L'obésité est-elle une maladie?
Des experts mondiaux s'entendent sur une réponse

Journal de Montréal mardi 14 janvier 2025

L'obésité est un terme grossophobe qui ne devrait pas être utilisé par les médecins.

Pour voir l'image plein grandeur

On peut y lire:

Un obèse est-il toujours malade? La controverse, au croisement d'enjeux médicaux et de lutte contre les discriminations, est vive. Des experts mondiaux viennent de s'accorder sur une réponse nuancée, au risque de ne satisfaire aucun camp.

« L'idée que l'obésité soit une maladie est au fondement de l'un des débats les plus controversés et clivants de la médecine moderne », résume le travail publié mercredi dans le Lancet Diabetes & Endocrinology.

Le long article est signé par plusieurs dizaines de spécialistes de l'obésité. Ils se sont mis d'accord pour redéfinir la manière dont on définit cette condition, ainsi que les problèmes qu'elle représente sur le plan médical.

Le sujet est très délicat, car il provoque régulièrement d'âpres débats qui dépassent la seule communauté médicale.

On sait que l'obésité est associée à une vaste série de pathologies comme le diabète ou des maladies cardiovasculaires. Mais pour certains observateurs, un obèse peut parfois vivre en bonne santé et son surpoids ne doit, alors, être considéré que comme un facteur de risque.

Pour d'autres, l'obésité est forcément un problème de santé, qui doit être considéré comme une maladie en soi. C'est le point de vue de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Ce débat recouvre en partie des questions liées à la lutte contre les discriminations. Certains activistes anti-grossophobie jugent qu'il ne faut pas stigmatiser leur apparence corporelle en la jugeant pathologique. Il serait cependant caricatural de résumer la controverse à une opposition entre patients et médecins. Chez les premiers, beaucoup jugent essentiel de considérer l'obésité comme une maladie, afin d'être pris au sérieux et que soient engagées des politiques suffisamment ambitieuses de santé publique.

À l'inverse, pour nombre de médecins, on risque de mal répondre aux besoins des patients si l'on prend l'obésité comme une maladie unique, au lieu d'un facteur de risque impliqué dans des pathologies très variables d'un patient à l'autre.

Ces questions prennent une acuité particulière avec l'arrivée de traitements très efficaces pour la perte de poids, dont l'emblématique Wegovy. Alors que leurs effets secondaires posent encore question, faut-il les donner très largement ou les réserver aux patients à la santé la plus affectée ?

L'IMC ne suffit pas

En fin de compte, « personne n'a totalement raison et personne n'a totalement tort », a estimé lors d'une conférence de presse Francesco Rubino, chirurgien de l'obésité qui a présidé aux travaux de la commission d'experts.

Car les nouvelles recommandations cherchent la nuance: en résumé, l'obésité est une maladie... Mais pas tout le temps.

Les experts insistent d'abord sur un point qui fait désormais consensus. Le sempiternel indice de masse corporel (IMC), qui témoigne du ratio entre poids et taille, est tout à fait insuffisant.

Il faudrait le compléter par d'autres examens pour décider si un patient est obèse: mesurer son tour de taille par exemple, ou, via des techniques de radiologie, estimer la quantité de graisse dans l'organisme.

Mais même si un patient est déclaré obèse, les experts ne jugent pas forcément qu'il faille y voir une maladie. Selon eux, c'est seulement si des organes manifestent des signes de dysfonctionnement que l'obésité devient « clinique ».

Sans cela, ils appellent à parler d'obésité « pré-clinique ». Il ne s'agirait alors pas d'une maladie, mais d'un état qui nécessite essentiellement des mesures de prévention, et pas forcément des traitements médicamenteux ou chirurgicaux, afin d'éviter une « surmédicalisation ».

Ces conclusions visent à être consensuelles, mais elles courent le risque de mécontenter les deux camps. Chez certaines associations de patients, on ne veut tout simplement pas entendre que l'obésité n'est pas toujours une maladie.

« C'est contre-productif sur le message de santé publique », tranche Anne-Sophie Joly, fondatrice du Collectif national des associations d'obèses (CNAO),

très virulente contre des experts déconnectés d'une « réalité de terrain » vécue par des patients obèses ne trouvant pas un suivi adéquat.

Reste que le travail de la commission ne satisfait pas non plus les sceptiques de l'obésité comme maladie, telle la psychologue Sylvie Benkemoun, qui préside le Groupe de réflexion sur l'obésité et le surpoids (GROS).

« C'est insuffisant même si ça a le mérite d'entamer une réflexion », commente-t-elle, estimant que les experts n'apportent guère de réponse en matière de prise en charge et que leurs recommandations ne changeront probablement guère l'attitude des soignants.

Sujet:J'avais raison

Mon commentaire

Introduction

Cette nouvelle concerne la discrimination et non des faits scientifiques. Elle me réjouit beaucoup, car elle vient confirmer que mon opinion sur la guerre contre l'obésité est pertinente.

