'un milliard de personnes obèses dans le monde
Courrier picard Publié: 1 Mars 2024 à 12h18

Cela fait 26 ans que je décris un groupe de scientifiques comme étant des intégristes anti-obésité/malbouffe. Ce sont des fanatiques qui se réunissent dans des congrès.

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Sujet: Des statistiques bidons pour manipuler l'opinion publique

On peut y lire:

L'obésité toucherait désormais plus d'un milliard de personnes dans le monde, enfants et adolescents compris, selon une estimation de l'OMS publiée à quelques jours de la Journée mondiale de lutte contre l'obésité.

Entre 1990 et 2022, le taux d'obésité dans la population a quadruplé parmi les enfants et les adolescents et doublé parmi les adultes. C'est ce qu'indique une vaste étude publiée dans la revue médicale britannique The Lancet et effectuée avec la collaboration de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Cette « épidémie » a progressé « plus rapidement qu'anticipé », a noté le Professeur Francesco Branca, directeur du département « Nutrition pour la santé et le développement » de l'OMS, lors d'une conférence de presse. Le franchissement du seuil du milliard de personnes concernées était initialement envisagé vers 2030, il a finalement été atteint en 2024.

Le tournant des années 1990

En se basant sur les données d'environ 220 millions de personnes dans plus de 190 pays, ces travaux suggèrent que quasiment 880 millions d'adultes vivaient en situation d'obésité en 2022 (504 millions de femmes et 374 millions d'hommes). En 1990, ils étaient 195 millions.

Depuis 1990, le taux d'obésité a quasiment triplé chez les hommes (de 4,8 % en 1990 à 14 % en 2022) et plus que doublé chez les femmes (de 8,8 % à 18,5 %), avec des disparités selon les pays.

Plus inquiétant encore, cette maladie touchait en 2022 près de 160 millions d'enfants et d'adolescents (94 millions de garçons et 65 millions de filles). Quelque 30 ans plus tôt, ils étaient 31 millions.

Une maladie multifactorielle

L'obésité, maladie chronique complexe et multifactorielle, s'accompagne d'une augmentation de la mortalité due à d'autres pathologies, des maladies cardiovasculaires, du diabète et certains cancers. La pandémie de Covid-19, où le surpoids était un facteur de risque, en a été une illustration.

Autre enseignement : certains pays à revenus faibles ou intermédiaires, notamment en Polynésie et Micronésie, aux Caraïbes, au Moyen-Orient et en Afrique du nord, affichent désormais des taux d'obésité supérieurs à ceux de beaucoup de pays industrialisés, notamment d'Europe, selon l'étude.

«Dans le passé, nous avions tendance à considérer l'obésité comme un problème de pays riches, désormais c'est un problème mondial », remarque le Professeur Francesco Branca. Il y voit notamment l'effet d'une « transformation rapide, et pas en mieux, des systèmes d'alimentation dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires ».

À l'inverse, l'obésité montre « des signes d'infléchissement dans certains pays d'Europe du sud, surtout pour les femmes, l'Espagne et la France en étant des exemples notables », selon le scientifique Majid Ezzati.

Il faut dénoncer publiquement les fanatiques anti-obésité, derrière leur image de scientifique infaillible se cache des zoufs grossophobes.

Mon commentaire

Cela fait 26 ans que je qualifie un groupe de scientifiques d'intégristes anti-obésité/malbouffe. Ce sont des fanatiques qui se réunissent dans des congrès.

Il y a une différence majeure entre ceux qui luttent contre le cancer et ceux qui luttent contre l'obésité. Car ces derniers sont beaucoup influencés par leur subjectivité.

Pour eux, les gros sont laids, paresseux et gourmands. Ils sont motivés par la haine des gros.

Au niveau de la beauté féminine, ils ne sont pas neutres, ils glorifient la minceur féminine. Ils sont biaisés, quand ils disent que la minceur, c'est la santé.

Inversement, si tous les chercheurs préféraient sexuellement les femmes rondes, ils chercheraient à démontrer que les rondeurs, c'est la santé.

Les intégristes anti-obésité/malbouffe ne cherchent pas les points positifs de l'embonpoint. Ils multiplient les études statistiques pour établir des corrélations avec toutes les maladies possibles et impossibles.

Les scientifiques masculins qui préfèrent les femmes rondes pourraient aussi réaliser des études pour corréler toutes les maladies avec le fait d'être mince. D'ailleurs, on parle rarement des maladies des femmes minces.

Les fanatiques anti-obésité ont créé la Journée mondiale de lutte contre l'obésité, et pour marquer celle-ci, ils ont lancé dans les airs une allégation apocalyptique : « plus d'un milliard de personnes obèses dans le monde ».

Ce chiffre est sorti, il y a déjà 22 ans.

Ils souffrent de démence, ils ne se rappellent pas des choses qu'ils ont dites dans le passé.

Un milliard d'obèses et leur nombre grossit
Journal La Presse du 21 août, 2002, page b3

Ils souffrent de démence, ils ne se rappellent pas des choses qu'ils ont été dites dans le passé.

L'augmentation de l'obésité toujours en augmentation, c'est une aberration statistique. Un jour 100% des gens seront obèses à les entendre.

En 2024 on dit
Depuis 1990, le taux d'obésité a quasiment triplé chez les hommes (de 4,8 % en 1990 à 14 % en 2022, et plus que doublé chez les femmes (de 8,8 % à 18,5 %), avec des disparités selon les pays.

En 2002 on disait
Entre 1985 et 2001, le taux d'obésité est passé de 7 à 14 pour cent chez les femmes et de 6 à 16 pour cent chez les hommes.

Il y a toujours eu des petits, des moyens et des gros et il en aura toujours. Il n'y en a pas d'épidémie, et il n'y a pas plus de gros qu'avant. C'est une question de génétique.

Il faut dénoncer publiquement les fanatiques anti-obésité. Derrière leur image de scientifiques infaillibles se cache des zoufs grossophobes. Ils devraient avoir la même réputation qu'ont les complotistes dans la population.

Commentaire écrit par José Breton

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