Il y a des soi-disant scientifiques qui ont utilisé l'image de grande crédibilité qu'a la science pour manipuler l'opinion publique.

La guerre à l'obésité

Ils ont choisi l'hyper-dramatisation de l'obésité

pour faire peur, pour terroriser le peuple afin d'attirer l'attention des médias et pour obtenir des subventions de recherches.

Cette hyper-dramatisation de l'obésité implique une attitude radicale. On ne peut pas douter de la parole des fanatiques anti-obésité vu la gravité de la situation.

« La seule manière d'être en santé, c'est d'être mince.
Les gros sont tous malades. »

Les fanatiques anti-obésité terrorisent les gens pour les forcer à les écouter d'arrêter de manger du sucre et de la malbouffe.

Ils pensent réussir à éliminer les gros sur la planète Terre en essayant de discipliner les gens à manger santé.

Pour les militants anti-obésité, il ne faut pas laisser le moindre doute dans la tête des gens. Il ne faut surtout pas laisser penser que l'on peut être gros et en santé.

Pour faire croire au monde qu'être gros constitue la pire des maladies qui soit, ils associent l'obésité comme un facteur de risque à toutes les maladies.

Oui, être gros peut être un facteur de risque pour certaines maladies comme être mince, grand, moyen ou petit peut l'être. Avoir un facteur de risque n'est pas une maladie. Nous sommes tous mortels et susceptibles d'avoir des maladies peu importe notre morphologie.

« Les intégristes anti-obésité/malbouffe utilisent des statistiques de corrélation en nous faisant croire qu'elles sont de causes à effets. »

Redéfinir l'obésité

La guerre contre l'obésité a pour effet d'amplifier un problème qui est mineur. Cette nouvelle vient dégonfler la balloons des fanatiques.

C'est une douche froide. Cette histoire de redéfinition de l'obésité constitue une faille dans leur méthode de relation publique qui consiste à terroriser le peuple. Enfin, maintenant les journalistes n'embarqueront plus dans leur délire.

Si la revue The Lancet a réuni des dizaines de spécialistes de l'obésité pour redéfinir l'obésité, c'est qu'ils ont cédé aux pressions de ceux qui dénoncent la grossophobie médicale.

Terroriser, démoniser l'obésité, cela ne va nulle part. Cela a plus de conséquences néfastes qu'autre chose comme l'obsession de la minceur, les désordres alimentaires et la grossophobie.

La manipulation

L'image d'extrême gravité de l'obésité a donné l'impression qu'il y avait une unanimité parmi les scientifiques. Ce qui a eu comme conséquence que les journalistes ont rejeté de tenir compte des opinions divergentes.

L'image d'extrême gravité de l'obésité a justifié :

- la grossophobie médicale;

- le choix de la santé publique de prioriser la lutte contre l'obésité;

- de forcer le gouvernement à investir dans des programmes pour faire la promotion des saines habitudes de vie;

- d'investir dans des subventions de recherche;

- les départements de nutrition d'en avoir fait une priorité.

L'image d'extrême gravité de l'obésité a justifié la pratique de la chirurgie bariatrique en ignorant les complications graves qui y sont associées.

Combien de femmes en bonne santé se sont fait mutilées leur estomac,

seulement en cas pour prévenir les maladies associées à l'obésité?

Le gouvernement a toléré que des médecins offrent des régimes amaigrissants aux femmes tout en étant subventionnés par la carte d'assurance maladie.

Etc.

« La guerre contre l'obésité est biaisé. Elle est motivée par la grossophobie. »

Parlons Étymologie:

« L'obésité est-elle une maladie? »

D'après l'Étymologie du mot obésité, il y a qu'une signification négative. C'est quelqu'un qui mange trop.

« XVIIe siècle : Le terme "obésité" apparaît pour la première fois dans la littérature médicale. Il est utilisé pour décrire un état de surpoids excessif. »

Alors, je répondrais à cette question par oui. Textuellement parlant, c'est un terme médical qui sous-entend invariablement une pathologie. Donc, une personne que l'on dit être obèse souffre de la maladie de l'obésité. Pareillement, on dit d'un cancéreux qu'il souffre du cancer.

On voit ici l'absurdité de la question « L'obésité est-elle une maladie? » car elle signifie « La maladie est-elle une maladie? »

Dans le contexte, pour être sémantiquement fidèle, la question qu'il faudrait se poser est :

Est-ce que les gros peuvent être en santé ?

ou

Est-ce qu'être gros est une maladie?

Alors, si les gros peuvent être en santé comme cette nouvelle semble le dire, le terme obèse devient péjoratif. Il signifie « gros porc » goinfre.

L'obésité est un terme grossophobe qui ne devrait pas être utilisé par les médecins. Il faudrait utiliser le mot surpoids.

Conclusion

Traiter quelqu'un d'obèse constitue une insulte. Si tu es gros, c'est parce que tu manges trop.

Pour les grosses personnes, la guerre contre l'obésité est perçue comme une attaque personnelle.

T'es gros t'es automatiquement malade

Commentaire fait par José Breton.

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